jean GROS a écrit:SUGGESTION/
UN PROTOCOLE DE MESURE ET D'ECOUTE CONNU ET RECONNU PAR TOUT LE MONDE ( ENFIN PAR CEUX QUI VOUDRAIT Y PARTICIPER)
Un protocole, pourquoi pas. J'avais déjà lancé plusieur fois l'idée de la définition d'un certain nombre d'enregistrements de référence, pour l'on sache de quoi on parle lorsque nous faisons un compte-rendu.
Le problème est alors celui du choix des disques...
Et puis, il faut savoir ce que l'on veut tester. La fidélité d'un système ou... autre chose?
S'il s'agit de la fidélité, il n'y a pas trente-six solutions. Il n'y en a qu'une.
Il faut connaître une performance musicale proche ou identique à un enregistrement. Si l'enregistement est fidèlement reproduit, la chaîne est bonne. S'il ne l'est pas, la chaîne n'est pas bonne. C'est assez simple.
C'est pour appliquer cette méthode que je ne me sépare jamais d'enregistrements d'orgues baroques de mon coin, que j'ai entendus souvent, et qui présentent l'avatage d'être de très beaux instruments, avec des timbres riches et singuliers, très difficiles à reproduire convenablement, à cause d'une grande luminosité dans l'aigu allié à un accent geignant particulier lié à l'écoulement de l'air dans la bouche des tuyeaux. J'utilise plusieurs prises de son différentes, de qualité, et même une prise amateur. Cela donne l'avantage de mesurer l'impact de la prise de son sur le résultat final.
C'est un test redoutable pour une enceinte. Même les B&W Nautilus 802, que je tiens pour le meilleur produit que je connaisse ne l'ont pas passé parfaitement.
Pour le reste, et notamment le dynamique, l'ampleur, je compte utiliser des prises de son récentes de l'orchestre philharmonique de Strasbourg, maintemenant que je l'ai bien dans l'oreille, lui et sa salle.
Pour le surplus, il y a les tests plus classiques, évidemment (disque-tests).