Il est clair que je ne critique pas la qualité sonore du 47 lab : jamais entendu. Ni le schéma : pas compétent (m'enfin là, avec les cables enceinets de 0.4 mm² je révise mes fondamentaux
). J'observe juste que cet engin minimaliste n'est évidemment ni compliqué ni couteux à concevoir comme à fabriquer, du fait des OEM massivements utilisés, et de la qualité visuelle des matériaux.
A la louche, il est
vendu entre 50 et 200 fois son prix de revient. Un record. Et comme il est très proche d'un lecteur CD hyper basique (genre minichaine), il est facilement à la portée du rédacteur que si le prix est 50X à 200X supérieur, le son a en revanche des chances d'être très proche. Au moins il peut se poser la question. Qu'une revue esquive sciemment cette question lui fait déja perdre toute crédibilité mais, ce qui est encore plus génant, c'est de la dissimuler ou tout au moins de l'entourer d'un brouillard diffus sur le thème "
philosophie minimaliste " (ndr : euh...comme Sanyo ?),
sonorité remarquable (ndr : euh ...comme Sanyo ?).
Je partage la remarque d'Haskil.
Subjectivisme débridé, amateurisme, tout ça est bien vrai, bien plus à mon avis que le soupçon de corruption de ces revues par les marques (je vais y venir), mais ça ne répond pas pour autant à la singularité du traitement de certains cas pathologiques.
Un exemple me frappe. On a déjà vu, avec Icos ou bien Goldmund, mais aussi Yamaha et Marantz (et oui !), qu'on pouvait découvrir des entrailles d'autres appareils, ou l'usage massif d'OEM, ou un facadisme, moyennant pourtant une augmentation très importante du prix, voire spectaculaire, par rapport à la base utilisée. Yamaha vend ainsi un Blue Ray Panasonic à 400 € rebadgé Yamaha à... 1000 €. Marantz produit un tuner à 1000 € dont les entrailles sont celles de son modèle d'entrée de gamme (270 €) et de toute façon il s'agit, pour la tête FM, d'un OEM présent sur les Gammes AV de plusieurs marques japonaise, mais aussi sur les Tuner Cyrus et j'imagine bien d'autres.
La NRDS l'a fait remarquer pour Yamaha et Marantz, en suggérant - c'est assez rare pour être souligné - que l'achat n'était pas justifié. Normal. Et pourtant Yamaha ou Marantz ne sont pas trop coutumiers du procédé, pratiquent un placement marketing au sein d'une gamme complète (ce n'est aps une excuse) et ils sont des annonceurs réccurents de la revue.
Mais 47 Laboratory, ou même Goldmund, Cyrus, Icos (et bien d'autres ...) sont épargnés alors qu'ils s'agit d'annonceurs plus marginaux, voire presque inexistants (47 lab ?) et que le procédé prend chez eux de l'ampleur .On pointe donc une différence de traitement, de surcroît paradoxale si on imagine que la protection des annonceurs est le seul but de ces revues. Je peine à me l'expliquer sinon que la NRDS pense que ses lecteurs ne souhaitent pas entendre celà. Ainsi lecteurs et rédacteurs se mèlent dans un même bruit de fond. C'est assez troublant.