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Transition énergétique et Environnement
» 31 Déc 2017 15:05
Ygg a écrit:
Robert64 a écrit:Curieusement, ces R & D ne sont jamais chiffrés, ou alors de manière folklorique.
bien sûr que tout cela a déjà été chiffré, ce n'est pas publié pour les raisons que l'on connait
Je ne suis pas certain, simplement parce que les gens ne sont pas forcément conscients de l'étendue du problème. Je m'étais occupé de l'évaluation de fermes éoliennes offshore et là aussi , tous les équipements (couplages entre éoliennes, transfos, onduleurs...protections) seront immergés, avec une périodicité de maintenance supérieure à 5 ans. J'avais été atterré par l'ignorance des gens que j'avais consultés pour les caissons, en principe des spécialistes du sujet. A+
Toujours au sujet de l'hydrolien et pour préciser le problème de corrosion. Après j'arrête car cela n'a pas grand intérêt. Il semble qu'il s'agisse d'un non-respect du cahier des charges, sans compter l'aspect marché qui n'est pas au rendez-vous. Les Echos 06.01.2017 - Energies marines : GE jette l'éponge dans l'hydrolien dues être ramenées à terre en raison d'un problème technique : les boulons utilisés ne correspondaient pas aux spécifications et n'ont pas supporté pas la corrosion. DCNS s'est retourné contre son fournisseur... On a aujourd'hui à disposition des aciers inox duplex et super duplex qui résistent en milieu NaCl jusqu’à saturation. Sans tomber dans des métaux "exotiques" coûteux. Il me semble que l'hydrolienne pose d'autres problèmes dûs au fait qu'elle est statique. Abrasion, développement d'algues, "encroûtage", envasement, etc. La turbine est préférentiellement en matériaux composites donc il n'y a normalement pas de corrosion, au sens métallurgique du terme. Quand à l'aspect financement avec le "siphonnage" des fonds publics d'une région pour aller appliquer ailleurs, on en revient à la rémunération de l'acquisition de la connaissance. Mais je ne connais pas la teneur du contrat liant les intervenants et la région. Fin du dérapage.
Rien n'est jamais facile, ni se laisse apprivoiser du premier coup... Quand par exemple on regarde l'histoire de l'aviation, et toutes les solutions techniques qui ont été utilisées, perfectionnées, puis abandonnées pour passer à autre chose...mais en même temps il est impossible d'aller à la cible (pas encore atteinte non plus) sans passer par toutes les étapes intermédiaires, toutes utiles et formant comme les marches d'un escalier... rien que la motorisation: quand on pense qu'au début de la guerre de 14, le nec plus ultra était des moteurs en étoile rotatifs (!!!), c'est à dire un axe fixe, et l'hélice + le moteur solidaire et tournant autour de l'axe....une folie de bureau d'étude, mais utilisé car c'était ce qu'il y avait de mieux à l'époque en ce qui concerne le rapport poids/puissance (comme le moteur tournait sur lui-même, il refroidissait mieux qu'un moteur fixe, et on pouvait utiliser des cylindres plus légers). puis on a vu par la suite des moteurs en étoiles à 28 cylindres (le wasp major), ou en architecture en H (le napier-sabre 4X6 cylindres) avec des chemises louvoyantes, etc... Et puis le réacteur est arrivé
etc,etc...
J'ai l'impression que tant qu'il n'y a pas de nécessité impérative, la volonté finit par faire défaut C'est à dire que tant qu'il y aura du pétrole ou du gaz, on va essorer le truc comme un citron, et le lendemain l'affolement va poindre...
alain_38 a écrit:Toujours au sujet de l'hydrolien et pour préciser le problème de corrosion. Après j'arrête car cela n'a pas grand intérêt. Il semble qu'il s'agisse d'un non-respect du cahier des charges, sans compter l'aspect marché qui n'est pas au rendez-vous. Les Echos 06.01.2017 - Energies marines : GE jette l'éponge dans l'hydrolien dues être ramenées à terre en raison d'un problème technique : les boulons utilisés ne correspondaient pas aux spécifications et n'ont pas supporté pas la corrosion. DCNS s'est retourné contre son fournisseur... On a aujourd'hui à disposition des aciers inox duplex et super duplex qui résistent en milieu NaCl jusqu’à saturation. Sans tomber dans des métaux "exotiques" coûteux. Il me semble que l'hydrolienne pose d'autres problèmes dûs au fait qu'elle est statique. Abrasion, développement d'algues, "encroûtage", envasement, etc. La turbine est préférentiellement en matériaux composites donc il n'y a normalement pas de corrosion, au sens métallurgique du terme. Quand à l'aspect financement avec le "siphonnage" des fonds publics d'une région pour aller appliquer ailleurs, on en revient à la rémunération de l'acquisition de la connaissance. Mais je ne connais pas la teneur du contrat liant les intervenants et la région. Fin du dérapage.
Le problème peut être aussi des incompatibilités d'humeur entre boulon et support. Sinon on a aussi l'inconnu par exemple qui résiste très bien.. Et puis entre inox chinois et 316l on a déjà pas mal de marge..
oolivier a écrit:c est pas les éoliennes qui produisent plus quand y a trop de vent également!!
C'est un peu moins mal, au moins pour les éoliennes offshore, qui annoncent des facteurs de marche de 0,55, alors là c'était plutôt 0,35, aussi mauvais qu'une éolienne terrestre. Mais la devise des fanas du renouvelable c'est "quand on aime, on compte pas " A+
Les acheteurs du véhicule électrique sont exemptés de taxes, des péages (autoroutes, ponts, tunnels), embarquent sans frais sur les ferries et empruntent les couloirs de bus.
Des mesures incitatives qui ont fait exploser les ventes (de 2240 en 2011 à plus de 90000 en 2016) et qui ont séduit Ina Fikse de Bergen, à l'ouest du pays. Cette mère de famille roule en BMW électrique «la deuxième voiture de la famille, qui nous donne bonne conscience en faisant un geste pour le climat et parce qu'elle ne coûte presque rien en entretien et sa consommation est peu chère surtout que l'électricité (à 95% d'origine hydraulique) est bon marché chez nous».
Elle assure qu'elle aurait «acheté cette voiture propre même sans les avantages actuels» pour participer à la réduction de la pollution qui atteint des pics en hiver à Bergen, où seuls les véhicules électriques sont autorisés, les jours critiques, à circuler.
Au Hordaland, la région de Bergen, plus de 20% des nouvelles voitures immatriculées sont électriques contre une moyenne d'environ 15% pour toute la Norvège au premier semestre 2016. «Ce comté a facilité la vie des conducteurs de voitures électriques, en leur offrant le plus grand nombre de points de recharges électriques et en accueillant plusieurs concessionnaires» selon Petter Haugneland, porte-parole de l'association des voitures électriques.
Mais la médaille a son revers. Ces privilèges créent des tensions avec les autres automobilistes et les usagers des transports publics, notamment à Oslo la capitale où les couloirs d'autobus sont surchargés par l'afflux incessant des voitures propres. La Norvège paradis de la voiture électrique est devenue aux heures de pointe un enfer pour la circulation des grandes villes.
Tensions entre automobilistes
La période de grâce semble se terminer. Les communes, capitale tête, vont contraindre en mars prochain les propriétaires à s'acquitter des péages urbains dans les heures de pointe en 2017-2018 puis à toute heure à partir de 2020. Et ce alors que la commune d'Oslo doit réduire les émissions de CO2 de 50% en 2020 et de 95% avant 2030.
«C'est un jeu dangereux de rogner la politique de soutien au tout électrique alors que paradoxalement le Parlement s'est fixé pour objectif de voir rouler uniquement des véhicules à zéro émissions de gaz à effet de serre en 2025», selon Mme Bu. Un objectif trop ambitieux que les écologistes pensent plutôt réalisable en 2030.
Selon une enquête de son association, 77% des Norvégiens invoquent la gratuité de passage dans les autoroutes, tunnels, ponts et ferries et 69% le souci de réduire la pollution qui ont pesé dans leur choix d'un véhicule électrique.