AlexLaBerlu a écrit:Tous les constructeurs serieux pratiquent un tri plus ou moins sévère des lots de composants qu'ils achetent. Les tolérences peuvent varier. Prenez l'exemple des tubes que l'on doit acheter appairés pour un maximum de cohérence...
C'est de toute façon le discours d'ATOLL.
Amicalement.
Je suis plutôt d'accord avec haskil et Docteur M.
Il suffit d'ouvrir un Atoll pour ce rendre compte de la politique économique de la marque. Les économies d'échelle sont réalisées en utilisant un maximum de composants communs entre leurs différents modèles de préamplis, d'amplis et d'intégrés. D'ailleurs, le travail sur chaque modèle est effectué sur la base d'une carte commune, il me semble. C'est autant de gagner au niveau de l'amortissement du R&D et ensuite sur la chaîne de montage, où tu n'es pas obligé d'avoir trente-six lignes différentes.
Du côté de l'acheteur, cela permet d'avoir une certaine stabilité des prestations (au niveau des composants essentiels) quelque soit le gamme de prix de son matériel. Or, il me semble que le standard d'Atoll est quand même assez élevé pour le prix. C'est donc tout bénéf pour la boîte, qui produit de façon économique et peut proposer des prix pas trop outranciers et pour l'acheteur, qui en a (relativement) pour son argent.
La seule chose dommageable, avec ce système, c'est que le travail à partir d'un carte commune empêche les évolutions d'architecture d'un modèle à l'autre. C'est regretable d'avoir une électronique dédoublée implantée 100% en symétrique et ne pas pouvoir faire un ampli (ou préampli seul) double mono parce que la carte de base n'est prévu que pour accueillir une seule alimentation (à un ou deux transfos). Un petit effort de 30 euros maxi pour un deuxième pont redresseur de qualité, et on pouvait avoir du double mono (au moins dans le cas des amplis double transfo). Vraiment dommage.