» 08 Avr 2004 17:06
Juste une petite réaction au sujet de la définition de "dynamique".
Je scinderai ce terme en deux catégories :
- macro dynamique
- micro dynamique
macro dynamique : c'est, pour moi, du bas de ma toute petite expérience audiophile (mais un peu plus dense connaissance de la musique), en gros, la différence entre le plus faible et le plus fort. Ce qui va faire, en effet qu'un explosion orchestrale scotche l'auditeur...
Au niveau musical, elle sera garante, en partie, de la bonne retranscription du tempo, des sensations musicales "physiques".
micro dynamique : c'est la capacité à retranscrire et différencier les niveaux intermédiares, même très proches. C'est, pour moi, un paramètre essentiel, parce qu'il est garant de la bonne reproduction du rhytme, du "groove" (désolé, c'est pour moi le terme le plus parlant).
Une bonne micro dynamique est aussi garante de l'implication de l'auditeur tout au long du morceau puisqu'il pourra suivre les progressions voulues par le musicien. Il ne sera pas uniquement scotché sur les forte, mais à l'affut du passage du pianissimo au piano, du meso forte au forte....
Pour moi, les deux sont importants.
Disons qu'il faut un bon équilibre des deux.
Trop de macrodynamique mais pas assez de micro donne une écoute démonstrative, trés flatteuse au premier abord mais binaire, caricayurale et fatigante à la longue : fort pas fort, un coup j'ai mal aux oreilles (je caricature...), un coup j'entends plus tout ce qui se passe et j'ai envie de monter le son.
Trop de microdynamique et pas assez de micro donnera une écoute tassée et finalement lassante. Peut être entendra-t-on très bien tous les détails, même ceux qui sont, en réalité à peine perceptibles. Les détails c'est important pour le réalisme mais ils doivent rester à leur place : des détails...
C'est un équilibre que je trouve bien respecté, par exemple par mon Cambridge D500SE, qui a, certes, sur d'autres points de vue, des défauts...