vinyl: la qualité du pressage

» 08 Mai 2007 20:48

vintageworld a écrit:En pop/ rock les pressages US écrasent les Allemands.

Il est vrai pour avoir quelques pressages US, ils sont hallucinants. mais surtout plus chers.D'ailleurs j'aimerais bien écouter "Money" étiquette jaune Harvest.

» 08 Mai 2007 21:29

L'écart le plus dingue est entre le pressage européen de "rock & roll animal" de Lou Reed et son équivalent US.

» 08 Mai 2007 22:35

Donc apparemment préférer les pressage US aux européens. Et qu'en est-il des pressages "autres" qu'on peut rencontrer (Japon, Corée, URSS, Amérique du Sud, ...) ? Faut-il laisser tomber ou il y a de bonnes surprises???

» 08 Mai 2007 22:56

patcdc a écrit:Donc apparemment préférer les pressage US aux européens. Et qu'en est-il des pressages "autres" qu'on peut rencontrer (Japon, Corée, URSS, Amérique du Sud, ...) ? Faut-il laisser tomber ou il y a de bonnes surprises???

J'ai un pressage japonais en Jazz (mono) de très bonne qualité, mais que j'aimerais comparé au pressage US.
Par j'ai aussi contre un enregistrement japonais de 1964 allucinant.

» 09 Mai 2007 15:03

La légende raconte que les pressages japonais étaient supérieurs aux autres car ils contenaient un produit magique à la fabrication qui était cancerigène.

» 09 Mai 2007 20:22

Pourquoi associer un pays avec une qualité de pressage ? Dit-on que les lecteurs de CD américains sont meilleurs que les lecteurs de CD européens, ou que les lecteurs de CD allemands sont meilleurs que les autres ?

Chaque studio, chaque ingénieur et chaque usine sortira un résultat différent.

Il y aurait un sens à parler de la qualité d'un couple studio de mastering + usine, mais à mon avis, dans un pays donné, on trouvera toujours des bons et des mauvais pressages.

pec a écrit:Alors que les seconds sont bien entendu exempts des usures et marques du temps, j'ai l'impression que les premiers sont plus dynamiques, plus amples, avec des timbres plus caractérisés ... et surtout font passer plus d'émotion !

Est-ce bien réel ou seulement subjecif ? ( association psy au crachotis des anciens + perte sur l'extrême aigu ?) ... et sinon, quelle explication ?
La technique de pressage a-t-elle été modifiée ? Le repiquage est-il passé par une phase numérique ? ( (ce qui expliquerait cette perte d'émotion ...)...

Les facteurs pouvant mener à un son différent sont les réglages à la gravure, à l'usine (compression, réglage d'aigus, gain, espacement des sillons, emplacement sur la galette, rapport à la vitesse linéaire de défilement), sans doute l'état du moule (premier ou dernier pressage issu du même moule), peut-être la qualité de fabrication du vinyle (homogénéité, composition), certainement le centrage du trou (le diapason change de hauteur à chaque seconde), et à coup sûr l'usure du disque (tout neuf ou écouté cinquante fois).

» 09 Mai 2007 20:42

Pio2001 a écrit:Pourquoi associer un pays avec une qualité de pressage ? Dit-on que les lecteurs de CD américains sont meilleurs que les lecteurs de CD européens, ou que les lecteurs de CD allemands sont meilleurs que les autres ?

Chaque studio, chaque ingénieur et chaque usine sortira un résultat différent.

Il y aurait un sens à parler de la qualité d'un couple studio de mastering + usine, mais à mon avis, dans un pays donné, on trouvera toujours des bons et des mauvais pressages.

pec a écrit:Alors que les seconds sont bien entendu exempts des usures et marques du temps, j'ai l'impression que les premiers sont plus dynamiques, plus amples, avec des timbres plus caractérisés ... et surtout font passer plus d'émotion !

Est-ce bien réel ou seulement subjecif ? ( association psy au crachotis des anciens + perte sur l'extrême aigu ?) ... et sinon, quelle explication ?
La technique de pressage a-t-elle été modifiée ? Le repiquage est-il passé par une phase numérique ? ( (ce qui expliquerait cette perte d'émotion ...)...

Les facteurs pouvant mener à un son différent sont les réglages à la gravure, à l'usine (compression, réglage d'aigus, gain, espacement des sillons, emplacement sur la galette, rapport à la vitesse linéaire de défilement), sans doute l'état du moule (premier ou dernier pressage issu du même moule), peut-être la qualité de fabrication du vinyle (homogénéité, composition), certainement le centrage du trou (le diapason change de hauteur à chaque seconde), et à coup sûr l'usure du disque (tout neuf ou écouté cinquante fois).

Tu as tout à fait résumé les tenants et aboutissants du fait de la piètre ou bonne qualité d'un vinyl.
Pour avoir déjà une bonne collection, j'ai pas mal d'album en double, les pressages français pour les avoir achetés neufs chez les disquaires et les pressages allemands car travaillant moi-même depuis 15 ans pour eux j'ai souvent l'occasion d'en acquérir.
A croire qu'outre-rhin ils sont plus pointilleux et là je parle de pop/rock.
Pour ce qui est du Jazz par contre j'ai des enregistrements formidables français des années 50/60.

» 09 Mai 2007 23:18

Ne pas oublier de mentionner avec quelle bande master (1ère ou de n'ième génération) le vinyle en question a été produit.
Là aussi les différences peuvent être sensible.

» 09 Mai 2007 23:18

Mais que pensez-vous des rééditions actuelles d'enrégistrements anciens, classiques ou jazz ?
.... Ca a toute l'apparence de la qualité (180 ou 200gr, belle pochette cartonnée reproduction d'époque ...), mais à l'écoute, je reste souvent un peu sur ma faim.

J'avais lu qqpart, sans doute sur le net, qu'en fait certaines de ces rééditions passerait par une étape "numérique", alors que le purisme voudrait que l'on reste en analogique sur toute la ligne, idéalement en passant le plus directement possible de la bande mère d'origine au moule.

Si cela est vrai, et si l'on admet que le passage par le numérique appauvrit le message, donc l'émotion musicale, comment peut-on distinguer cestypes de rééditions entre elles ?

Cordialement,
PE.

» 09 Mai 2007 23:40

pec a écrit:Mais que pensez-vous des rééditions actuelles d'enrégistrements anciens, classiques ou jazz ?
.... Ca a toute l'apparence de la qualité (180 ou 200gr, belle pochette cartonnée reproduction d'époque ...), mais à l'écoute, je reste souvent un peu sur ma faim.

J'avais lu qqpart, sans doute sur le net, qu'en fait certaines de ces rééditions passerait par une étape "numérique", alors que le purisme voudrait que l'on reste en analogique sur toute la ligne, idéalement en passant le plus directement possible de la bande mère d'origine au moule.

Si cela est vrai, et si l'on admet que le passage par le numérique appauvrit le message, donc l'émotion musicale, comment peut-on distinguer cestypes de rééditions entre elles ?

Je ne suis pas spécialiste (sinon je n'aurais pas relancé le topic) mais dans le domaine du classique et du jazz j'ai entendu dire que la maison d'édition est pour beaucoup dans le rendu final. Déjà au niveau du CD il y aurait une énorme différence entre une maison x ou y et une maison spécialisée dans le domaine (Lesquelles par contre... je suis infoutu de le dire). On peut peut-être se fier à ça pour le vinyl.

» 10 Mai 2007 0:35

j'ai reçu aujoud'hui le dernier clapton/jj cale en double lp pressage 180 grammes, les écouterai demain.

» 10 Mai 2007 2:12

J'ai un pressage 180 g pas spécialement audiophile et particulièrement mauvais. Gravé trop fort (c'est Photek - Modus Operandi).
Il est toutefois possible que ma cellule sorte si haut que l'entrée photo soit écrêtée. C'est une Stanton Trackmaster, et l'entrée photo, pourtant sur aimant mobile sort nettement plus fort que le lecteur de CD !

En règle générale, je n'ai pas entendu parler de pressages audiophiles ratés.

Pour ce qui est du transfert, une copie directe de bande mère à moule est physiquement impossible. il faut passer par une ligne à retard, généralement numérique, car le pilotage du burin nécéssite une lecture à l'avance de la bande mère, afin d'anticiper l'espacement des spires, pour ensuite une gravure en retard.

Les usines spécialisées en éditions audiophiles se sont toutefois procuré d'anciens magnétophones permettant d'éliminer toute étape numérique dans la gravure moyennant la bonne vieille méthode du trasfert en temps réel sur une seconde bande analogique relue avec un léger retard grâce à un mécanisme spécial.