Les précos sont donc des gros chiffres, justement pour faire croire que le ou les objets rares, ou les extensions sous forme de DLC, ne seront disponibles que dans ce cadre là, alors que l'on sait que généralement c'est le contraire quelques semaines après.
Et pour les licences AC, ceux sont des gros hits qui ne tombent pas dans la rareté, sauf bien évidemment pour des versions collectors comme l'édition guillotine, où là y en aura pas pour tous le monde.
Les précos seront conséquentes en terme de ventes, elles suscitent l'intérêt, le renouveau d'une licence à se surpasser. A cela le programme Unity qui octroie des bonus supplémentaires (hors seasons pass) et uniquement valables sur des chaines exclusives de ventes (Amazon et Ubishop).
Il y a ce lien qui ré-explique les précommandes : http://www.jeuxvideo.com/news/2014/00071786-precommandes-a-qui-profitent-elles-vraiment.htm
Pour dépasser cette rareté illusoire, qui ne suffit pas toujours à convaincre, et inciter encore plus le consommateur à pré-acheter ses jeux, les éditeurs fournissent quantité de bonus de précommande ayant pour principal objectif de donner au joueur le sentiment qu'il est "spécial" parce qu'il peut chevaucher une licorne violette et que les autres et ben ils peuvent pas... du moins pas tout de suite puisque bien souvent ces contenus exclusifs finiront par atterrir dans un pack de contenus quelconque et que n'importe quel joueur pourra à son tour se sentir "spécial".
En outre, vous pouvez être sûr que ces contenus finiront par être mis à la disposition de tous les joueurs, quand il n'est pas tout simplement possible de les débloquer au prix de quelques efforts en mode multijoueur ou en solo, le bonus n'étant en fait qu'un accès simplifié. Quant aux bonus physiques, figurines, cartes, pin's et bananes, combien finissent par prendre la poussière sur une étagère ou carrément en vente sur le Net ?
Pourquoi pousser les précommandes ?
En revanche, pour un éditeur, la précommande est un don du ciel. Elle présente de nombreux avantages dont le premier est d'offrir une estimation de la popularité d'un jeu, un argument que l'on peut ensuite faire valoir un peu partout, y compris auprès des joueurs eux-mêmes puisque, cercle vicieux ou vertueux, les éditeurs n’hésitent pas à communiquer sur le nombre de précommandes comme s'ils venaient vous dire directement : "t'as vu, tout le monde en veut alors toi aussi réserve vite." Et... ça marche. On peut désormais s’enorgueillir du succès commercial d'un jeu plusieurs mois avant sa mise en rayon. C'est la victoire du marketing sur le bon sens.
Et pourtant c'est tellement vrai, les précommandes sont un piège marketing insolent et désolent.