ogobert a écrit:> pour faire marcher un 38 cm, c surtout la capacité en courant qui est primordiale, plus que la puissance.
Oui, c'est pour ca que, pour moi, la Horn est l'exemple typique de l'enceinte à bi-amplifier. Tube pour la douceur sur les compressions ( une "ch'tite" mono-triode suffisant largement vu les 104 dB de rendement de la béte ) et un bon totor bien péchu pour remuer le 38 dans le grave ( par ex un ampli "pro" Crown, QSC voir Hafler )...
On ne saurait mieux dire, Ogobert!
Sinon l'article est bien un article récent de la NRDS écrit par Rinaldo Bassi qui s'est amusé à faire des captures d'écran d'oscilloscopes alors que deux amplis à lampes (de mémoire un radford et un audio research ou mac,) alimentaient deux enceintes ayant un rendement supérieur à 100 dB.
Il balançait le même passage des Tableaux d'une exposition dans les amplis, alternativement et sur le enceintes (il disait d'ailleurs qu'il ne le referait plus à cause du barouf). Evidemment les niveaux avait été réglé au sonomètre pour le point de référence.
Qu'a-t-il remarqué et surtout prouvé? le radford, pourtant deux fois 30 watts (si ma mémoire est bonne) ne réussissait pas à assurer les trains d'impulsions. Tandis que l'autre y réussissait tout juste... alors qu'il était largement puissant théoriquement.
Il en concluait qu'une 300B ne pouvait pas assurer y compris sur une enceinte à très haut rendement. Car elle n'est pas assez puissante pour assurer les impulsions les plus brêves qu'on n'entend pas en tant que telles mais qui sont quand même là!... et évidemment incapable de tenir une basse prolongée du genre une pédale d'orgue dans l'extrême grave.
J'avais souri... car une fois de plus Bassi contredisait ce qui s'écrit souvent dans la premère partie de la revue (cela dit tout à l'honneur d'Hiraga d'accepter cette contradiction).
Evidemment, le mois suivant un fervent adepte de la 300 B répondait à Bassi... sans convaincre.
Alain