Gort'h a écrit:Themisto a écrit:Le synthé et le moog, c une tuerie sur ces enceintes. Ça me rappelle les écoutes des années 70.
Possible que cela ne vous dit rien, remarquez.
Dgo ça lui parle c'est sûr
Tu as écouté avec quelles électroniques?
Quels CDs?
Quels sont les points forts/faibles de l'écoute?
Alors voilà:
Le matériel d'écoute:
- ensemble Aesthetix : Ampli de puissance Atlas (hybride - dans les 12k, c'est ce qui avait le plus proche du Croft), préampli Janus (tube), lecteur CD Romulous
Le Romulous était dans un mauvais jour, au bout de trois morceaux on a du switcher sur:
- ensemble Densen : Ampli de puissance B-310 (je crois), préampli B-200+, lecteur CD B-440
Les CDs d'écoute:
- Robert Wyatt - Rock Bottom (édition Rykodisk 1998 - réf HNCD 1426). Fabriqué en France (cocorico!
) c'est la version la plus clean que je connaisse de cet enregistrement.
- Vangelis - Blade Runner (Warner 1994 - réf 4509-96574-2)
- YES - The Yes Album (MOFI - Original Master Recording - Rhino, 24kt Gold Collectors limited Edition n°2578) meilleure version CD à mon avis, en tout cas la plus proche de l'édition UK originale.
J'aurais voulu écouter d'autres, notamment du classique, mais... il fallait écouter les 30.1
et la HL5 + discuter mise en œuvre, j'ai passé 1h30, difficile de faire mieux sans monopoliser le magasin toute la journée...
D'abord les 30.1Écoute clairement monitoring. Image extra-précise, elles m'obligent à me mettre en mode "near-field", pour pleinement profiter de leurs avantages. J'ai parfois l'impression d'une écoute casque. Le medium est impressionnant, mais elles ont un petit air "sombre" : cela me donne l'impression d'un trou dans les moyennes-hautes. Très agréables, les basses sont écourtées, mais propres. Les hautes fréquences passent bien (bonne aération), enfin, pour celles que je peux encore entendre, parce que, à mon âge, si je capte du 15-16kHz c'est le grand maximum... (snif....
). En tout cas, c'est une enceinte spéciale: je peux l'écouter d'une oreille détendue (signe de non-fatigue à la longue) mais la qualité de timbres restituée est telle qu'elle m'oblige à faire attention et me mettre face à elles.
Puis la SHL5Le monitoring n'est plus là. La qualité de timbres est resté la même mais deux choses ont été ajoutées : une énergie supplémentaire dans les graves (vers les 40-45Hz) et une aération supplémentaire (le trou dans les moyennes-hautes n'est plus là). A la place, je retrouve une pente douce dans le haut du spectre. Cela me rappelle beaucoup les écoutes des années 70-80, avant le CD. La taille des instruments et voix a clairement augmenté, mais sans perdre en focalisation/consistance et sans prendre des proportions anormales. Le grave est extrêmement bien tenu, énergique et ferme, je pense que j'aurais du mal à justifier un subwoofer avec elles. Cette propriété donne une crédibilité à la musique et à certaines voix, par exemple la voix de Harisson Ford est clairement identifiable avec les SHL5, alors qu'avec les 30.1 elle paraît comme si elle sortait de la bouche (sans les effets profonds du torse). En tout cas, ce surplus de grave ne vient pas perturber la lisibilité des moyennes et hautes, ce qui est miraculeux pour ce prix, à mon avis.
J'ai confirmé cela en mettant quelques secondes de James Taylor (Carolina on my Mind) : décidément sur cet enregistrement très bas, le grave ne nuit pas aux voix charpentées.
J'ai également écouté à la limite de l'audible (volume très très bas) la lisibilité est parfaite pour ce prix et tout à fait convaincante : la plupart des enceintes (les miennes à part) donnent une image "radio bon marché" à très bas volume. Ce n'est pas le cas de celles-ci.
Il faut dire que la pièce d'écoute est loin de ma pièce à moi : les enceintes sont à trois mètres du mur, la hauteur est très importante, et le mur arrière se trouve à 6-7 mètres. Autant dire que les réflexions sont naturellement au mini et que mon cerveau ne peut se concentrer que sur les sons directs.
Voilà pour l'instant.