La supériorité la plus patente pour mes oreilles de ce couple Orpheus, c'est que d'un coup la partie supérieure du spectre gagne en plénitude et densité, l'aigu pèse d'un coup du grave qu'il contient !
Des détails sortent des limbes ou ressortent mieux, tout dépend de ce que à quoi on est habitué, prennent un relief qu'ils n'avaient pas, l'air circule un peu plus, etc.
Mais comme ce couple est anti-esbroufffe au possible, ses qualités ne sont pas de celles qui sautent à la tronche. Elles s'imposent néanmoins lors d'une écoute attentive.
Face à une excellente platine CD, on ne passe pas de la piquette à un grand cru de la meilleure année, on passe d'un grand cru d'une année passable à un grand cru de la meilleure année, parfaitement décanté, après avoir passé des années dans les meilleures conditions possibles de stockage.
Avec certains bons lecteurs on a des qualités que l'on peut facilement discriminer, avec Orpheus elles sont impossibles à discriminer les unes des autres car tous les paramètres du son vont ensembles.
ça ressemble presque à du SACD avec un poil moins d'espace, un sur-aigu, les harmoniques du violon par exemple, un peu moins ciselé et moins libre, mais l'exploit est là : des algorythmes bien calculés peuvent refabriquer ce qui est manquant à partir de pas grand chose. Quand ils sont bien mis en oeuvre dans un environnement mécanique et électronique analogique de grande qualité.
Alain