Vincent 128 écrit : S'il s'agissait d'une réalisation artistique, on aurait bien aimé n'avoir que des morceaux nouveaux, un album, quoi, ça s'appelle. Là on a une compil.
+ 1 !
Avec des images nouvelles et un plus qui, en dehors... des images, est encore à trouver. Le pb c'est que les éditeurs de DVD le disent tous : le public trouve déjà le DVD trop cher. Ils anticipent donc en tentant de mettre deux produits dévalorisés dans la même boite, voire sur le meme support pour vendre au prix fort ce qui s'achète au prix faible séparémment de plus en plus.
Du reste, le secteur classique n'est pas en reste, vu qu'en plus de la publication de ses nouveautés en SACD, Decca publie des rééditions sous la forme d'un album qui comprend un DVD et un CD. Exemple : un récital CD de Kathleen Ferrier, contralto britannique, morte en 1952 qui ne reprend évidemment que des extraits de sa discographie passablement ancienne, et sur le DVD glissé dans le même coffret (le tout vendu au prix d'un CD luxe), on trouve un documentaire de la BBC consacré à cette chanteuse.
Soit, comment faire pour vendre au prix fort, de vieux enregistrements rentatibilisés depuis longtemps, quand le marché du disque nous a habitué à les payer en série économique et où on voit de nombreux éditeurs opportunistes sortir pour 10 euros, parfois moins nettement moins, les enregistrements du domaine public pour les artistes et parfois même pour ce qui est des droits dûs aux auteurs compositeurs...
EMI fait la même chose : 1 CD et 1 DVD dans la même boite : des enregistrements anciens réédités au prix fort avec un DVD d'archives prenant des extraits de leurs fonds de catalogue DVD musicaux.
Pas un Dual disc : mais le résultat est le même : deux supports dans la même boite au prix d'un seul !
Une vraie démarche artistique, ce serait, en matière de musique, la musique sur un support et un produit images, novateur, qui reste à inventer pour son contenu à chaque fois et coute très cher !
Quid des enregistrements qui ne disposent pas d'images et des producteurs qui n'ont pas les moyens de produire 1 heure d'images et de son de haute qualité ? Les maisons de disques achètent des images toutes faites en co-produisant avec les archives des télés publiques : BBC, Ina, etc.
Ferrier, par exemple, dont les ventes en 50 depuis sa mort doivent dépasser les 10 millions de disques n'a été filmée que quelques cours instants. Tout Maria Callas filmé (nombre de disques vendus tenus secrets par sa maison de disque) doit totaliser deux heures...
On ne pourra pas inventer les autres...
C'est nettement plus compliqué à long terme que ce qu'imagine Anthonyanthony. Enfin, à mon avis, d'observateur du milieu du disque depuis 1977.
Alain