Cet immigré tchèque ne disposait que de très faibles revenus et il avait fait appel à un de ses compatriotes travaillant chez l'importateur belge d'une grande marque japonaise de haute-fidélité pour pouvoir acquérir une paire d'enceintes à prix réduit. Il se retrouva, donc, dans un show room où l'écoute débuta par le modèle le meilleur marché de la gamme. La démonstration ne fit appel qu'à un unique disque de clarinette dont mon ami n'avait pas vu la pochette. Le résultat sonore proposé par la première paire le laissa de marbre. Il en fut de même pour les autres modèles présentés par ordre croissant de prix jusque, y compris, le produit le plus cher de la gamme courante. En désespoir de cause quelqu'un eut l'idée de mettre en œuvre un ancien modèle équipé d'un woofer de 30cm et dont le médium et l'aigu faisaient appel à deux pavillons de dimensions différentes. L'engin n'avait connu aucun succès commercial et l'unique paire parvenue sur le sol belge trainait dans un coin, cachée sous une couverture de protection. Aussitôt branchées mon ami s'écria : "Mais c'est Brymer qui joue!"
Et j'ai perso assistée à une écoute en magasin en compagnie d'une chanteuse classique expérimentée. Elle trouvait l'écoute très neutre et naturelle. Moi je la trouvé colorée, trop belle, systématique.
C'était sur des enceintes dont les mesures font peur. Des petites linn.
Me méfie de l'argument d'autorité moi. Les artistes sont aussi influençables que nous.