Je suis d'accord avec BTK et analo : y a pas un problème là ?
De_passage :
"Bin oui, pour toi l'état c'est mal, donc tout ce qui tend à le sauvegarder aussi..." > Non, tu n'as pas compris.
1. Un état bien géré, c'est bien. Et un état n'est pas capable de s'occuper de l'économie, son action étant parasitée par des vues électoralistes et ses propres manœuvres politiciennes. Encore moins de l'économie d'aujourd'hui, complexe et mondialisée... Un état doit être là pour assurer la sécurité, la justice et garantir la liberté des citoyens. C'est tout.
2. Sauvegarder un état, c'est bien aussi. Mais seulement un état qui le mérite, et dont la sauvegarde est réaliste et viable. Sauver un état comme la Grèce, qui a triché, menti, et qui cours vers le défaut de paiement, c'est crétin et criminel. Le point de vu keynésien, c'est "tant qu'il y a de l'espoir, essayons de balancer du fric". Pourquoi pas. Mais le plus souvent, ça ne marche pas.
Si tu veux continuer à saisir mes opinions (parce que là, vu ce que tu dis sur Rand, en plus des a priori partisans, c'est ultra-caricatural
), tu peux lire des trucs sur Ludwig von Mises ou Friedrich Hayek que j'ai déjà cités.
Pour les différences entre keynésianisme et école autrichienne (que je défends), on peut reprendre le sophisme de la vitre cassée cher à Bastiat :
- Pour les keynésiens, une vitre cassée est une bonne chose, car elle fait vivre le vitrier, puis l'épicier chez qui il ira dépenser son fric, et ainsi de suite, cette vitre cassée fera tourner tout le système économique. Les keynésiens ont souvent dit après le séisme au Japon que ce n'était pas si grave, car au final la reconstruction relancerait l'économie nippone. Et les assouplissements quantitatifs (planche à billet) pour donner des impulsions à l'emploi et à l'éco, s'appuie aussi sur ce principe. C'est une bêtise.
- Pour l'école autrichienne, et les économistes libéraux et libertariens, une vitre cassée, c'est une perte sèche. "destruction n'est pas profit".
C'est la même chose pour les états et les entreprises : une entité qui n'est pas viable, qui croule sous la dette, qui ne génère ni créativité ni bénéfices, doit couler. La sauver continuerait juste de creuser les pertes de tout le monde. On ne peut construire une économie durable et stable sur de la dette et des bulles.