La méthode Wordclock n'est pas forcément ce qu'il y a de plus précis pour éliminer le jitter.
Le top du top, c'est une double PLL associée à un circuit de bufferisation. Le fonctionnement peut se résumer à 3 points :
1- La premiere PLL restore l'horloge d'origine,
2- La seconde PLL est générée indépendamment et est asservie sur la première
3- Un circuit tampon de bufferisation mémorise les echantillons pour palier aux fluctuations entre les 2 PLL
Ce principe est mis en oeuvre sur les preamp Meridian.
TAG McLaren et son AV32R implémente les points 1 et 2.
Les chips intégré de réception SPDIF tels le CS8414 ou l'AK4114 n'implémentent que le point 1.
Le Word clock c'est bien lorsqu'on veut synchroniser de multiples appareils, mais pour un couple unique (drive+DAC), la méthode Meridian/TAG est plus performante.
Les performances normales d'un Wordclock sont de 10 nS de jitter, cf ici :
http://www.rme-audio.com/english/digi96/wcm.htm
Les performances avancées par TAG sont entre 10 pS et 150 pS, soit près de 100 fois plus performant.
http://www.tagmclaren.com/dev/white/wp9.asp
Il faut bien se rendre compte des ordres de grandeurs avec lesquels on travaille ici : un signal Wordclock va mettre 5 nS pour traverser un cable de 1m, si l'on veut travailler précisément, il faudra aussi veiller à respecter une longueur de cables cohérente entre les appareils.
Prenons le cas ou un générateur Wordclock génère l'horloge pour tout le monde, pour que le drive et le DAC soient parfaitement synchronisés avec le signal SPDIF qui arrive au DAC, il faut que la longeur des cables respectent l'équation suivante :
L_Cable_Clock (Générateur->Drive) + L_Cable_SPDIF (Drive->DAC) = L_Cable_Clock (Générateur->DAC)
Par exemple, les performances annoncées par TAG sont de