Casa121070 a écrit:tenia54 a écrit:sasuke13 a écrit:Il ne sagit pas de copies mais plutot de blu ray reconditionnés.
Voilà. Et encore, parfois, c'est tout simplement l'utilisation de plusieurs films plastiques par le fournisseur. Chez Criterion, j'en ai déjà vu 3 différents, et je suppose qu'ils ont simplement 3 qualités de film qu'ils alternent pour faire jouer les prix des fournisseurs.
Je me rend compte des économies faites sur les emballages , mais la j'avais pratiquement un emballage céllophane alimentaire .
Beaucoup d'éditeurs font reconditionner les produits à remettre dans le circuit, suite à la fin d'une promo par exemple (retrait d'un flyer, suppression du fourreau pour passer en opération 3 pour 30€, etc). On passe alors plutôt au rétractable (c'est l'impression de film "alimentaire" mentionnée). Plus rares sont les cas de reconditionnement où initialement le boitier est abîmé mais pas son contenu (jaquette, disque, etc). Cette mise sous rétractable est souvent effectuée manuellement : déconditionnement et ré-assemblage étant plus rapidement gérés sur un même dock.
Néanmoins il y a aussi des produits qui ne peuvent pas être mis sous cellophane "en X" pour des raisons techniques (épaisseur, forme, etc). On peut citer des exemples à la pelle : taille d'un coffret, un étui ou Steelbook avec embossage, etc. Le produit aura en rayon un peu plus d'impact au toucher avec un rétractable, qu'avec un cellophane. Ce dernier est plus "aéré" et épouse moins les formes (on se croirait dans une pub Aubade
). Si on prend le cas d'une édition Blu-ray 3D, avec deux disques en face to face dans le boîtier + DVD en pochette papier insérée en sus, pas trop le choix : le produit est assemblé manuellement et donc souvent mis sous rétractable.
Bon maintenant on peut aussi faire de la cellophane "en X" manuellement, mais on va rester simple (et garder les principes de base) car c'est le week-end quand même
.
Enfin pour ce qui est de faire jouer les tarifs des fournisseurs, la compétition ne se fait pas sur la mise sous film.
Le poids de ce poste est tout relatif, et (à qualité égale) le tarif similaire pour ne pas dire identique chez la plupart des prestataires.
PS concernant un autre post : le blister pour sa part est lui rigide, donc différent (il est plutôt question de coque plastifiée
)
portenawak a écrit:Le surcout du pressage en France est faible à mon avis pour les éditeurs par rapport au délai de transport d'une production en Chine qui créer des contraintes logistiques importantes sans parler des risques de copies sur place....
Exact, avec le confort de gestion en plus.
Si problème : bonjour le customer service/réactivité (horaires, etc).
portenawak a écrit:Le plus cher étant l'authoring.
En DVD les tarifs d'authoring se sont bien écroulés depuis l'âge d'or.
Pour le BD, tout dépend du volume pressé et de la complexité du travail (menus, animations, etc).
Le langage et la complexité sont différents avec des investissements (solution pro) aussi plus coûteux.
Pour faire simple, concernant un titre pressé de 3000 à 5000 pcs les coûts d'authoring & de pressage BD sont (à date) grosso modo comparables.
Étant entendu qu'on ajoute les coûts fixes dans le calcul de base (glassmaster, clé AACS, royauté par Blu-ray pressé).
Au delà, le pressage fait pencher la balance tarifaire en sa défaveur - l'authoring devenant alors minoritaire.
Cet exemple pris concerne un éditeur vidéo indépendant, car pour une major : c'est différent.
Les volumes pressés ventilent grandement les coûts fixes (et les frais AACS sont calculés différemment).
Là encore, vu les volumes, l'authoring devient en général une part minoritaire des coûts engendrés (duplication, distribution, marketing, etc).