Présentation :- Ce projecteur intègre un panneau DLP unique de 0,65" et de génération DC3. Par rapport au panneau de dernière génération ( DC4 ), le DC3 est pleinement maîtrisé par les intégrateurs depuis sa sortie en 2005 et présente l'avantage de générer un niveau de bruit plus faible comparé au DC4. En revanche, le taux de contraste natif du DC3 est inférieur à celui d'un DC4 ( 8% ), le contraste intra image étant déjà excellent.
- Ce vidéo projecteur combine une fréquence de rafraîchissement maxi de 360hz ( JVC et Optoma sont à 120hz, Sony à 240hz, Epson et Panasonic à 480hz ) ainsi qu'une roue chromatique 6 segments ( RVBRVB ) qui tourne à 4X la vitese normale.
- Le vidéo projecteur est compatible avec un signal sur 12 bits par couleurs primaires mais attention aux longueurs de câbles HDMI ( restez en dessous de 10m ).
- interpolation d'image : c'est la puce trident PNX 5130 qui s'occupe du traitement d'image et de son interpolation ( appelée FRC chez Mitsubishi ). Le système FRC du HC78000 est une spécification luxe du chipset PXN5130 de Trident Microsystems. La version standard est sur le HC9000. Mitsubishi a donc profité de son expérience du HC9000 pour améliorer leur système d'interpolation.
- Luminosité : elle est annoncée à 1500 lumens au mieux de sa forme.
- Contraste : Le taux de contraste est annoncé à 30 000:1 avec l'iris dynamique d'activé, le contraste ANSI est de 700:1. Pour rappel, le contraste ANSI du Panasonic AT5000 est à 450:1, le JVC-X3 est à 400:1, l'Epson TW5500 est à 500:1, le Sharp Z17000 est à 450:1 et le Sony HW30es est à 350:1. Tout cela pour dire que le contraste intra image est largement suffisant, offrant une dynamique d'image appréciable. Cet appareil n'est pas équipé d'un iris fixe mais possède un iris dynamique réglable sur 3 positions. Selon Mitsubishi, l'iris dynamique en position maxi permet d'atteindre le niveau de noir maximum autorisé sur un panneau DLP DC3.
- Les lunettes 3D ne sont compatibles avec aucun autre modèle puisqu'elles fonctionnent à des fréquences supérieures au 120 hz habituel ( 99% des lunettes 3D actuelles fonctionnent à 120hz quelle que soit la fréquence interne du vidéo projecteur avec lequel elles sont appairées ). Mitsubishi a dû, pour profiter des temps de réponses ultra rapides des panneaux DLP ( temps de réponse minimal de 0,3ms au lieu de 2,8ms au mieux sur les technologies LCD, SXRD et DILA ), augmenter le fréquence de fonctionnement des lunettes 3D. Ces lunettes exploitent donc des cristaux liquides fonctionant à très haute vitesse ( technologie propriétaire brevetée ) pour afficher une image exempt de scintillement et de ghosting, avec une perte de luminosité limitée. La séquence d'affichage d'une image 3D est la suivante : RVBRVB oeil gauche, puis RVBRVB oeil droit puis obturation ( 0,3ms ). les lunettes sont les plus lourdes du marché ( 92gr quand les concurrents affichent un poids entre 40gr et 60gr ). Elles exploitent des piles CR2032 ( 4euros pour 70 heures de durée de vie ) et ne peuvent donc pas être rechargées par USB. Le tarif d'une paire de lunette est de 180 euros. Il est évident que c'est rédhibitoire pour celui qui doit s'équiper pour une famille complète car avec 5 paires, on est déjà à 900 euros ... c'est malheureusement le prix à payer pour une 3D cinéphile sans défaut. Bien évidemment Mitsubishi ne produit pas ces lunettes et ont eu du mal à tirer les prix vers le bas. On peut cepedant compter sur le fait que Mitsubishi commercialise un modèle de lunette plus légèr avec un design moins massif et des coûts de fabrication plus réduits dans les mois à venir.
- L'emetteur externe 3D est vendue avec l'appareil et génère un signal puissant dans toute la pièce. En contrepartie, on regrettera simplement que le câble qui relie l'émetteur 3D externe au vidéo projecteur ne soit pas plus long ( 1m ).
- La télécommande IR est retro éclairée et extrêmemnt simple d'utilisation. On y retrouve l'ensemble des options du menu image ce qui évite de retourner dans le menu à chaque fois. J'aurais apprécié une luminosité des touches plus forte mais je suppose que cela permet de préserver les piles.
- Le vidéo projecteur est quasimment inaudible en terme de bruits ( en mode éco ). Dans ce mode, la durée de vie de la lampe est accrue ( 5000 heures ). En mode lampe haut, le bruit augmente pour atteindre les 36Db et la durée de vie de la lampe passe à 3000h.
- Enfin, la garantie est de 3 ans pour le vidéo projecteur avec 2 ans pour la lampe.
Mise en place :- Le zoom et la mise au point ne sont pas motorisé tout comme le lens shift. Le lens shift uniquement vertical a une amplitude qui varie en fonction de la position du zoom ( entre 10% et 30% ). De plus, cette amplitude n'est pas centrée autour de l'axe de l'objectif mais déporté au dessuss. Vous avez donc le choix entre la position posé sur une table basse ( dans ce cas, l'axe de l'objectif doit être en dessous deu bas de l'image projettée ) ou la position renversée au plafond ( dans ce cas, l'axe de l'objectif doit être au dessus du haut de l'image projettée ).
- La mise en place est assez simple, j'ai joué du Lens shift vertical pour caler mon image, je suis d'ailleurs au maximum de ce Lens shift vertical ( le projecteur est donc en position plafond, l'axe de l'objectif placé à 22cm au-dessus du haut de l'image projetée ). Le zoom est réglé manuellement à mi course ( le VP est à 3,7m de l'écran ), le focus est réglé manuellement.
Pré-Calibration :- La sonde eye one display 3 pro (version réétalonnée ) et le logiciel Chromapure ont été utilisés.
- Tout d'abord voici les températures de couleurs disponibles dans le menu utilisateur.
moyen : mesuré à 6584K ( 6500K selon la notice ).
bas : mesuré à 5555K pour ( 5800K selon la notice ).
haut : mesuré à 8025K pour ( 9300K selon la notice ).
haute luminosité : non mesuré mais largement en dehors de la norme visiblement.
3D : non mesuré mais largement en dehors de la norme visiblement sans les lunettes 3D.
- Voici les moyennes de gamma et delta E obtenues en fonctionn des modes gamma disponibles dans le menu utilisateur :
Mode Cinema : gamma de 1,96 avec un delta E moyen de 3,2
Mode 2.0 : gamma de 1,78 avec un delta E moeyn de 6
Mode 2.1 : gamma de 1,88 avec un delta E moyen de 4,7
Mode 2.2 : gamma de 1,95 avec un delta E moyen de 3,4
Mode 2.4 : gamma de 2,11 avec un delta E moyen de 3,4
- J'observe un excellent niveau en sortie de carton en ce qui concerne la température de couleur sur son réglage "moyen", le gamma et delta E sur les réglages "Cinéma", "2.2" et "2.4".
- Le niveau de blanc peut être un poil juste si vous cherchez les 14 Foot Lambert minimal avec la lampe en mode bas. En mode haut, aucun problèmes.
Post-Calibration :- J'obtiens un gamma moyen de 1,97 ( non linéaire voulue ), une température moyenne de 6507K et un delta E moyen de 0,5.
- La valeur de blanc est mesurée à 16,78 Foot Lambert ( mode lampe haut ) ce qui me donne un peu plus de 600 lumens en tenant compte de mon contexte de projection.
- Voici comment le menu image est utilisé à ce jour :
- Voici comment la température de couleur est ajustée :
- Voici mes réglages dans le CMS :
- Voici comment le gamma a été ajusté :
2D : points positifs :- C'est un des premiers DLP ( de ce niveau de tarif ) qui donne une image aussi appaisante, clairement orientée "cinéma", certes moindre que les JVC mais on se rapproche de ce que j'ai ressentis avec le sony HW30es. Les progrès sont visibles pour un DLP qui offe désormais une image beaucoup moins numérique ( comme sur le panasonic par exemple qui lui est trasmissif ).
- La luminosité est bien présente même après calibration. Malgré le fait que ma pièce ne soit pas dédiée à la vidéo projection, j'obtiens une valeur > 16 foot Lambert pour la mesure du blanc ( soit plus de 600 lumens dans mon contexte de projection ) avec la lampe en mode haut. Cela permet de ne jamais être ennuyé par un manque de luminosité quelconque y compris en semi pénombre . Si votre pièce est fortement éclairée naturellement, vous pouvez toujours utiliser le mode "Dynamique" pour obtenir la pleine puissance de la lampe, c'est à dire 1500 Lumens ( toujours si la lampe est en mode haut ). Ce vidéo projecteur est parfaitement adaptée pour des tailles d'images allant jusqu'à 2,8m maximum. Au delà de 3m, même avec la lampe en mode haut, vous n'obtiendrez pas les 14 Foot Lambert recquis.
- Sur un signal HD ( satellite HD, Blu-Ray, TNT HD, ... ), le traitement vidéo est parfaitement maîtrisé, l'image est étonnament propre, je n'ai pas réussit à mettre le vidéo projecteur en défaut y compris sur du DIVX de base. J'ai pourtant passé de nombreux extraits de films connus pour leur niveau de bruit et bien nada, c'est propre de chez propre ! Aucun phénomène de solarisation, de macro blocking, pas de blurring, l'effet mosquito est parfaitement réduit au minimum. Sur un signal SD ( satellite, Divx, TNT, ... ) le traitement vidéo est moins efficace que sur de la haute définition. On peut voir un poil d'effet mosquito, un poil de macro blocking ( en cherchant bien quand même ) et autres artefacts liées à la compression MPEG-2. En revanche, il est possible de corriger ces éléments avec le filtre de réduction de bruit aisni que le CTI. Le mitsubishi pardonne moins les images encodées de façon moyenne mais cela reste parfaitement acceptable.
- Le Piqué est excellent comme d'habitude chez Mitsubishi. Les convergences sont parfaites puisque seule la technologie mono DLP permet d'obtenir une déconvergence nulle. L'uniformité est excellente quelle que soit la position du lens shift, vous n'oberverez aucun problème de perte de piqué ou de flou. De plus les lentilles de l'objectif ont subi un traitement UD pour contrôler parfaitement la génération d'aberrations chromatiques. Vous pouvez augmenter le piqué avec un réglage sur 5 positions. Les mires démontrent qu'au dela de la position 2, l'algorithme va commencer à générer des artefacts ( aliasing notamment ), c'est notamment visible sur les lignes verticales ( positions 3 à 5 ) et horizontales ( positions 4 et 5 ) mais aussi sur la mire à damier géométrique ( à partir de la position 3 ). Ceci dit, le piqué est déjà correct en position zéro. Si vous réglez le vidéo projecteur sur la position 2 et que vous avez une source type Oppo 93 avec son réglage de sharpness à 2, vous obtenez une image parfaitement ciselé et piquée à souhait sans aucun shading ni aliasing.
- il faut reconnaître que le FRC se débrouille plutôt bien, il n'y a pas de flou dans les travelling, l'image gardant son naturel quel que soit la dynamique des cènes visibles à l'écran. Aucun effet camescope à noter même avec le FRC règlé au maximum. Le motion flow de Sony qui reste une référence pour certain a désormais un concurrent plus que sérieux. Activé en mode vidéo sur source satellite ( signal natif 576i@50hz upscalé par le décodeur satellite à 1080i@50hz ) les informations qui passent à 50km/h dans le bandeau en bas de la chaîne LCI ne sautillent plus à partir du niveau 2. Rêglé au maximum, c'est très fluide et parfaitement lisible. Par contre attention au décalage image-son qui s'accroît en même temps que l'augmentation du niveau d’interpolation d’image.
- le contraste est bon, notamment avec l'iris dynamique activé. Les noirs sont d'un bon niveaux mais pas du niveau de ceux du jvc voire même du Panasonic, mais on est vraiment pas loin. En revanche, il y a une très bonne dynamique qui apparaît à l'écran entre les zones très sombres et très éclairées, c'est particulièrement flagrant lors du lever de soleil sur le grand canyon par exemple. Cela donne l'impression que l'image "vie" avec un certain peps visible à l'écran.
2D : points négatifs :- En revanche, il y’a des arcs en ciels visibles. Moi je n'en ai pas vu car je n'y suis pas sensible mais une majorité de personne se disant sensible aux AEC en ont vu sur ce VP. Il semblerait que le menu usine permette de jouer avec la fréquence de la roue chromatique pour corriger cet effet désagréable.
- Il y a une fuite de lumière autour de l'objectif. On peut facilement l'observer en affichant une mire noir complet. On observe que cette fuite de lumière se situe sous l'objectfi car le mitsubishi est pour ma part en position renversée ( sur le dos donc ) et la fuite est observable au plafond. Bien évidemment, ce phénomène n'est observable qu'avec le noir le plus complet, et invisible dès le lancement d'un film. Mais il est quand même regrettable qu'à ce tarif, Mitsubishi n'ait pas penser rajouter une pièce en caoutchou autour de l'objectif pour piéger cette fuite de lumière.
- Les menus de l'interface auraient pû être plus ergonomiques. Ils ne sont ni compliqués à utiliser ni illisibles, mais le fait est que l'interface comporte des règles de fonctionnement qui n'apparaissent pas dans le guide utilisateur ( voir la 3D en side by side plus loin ).
3D : points positifs :- En 3D, il est possible d'exploiter un mode dédiée à la diffusion 3D ( non paramétrable ), mais aussi d'exploiter n'importe quel mode d'image 2D avec tous les menus et réglages disponibles, c'est à dire luminosité, piqué, contraste, gamma, temp couleur, mode de diffusion, etc ... . Pour les paramètres purement 3D, il n'y a pas de réglage de parallax et de réglage de profondeur puisque le système mis au point par Mitsubishi est quasimment parfait sur ces points.
- La luminosité en 3D, qui fait tant défaut à certain appareils concurrents, n'est pas un problème avec ce vidéo projecteur. En mode d'image "cinéma" ou "utilisateur" ( calibré donc ), on observe une excellente colorimétrie avec certaine dynamique d'image, mais il est vrai que l'on peut ressentir un manque de luminosité lors de certaines scénes sombres. Qu'à cela ne tienne : passez donc en mode "Dynamique" ou mode "3D" pour obtenir un maximum de luminosité. Les ingénieurs de Mitsubishi sont des magiciens, le gamma et la colorimétrie en mode "3D" est parfaitement étudié à ce mode de diffusion et on se retrouve très proche du mode calibré en 2D. Par exemple, sur le desssin animmé Samy, les scènes assez sombres ( quand le pétrole tombe dans l'océan par exemple ), sont parfaitement visibles et détaillées. Les premières mesures ont montrées 370 lumens derrière les lunettes 3D hautes fréquences qui participent pleinement à la qualité de diffusion. En effet, la perte de lumière liée aux lunettes n'est que de 17% ( habituellement de 30% voir plus chez les concurrents ).
- En conversion 2D > 3D à partir d'une source satellite de qualité moyenne, c'est tout simplement hallucinant !!!!! C'est net et fluide, l'effet de profondeur est impressionnant ( et réglable d'ailleurs uniquement en mode conversion 2D > 3D ). Aucun ghosting à l'horizon, je vous annonce sans complexe que c’est le meilleur système de conversion 2D > 3D qui m’ai été donné de voir !! Repassons en 3D issue d'une Blu-Ray.
- le piqué est au rendez vous et aussi bien sur les avants plans que sur les arrieres plans. L'image reste nette sans qu'un flou apparaisse et c'est un regal pour les yeux.
- Le ghosting : Samy est un film d'animation connu pour être impardonnable avec les diffuseurs 3D lié à un parallax très prononcé lors de l'encodage. Et bien je peux vous dire que je n'ai vu qu'un seul ghosting en 1h25 de film : quand le premier piranha apparaît, j'ai eu un doute et j'ai du repasser la séquence une deuxième fois pour bien m'assurer que c'était du ghosting. Sur ce film d'animation, j'ai enfin pû voir des effets de jaillissements et c'est tellement bluffant que j'ai eu une réaction de recul.
- La 3D est parfaitement maîtrisée : sur de nombreux VP lors d'effets de jaillissements il y a souvant une gêne oculaire qui oblige le téléspectateur à "refaire le point" ( soit en plissant les yeux soit en faisant un léger effort pour se concentrer devant l'objet qui apparaît devant soit ). Sur le HC7800, l'image est étonamment naturelle et les objets qui "jaillissent" le fond sans prédominer sur le reste de l'image ( arrières plans et effets de profondeur ) sans obliger le spectateur à faire travailler ses yeux et je trouve que c'est un avantage considérable pour le confort de visionnage. L'avantage immédiat au niveau de l'image est une linéarisation parfaite de l'impression de profondeur. Je dirais même que c'est ce projo qui a la profondeur d'image la plus cohérente devant tous ceux que j'ai pû voir à l'IFA. L'image 3D projettée permet de positionner parfaitement tous les éléments de l'image dans un effet de profondeur d'un réalisme saisissant.
- L'approche de Mitsubishi me semble plus aboutie sur la 3D, comme si les ingénieurs s'étaient focalisés à obtenir un ressentit cinéma lors d'une projection 3D. Les tests de matériels de diffusions parlent souvant d'un effet 3D lorsqu'ils décrivent une projection 2D dont les images offrent beaucoup de matières et ou tous les plans se détachent parfaitement dans l'image. Et bien avec ce vidéo projecteur, cet effet 3D n'est plus une impression mais une réalité tout en conservant la qualité d'affichage 2D. On voit bien que la zone d'effet 3D est concentrée dans une plage qui est parfaitement maîtrisée par Mitsubishi car il n'y a aucun défauts rédhibitoires à souligner dans cette 3D là. Par exemple, le BD de sammy qui est truffé de ghosting quand on le visionne sur d'autres vidéos projecteurs passe parfaitement sur ce HC7800.
- Le FRC ( interpolation d'image ) participe nettement au confort de projection en 3D, je n'ai pas vu de saccades particulières ni d'artefacts en 3D, et le rafraîchissement des images offre un confort et un naturel très proche de ce que l'on peut observer naturellement en mode 2D. A noter que le FRC n'est pas désactivable en 3D. Quel que soit le mode d'image ou le fait qu'ils soient grisé dans le menu mais visiblement désactivé au prélable il sera quand même actif. Pour le désactiver, il faut ouvrir le menu "DEMO" en allant dans le menu "installation" > puis "mires de tests" > appuyer sur le bouton "A.P" de la télécommande > appuyer sur le bouton "Enter" > appuyer de nouveau sur le bouton "A.P" de la télécommande.
- Les fichiers 3D en side by side passsent très bien et avec la même qualité que lors d'un Blu-Ray, mais attention : il faut activer la 3D dans le menu image, puis choisir le format d'affichage ( packet frame, side by side, top down ) et puis sortir du menu et attendre une seconde. La 3D n'est pas activée si le menu reste affiché.
- Aucun mal de crâne ou autre gêne visuelle, même lors des programmes convertis en 2D >3D. L'image est des plus confortable, pas du tout fatigante. On oublie assez facilement le port des lunettes devant le spectacle. Je n'ai pas de traces sur le nez après 2H d'avatar.
- Il n'y a aucun problèmes de désynchronisation durant le visionnage en 3D, l'émetteur 3D remplit son rôle parfaitement et sans aucun problème de placement.
- Dernier point important, toutes les personnes qui ont vu des AEC en 2D sur ce vidéo projecteur n'en ont pas vu un seul en 3D. Je ne sais pas expliquer ce phénomène, on peut supposer que c'est lié aux lunettes hautes fréquences.
3D : points négatifs :- Petit problème pour le pilotage via la télécommande IR dès que l'on active le mode 3D : visiblement il faut vraiment pointer la télécommande vers le récepteur infra rouge de l'appareil. C'est l'emetteur 3d, qui devenant actif, prend le dessus de par sa puissance sur toute autre forme de signal infra rouge émis dans la pièce. Par exemple, la télécommande de mon climatiseur est inopérante lorsque l'émetteur 3D du HC7800 est actif. Par contre je peux continuer à piloter, via ma logitech harmony, mes appareils ( y compris le mitsubishi HC7800 ) mais dans ce cas, on perd la synchronisation avec les lunettes l'espace d'un instant. J'en déduis donc que la télécommande universelle logitech est plus puissante que l'émetteur 3D du mitsubishi lui même plus puissant que la télécommande du HC7800 ... Il est donc tout à fait possible de piloter le mitsubishi HC7800 avec une télécommande universelle type logitec harmony, y compris avec l'émetteur 3D actif, alors qu'avec la télécommande d'origine, ce n'est pas possible ou très contraignant.
- Pour les adeptes de l'immersion totale en 3D et qui aiment se retrouver au premier rang au cinéma, sachez qu'avec un écran de 2m de base, je remplis le champs de vision des lunettes à une distance de 1,2m de l'écran. Même si ca ne me gêne pas dans mon cas, j'apprécierais un champs de vision plus important sur ces lunettes.
- Le look des lunettes ( façon "panzer" ) et leur poids ( façon "petite plumme" ) qui devraient être améliorés dans les prochain mois.
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