zeroundemi a écrit:Notre audition ne va pas au delà de 20 000 Hz (voire moins
) cependant j'entends une différence sur les attaques de sons (percussions, cordes pincées, etc.) entre un ampli limité à 30 kHz et un autre à 200 kHz
Difficile de tirer une conclusion à partir d'une écoute en environnement non controlé. On peut émettre des hypothèses cependant :
- la réponse en fréquence de l'ampli limité commence à chuter de manière significative dans le spectre audible.
- certains amplis dont la réponse en fréquence n'est pas limitée omettent des composants importants pour la stabilité. Ils peuvent se montrer instables avec certaines enceintes, ou même certains cables d'enceintes ésotériques, et fonctionner de manière dégradée.
LCD 31 a écrit:oui, a partir d'une certaine fréquence, c'est comme s'il n'y avait plus de cr ... mais je n'ai jamais dit que le taux de cr était constant en fréquence, et c'est d'ailleurs un problème qui fait que les perfs se dégradent plus rapidement en fréquence quand il y a bcp de cr !...
Tu vois le verre à moitié vide
Je vois ça dans l'autre sens : les performances à basse fréquence s'améliorent plus il y a de CR. Alors autant en profiter!
LCD 31 a écrit:il s'agit du mode de mesure :
- en régime permanent on travaille dans le domaine fréquentiel en faisant glisser la fréquence,
- tandis qu'en régime transitoire on est dans le domaine temporel ...
(la transformé de Fourier permet de passer d'un domaine à l'autre)
Tout à fait d'accord. Pourquoi alors opposer ces deux domaines, puisqu'ils sont équivalents?
LCD 31 a écrit:Si tu veux que les deux transistors conduisent sur l’alternance complète, il faut donc un courant de repos de 3.5 A (et non pas la moitié !).
[...]
Ce serait vrai dans le cas d'une classe A "single-ended", c'est à dire utilisant un suiveur alimenté par une source de courant constant. Une configuration push-pull est dans la pratique privilégiée, elle divise le courant de repos nécessaire par 2 : une polarité peut débiter 2 fois le courant de repos avant que la polarité opposée ne se bloque.
La résistance thermique entre jonction et radiateur est de l'ordre de 1°/W pour un boitier TO3 ou TO264 et son isolateur. L'élévation de la température de jonction est donc modeste avec 20W à dissiper. Une autre contrainte apparaitra avant que la température limite de la jonction soit atteinte : la température du radiateur, qui doit rester raisonnable aussi bien pour les composants environnants que pour les mains des passants.
Dans les réalisations commerciales de 2x50W en classe A, je peux te donner l'exemple du KSA50 de Krell. Il utilise deux paires de transistors seulement...
zeroundemi a écrit:De nombreux amplis différents, ceux que je possède et ceux prêtés par des amis, sur la même installation, par exemple le FirstWatt F5 (200 kHz suivant N. PASS) ou un SET 845 de puissance quasi identique (je vais pas chipoter si c'est 26W ou 27 W suivant le taux de distorsion que je mesure - et donc que j'accepte. La puissance du F5 peut être modifiée dans les mêmes proportions par réglage du bias)
Il y a de nombreuses différences possibles. A commencer par l'impédance de sortie du SET, qui est probablement élevée. Associé à une enceinte d'impédance non constante, leur réponse en fréquence ressemble à une montagne russe, et suffit à les faire sonner différemment
frgirard a écrit:Si j'ai compris : "Il conviendra donc de choisir un circuit rapide avec un grand Slew rate pour éviter la déformation des signaux. " plus la valeur est grande et mieux c'est ?
Oui mais (
) à condition que cela ne se fasse pas aux dépends d'un autre paramètre plus important.
Le papier de Cordell que j'ai cité sur la page précédente discute des valeurs de slew rate nécessaires. Elles sont peu élevées et triviales à satisfaire.