chicken run a écrit:ajds a écrit:PMIX a écrit:C'est tout de même plus complexe que ça.
Bien sur, dans la reproduction des graves il y a d'autres facteurs comme :
- la capacité en courant de l'alim
- le comportement sur charge complexe
- le type de découplage CC
- la rotation de phase associée
- ....
Bah tant qu'on y est tu peux développer tout ça... s'il te plait ?
Parce que c'est du petit chinois pour moi
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capacité en courant de l'alim : le grave est la section qui demande le plus de puissance, l'ampli doit donc être capable de fournir suffisament de courant pour alimenter cette section. L'idée ici est de garder une tension de sortie invariable en fonction de l'impédance et donc de moduler le courant nécessaire en fonction de la charge.
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comportement sur charge complexe : les amplis sont communément mesurés sur charge purement résistive, hors une enceine est une charge electrique complexe composée d'une résistance, d'une capacitance et d'une inductance. Selon la technologie de l'ampli (tubes, transistors, numérique) et le design (transfos de sortie ou pas, type d'alimentation, schéma final de l'étage de puissance) et enfin la capacité de l'alimentation, l'ampli va suivre ou pas. Le problème des impédances complexes c'est que le courant et la tension sont déphasés (il ne sont pas synchrones pour essayer de donner une image compréhensible). La relation classique de puissance P=UI valable pour les circuits à courant continu s'exprime alors en régime aternatif sur charge complexe comme P=UI*Cos(Phi) ou Phi est le déphasage entre courant et tension. Les répercussions sur l'ampli sont complexes et peuvent aller, pour un ampli très mal conçu et une charge torturée, jusqu'a la mise en oscillation de l'étage de puissance.
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le type de découplage CC : la plupart des amplis de puissance sont découplés par rapport au courant continu. Typiquement un condensateur est inséré à l'entrée pour éviter que le courrant continu passe. Cela évite, par exemple, d'envoyer 200Watts continus sur l'enceinte (ce qu'elle n'apprécierais vraiment pas) en cas de problème sur la source. D'autre designs mettent ausi un condensateur en sortie. D'autres ne mettent pas de condensateurs du tout et donc laissent passer le courant continu, c'est ce qu'on appelle les amplis à couplage direct.
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la rotation de phase associée : le découplage par condensateur vu plus haut implique une rotation de phase dans le grave. La phase des fréquences graves va varier selon une courbe précise, par exemple on aura +40° à 20Hz, +30° à 40Hz, ect. Cette rotation de phase va interagir avec celle provoquée par le filtre des enceintes et avec la pièce d'écoute selon le positionnement des enceintes et les noeux de résonnance de la pièce. Les amplis numériques et les amplis à couplage direct n'exibent pas ce genre de phénomènes. Le problème c'est que la plupart des enceintes sont conçues dans l'idée que l'ampli déphase, il faudra donc recrer artificiellement ce défaut pour obtenir la sonorité originellement voulue par le constructeur de l'enceinte ! Typiquement, Sony a développé un DSP spécifique pour recrer le phénomène en numérique.