L'avenir de la Haute Fidélité ?

[haskil]

Oui au temps pour moi, pour la vente de cd, c'est l'info que j'avais retenue des couloirs du salon HC de samedi dernier... Mais elle etait déformée...

ça fait bientôt dix ans que les infos à ce sujet sont régulièrement déformées par la propagande télévisuelle qui chaque année, enfin trois ou quatre fois par ans, comme la presse magazine, nous pond des sujets et des émissions pour dire : 1) le vinyle est meilleur que le CD qui est si froid, si dur ; 2) les LP se vendent plus que les CD...

Ce qui est intéressant dans le lien du SNEP, c'est qu'il est clairement dit que si le CD se maintient en France mieux que dans d'autres pays... c'est qu'il y a plus de disquaires et assimilés en France que dans d'autres pays...

Maintenant, le snep ne donne que les chiffres de ses adhérents vendant en France. Or, une partie non négligeable du marché passe par Amazon- pourquoi cela devrait-il être différent pour le CD, le DVD et le BD que pour le livre ? - et là : neuf et occasion sont mélangés et les vendeurs sont européens, voire plus lointains...

Mais la tendance est là : vente dématérialisée, streaming progressent vite face au physique qui se maintient encore et se maintiendra encore longtemps pour tout une partie du répertoire. Mais le marché de l'occasion reste à chiffrer : un tour sur Amazon montre que le nombre de produits proposés en occasion est très important (et à tous les prix, mais c'est une autre histoire).

[Scytales]

http://www.snepmusique.com/wp-content/u ... -final.pdf

Johnny Halliday, 5ème meilleure vente mondiale d'albums (p. 10 du PDF)...

Respect.

Ces chiffres intéressants soulèvent toutefois des questions.

Ces données sont fondées sur le chiffre d'affaire produit par chacun des modes de distribution de la musique. Un support physique génère du chiffre lorsqu’il est vendu ; un abonnement à un service de streaming génère du chiffre indépendamment de l'usage que l'abonné fait de son service.

Un abonnement correspond à un potentiel de consommation de la musique.

Les données publiés par le SNEP concerne les revenus des fournisseurs de streaming, c'est-à-dire le montant cumulé du prix de tous les abonnements de l'année. Mais elles ne constituent pas une analyse qualitative de l'usage de ce service par les abonnées. Il serait très intéressant de connaître par exemple la durée moyenne (et les durée médiane, minimale et maximale) de lecture des flux par abonné. Et aussi le nombre d’œuvres streamées par abonné.

[haskil]

Fort juste....

[gailuron]

Ces données sont fondées sur le chiffre d'affaire produit par chacun des modes de distribution de la musique. Un support physique génère du chiffre lorsqu’il est vendu ; un abonnement à un service de streaming génère du chiffre indépendamment de l'usage que l'abonné fait de son service.

Un abonnement correspond à un potentiel de consommation de la musique.

Oui, mais ce n'est pas le biais le plus important. Le prix des abonnements est fixé en fonction de la moyenne de consommation de l'ensemble des clients comme pour tous les forfaits (téléphoniques ou autres). Donc, globalement, le CA évolue en fonction du volume de titres écoutés.

Le principal biais quand on compare le CA de canaux de vente très disparates, ce sont les écarts de prix entre ces canaux. Si, pour un même nombre de titres, un LP coûte 2x fois plus cher (simple hypothèse) que le prix du streaming, la part des LP dans les écoutes est très surestimée.

Seules des statistiques en volume de titres vendus ou écoutés pourraient vraiment nous renseigner sur les préférences des acheteurs.