vincent128 a écrit:Powerdoc a écrit:Je m'etonne que personne ne se risque à demonter sa thèse scientifique.
Ca s'appelle inverser la charge de la preuve !
[...]
+1, c'est un grand classique du genre.
Powerdoc, puis-je savoir en quoi tu trouves sa thèse
scientifique? si tu lis bien, tu verras qu'il y a des mots scientifiques dedans, mais de science, point. Nada.
D'abord il s'agit de présenter un problème qui n'est ni avéré, ni décrit en termes quantifiables par la science:
"les fluctuations de la musicalité en Hi-Fi". Difficile de faire plus vague, chacun peut avoir sa définition. Demande à un acousticien ce qu'est
"une fluctuation de la musicalité", connait pas m'sieur désolé! Ca va être difficile ensuite pour vérifier de façon scientifique qu'on y remédie...
Ensuite, sans se décourager par le flou du problème, s'il y en a un, il faut désigner un coupable qui fasse sérieux, si possible invisible et peu connu du mélomane moyen, en l'occurrence les gros ions de l'air.
Puis on invente de A à Z (puisqu'il n'y a pas de références biblio) une théorie de perturbation des fronts d'onde sans aucun fondement scientifique: ni simulations, ni mesures, rien.
Là le comble de la pseudo-science est atteint puisque depuis 4 ans que ça dure, il y avait sûrement moyen de monter une manip mettant en oeuvre HP/tube d'air avec et sans ions/micros/mesures, pour voir si oui ou non il y a une déformation des fronts d'onde à cause des ions ou pas, à partir de quelle concentration - s'il y a déformation - , quelle est la taille d'ions concerné le cas échéant, et pourquoi pas alors les aérosols et autres poussières en suspension bien plus gros que les gros ions, etc...
On parsème toutefois l'article de choses justes et très précises copiées sur des bouquins, comme la taille des ions mis en accusation (Pierre Johannet s'était d'ailleurs planté là-dessus sur le Diapason 2004, à peu près la seule chose vérifiable de l'article...), un peu comme le prestidigitateur qui demande à quelqu'un de faire attention à bien mélanger le paquet de carte, plusieurs fois, alors qu'il a déjà effectué le plus gros de son tour.
Parler d'ions particuliers, les ions
Langevin participe de ce même artifice, on a du mal à imaginer qu'un ancien chargé de recherche à EDF cite ce type d'ions "comme ça", c'est sûrement qu'on a du cogiter et expérimenter quand même...
Enfin, on construit une machine qui agit d'une façon ou d'une autre sur le coupable présumé, mais de façon mal décrite, changeante et parfaitement invérifiée. Là encore quand on lit en page 38 que l'engin récupère une onde, l'amplifie et la ré-émet, on pourrait croire qu'il y a une possibilité de mesure qui met en évidence cette émission, ben non. Même pas tenté, de l'aveu même du complice de Johannet qui sévit sur delphi, Pascal Tantin, ingénieur EDF en activité.
En résumé, on a une machine dont on ne sait pas si elle agit vraiment sur le responsable d'un problème qui n'est pas bien défini.
Je repose donc ma question powerdoc: en quoi trouves-tu cette thèse scientifique?