Le très sympathique Barbarella que nous avions récemment découvert lors d'une rencontre inter forumeur alsaciens, nous conviait aujourd'hui à une écoute thématique centrée autours de trois amplificateurs intégrés.
Le Cyrus 8vs et son alimentation séparée PSXR qui appartiennent à Barbarella.


Et deux autres appareils symptahiquement prétés par le magasin Mulhousien Audiotop, à savoir l'AVI Laboratories Intégré

et le Brinkmann intégré III

Le reste du système d'écoute était constitué par une paire de Spendor S8 accompagnée d'une source CD/SACD Marantz SA15.


Le cablage était réalisé en Audioquest Jaguar pour la Modul et en Cabasse pour les HP.
La pièce d'écoute est un petit salon de forme rectangulaire plutôt chargé en mobilier et relativement mat à l'écoute.
Nous avons commncé l'écoute sur l'AVI Laboratories. Il en ressort un indéniable tempérament rapide et vigoureux de la part de cet ampli. Il n'est jamais mis à la peine par les enceintes. Les instruments sont détourés, la bande passant est large.
Cependant, l'écoute ne semble satisfaire personne. Il y a un manque évident que l'écoute des autres amplis va mettre en valeur et il se situe dans les timbres. Un gros trou dans le médium rend l'écoute de l'AVI décharnée et presque aggressive. Les voix de femme sont fluettes, le piano manque de corps.
C'est indéniable et cela rejoint trait pour trait l'écoute que nous avions fait Docteur M et moi il ya environ 2 ans sur le modèle précédent de la même marque. Dynamique, tenue mais avec de grosse lacunes dans les timbres qui sont très simplifiés. Peu d'harmoniques et de profondeur pour nourrir l'audtieur.
Nous enchainons sur le Cyrus (Changement de cable obligatoire à cause de prises spéciales). C'est tout de suite mieux. Les timbres sont beaucoup plus naturels. C'est plus riche en harmoniques. Les instruments et les voix reprennent du corps et du coffre. Le sacrifice est fait sur la tenue du grave qui "ronfle" un peu plus dans la petite pièce et sur un détourage des pupitres plus flous qu'avec l'AVI.
Mais globalement nous préférons et de loin l'écoute de ce petit intégré qui donne envie d'enchainer les CD, ce dont nous ne nous privons pas. Nous le poussons dans ses derniers retranchement en poussant le volume au dela du raisonnable. Le Cyrus ne se désunit pas mais, là où l'AVI respirait à plein poumon, il à tendance à montrer ses limites en devenant plus confus. L'AVI est donné pour 150W par canal quand l'AVI n'en déclare pas plus de 60.
Enfin, nous passons sur le Brinkmann. Dès les premières mesures c'est la claque, j'allai dire habituelle, que nous réserve ce mince intégré. Vivacité, précision, équilibre, naturel des timbres. Tout concourt pour exploiter enfin au mieux les Spendor qui ne demandent que ça . Les graves deviennent impressionants, très profonds mais parfaitement modulés. L'aidu n'est pas crispant, ni sifflant. La scène s'est ouverte et dépasse enfin le cadre des enceintes. Bref que du bonheur sauf si on se penche sur la douloureuse


Merci encore à Barbarella pour son chaleureux accueil.
Maverick
