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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Qu'avez-vous pensé du film ?

Je n'ai compris ni le film, ni la question.
4
7%
Un film ridicule et pénible : une catastrophe.
13
22%
Une tentative décevante et désarçonnante.
9
15%
Un bon cru Malickien, mais pas extraordinaire.
5
8%
Un film fascinant, magnifique.
21
36%
Un chef-d'oeuvre absolu.
7
12%
 
Nombre total de votes : 59

(The) Tree of Life (Palme d'Or 2011)

Message » 17 Juil 2012 21:59

...ya pas Obiwan dans ce sondage ! :grad: :-? ...
opbilbo
 
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Message » 28 Juil 2012 2:42

Je viens d'enfin voir The Tree Of Life et j'ai vraiment adoré. J'avais peur de voir une sorte de film "hautain" vu ce que j'avais pu lire ça et là mais il n'en est rien à mon avis. J'ai énormément apprécié le premier tiers, légérement moins le reste, mais c'est surtout parce que le début est extraordinairement puissant. Il y a une sorte de vision prophétique dans le film, quelque chose de divin, qui résonne vraiment en soit. J'y ai vu beaucoup de symbolisme et de réflexion au sujet de la vie, du rapport au créateur/père, de notre existence propre à celle de toute vie et de l'univers, du temps qui fait son oeuvre. Je ne sais pas si c'est ce que j'ai perçu est réellement ce que voulais montrer le réalisateur néanmoins je suis pleinement satisfait du voyage. Je n'ai pas trouvé le film particulièrement désarçonnant, la première partie sur la genèse du monde ne tombe pas là par hasard selon moi et elle est tellement belle pour qu'on la regarde en tant que telle, peut être les 15 dernières minutes sont un peu opaques, mais la symbolique est tellement riche et forte que je pense que c'est l'occasion de chacun de se retrouver dans le tourbillon d'expériences que nous propose le film. Bref un bon 8/10, peut être un 9/10 avec du recul (Oui je ne vais jamais au delà de 8/10 au premier abord parce que je ne met qu'une note supérieure aux films qui résonnent en moi après un certain temps, et je ne mettrai jamais un 10/10 non plus).
Katam
 
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Message » 28 Juil 2012 7:50

:thks:

Quand je l'ai vu la 1ère fois, j'étais tellement sous le charme que j'aurais aimé que la fin ne soit qu'un entracte et que le film dure encore 2h puis encore 2h etc. en investiguant l'adolescence, puis les années adultes puis la vieillesse ...
Emmanuel Piat
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Message » 28 Juil 2012 18:41

J'ai le sentiment que l'enfance image cette résurrection infini de l'univers, et de la vie qui l'a vue naître. Elle seule de part son innocence pouvait permettre une histoire dans laquelle le réalisateur développe
son discours.
Chaque enfant, chaque vie rajoute à ce puzzle sans fin dans lequel Malick aimerait sans doute que nous apportions toutes nos attentions et notre amour. Nous ne faisons pas assez attention aux enfants, ils sont nous ,notre passé , notre avenir. Je vois la fin du film comme une recherche de cet âge premier que nous adultes avons perdu, laisser s'enfuir et que nous rechercherons tel ces adultes qui marchent dans le décor irréel de la fin.
mitsounette
 
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Message » 28 Juil 2012 22:57

Le film est tellement riche de tout que ça m'en donne le tournis. Ca me fait penser à une symphonie où chaque note participe d'un tout. Quand je pense au travail pour rendre des intentions avec autant de subtilité et de sensibilité. Pour la fin, j'ai lu pour ce que ça vaut, que le paysage de la plage avec son sable, serait utilisé par Tarkovsky dans le Miroir pour figurer l'inconscient... Je ne sais pas quoi en penser de cette fin. J'ai un temps imaginé une sorte d’ode à l'amour. Mais ça ne me plaît pas vraiment comme trip. Trop Cabrel. Très belle scène.
Dernière édition par Unjeff le 29 Juil 2012 10:12, édité 2 fois.
Unjeff
 
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Message » 29 Juil 2012 0:26

Moi je vois dans la plage une sorte d'allégorie de la vie dans son ensemble. Déjà parce que la vie est née de l'océan et c'est en quelque sorte un retour à l'origine et un lieu de passage entre la vie et la mort, l'existence et le néant. Ensuite globalement la plage représente notre existence individuelle, le flot des vagues incessant qui amène et retire la vie, érode et façonne l'existence. C'est également un lieu de réunion entre la terre, la mer et le ciel, entre la vie, la mort et le divin. C'est pour cela que l'on retrouve tout les personnages quelques soient leurs âges, parce que c'est une sorte de lieu de passage de toute l'existence ou la mort et la vie s'échangent sous le feu du Seigneur. Cela va de pair avec le passage dans le désert ou l'homme cherche sa place et le divin dans la vie, alors qu'ils ne les trouvent que dans sa relation avec la mort. D'ailleurs si on reprend la voix off du départ, c'est aussi là ou la nature est d'une certaine manière la moins présente, dans le sens nature vivante (C'est à dire pas de plantes), une sorte d'état de grâce ou le bonheur jailli enfin. Bon je ne l'ai vu qu'une seule fois donc c'est peut être un tas de connerie mais c'est ce que j'en ai penser.
Katam
 
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Message » 29 Juil 2012 19:39

Vu :P

J'étais complètement vierge avec Malick, c'est mon premier.
Je l'ai regardé en deux fois, 1H20 environ dans la semaine et la fin hier après-midi.
Sans doute une erreur, je suis plus tendu en semaine et je me demande si mon impression n'aurait pas été plus nuancée sur la première partie du film avec mon plus grand relâchement du samedi.

Le début du film j'ai été très énervé par les mouvements de caméra de Malick car je ne voyais que ça, je n'aime pas trop quand le style du réalisateur est trop appuyé, cela a tendance à me faire sortir de la scène. La caméra virevoltante, cadrages coupant même certains personnages de la scène, je n'ai rien contre et ce peut être très beau mais à condition d'être réalisé avec une certaine beauté artistique, il y a une limite difficile à expliquer mais pour moi il était du mauvais côté de la barrière, un peu comme dans ces téléfilms français qui pour donner une impression d'énergie avec peu de moyens font bouger la caméra dans tous les sens. C'est artificiel et assez ridicule.

Par la suite j'ai été moins gêné : soit je me suis adapté au style, soit ses mouvements de caméra sont effectivement plus jolis, plus discrets, plus en finesse. je vais sans doute me repasser le premier quart d'heure du film pour confirmer mon impression ou non, mais je pense qu'il a eu cette volonté dans son intro d'être excessif pour ménager un effet qui ne l'a pas fait pour moi.

Ma première partie de visionnage m'a laissé aussi l'impression d'un catalogue, expression lue dans ce topic, ou encore une compilation de scènes symboliques pour la plupart déjà vues à de nombreuses reprises et peu originales et expédiées dans un rythme frénétique ne laissant que peu de place à la contemplation qui pour moi est pourtant essentielle en rapport à la nature.
J'ai été surpris de ne pas entendre dans cette partie un titre des pink floyd, beaucoup d'emprunts aux images du courant psychadélique.

Ce que j'ai aimé c'est sa partie sur les rapports au sein de la famille très réussie, les acteurs sont très bons, on ressent que Malick a pris un grand plaisir en filmant ses personnages et c'est communicatif, j'ai trouvé la partie sur les deux frères avec l'ambivalence amour et haine bien traitée, ses rapports avec la mère et le père également, la retranscription des sentiments ambigus de l'enfant envers ceux ci est d'une grande justesse. Dans cette partie, il fait mouche et je suis touché et pas loin d'être coulé :lol:

La scène finale sur la plage mêle les sentiments, il y a un côté grandiloquent mais en même temps c'est prétexte à une belle scène. Elle m'a fait penser à la série Lost dont je n'ai vu que quelques épisodes mais il me semble qu'au début suite au crash de l'avion les nauvragés se croisent hébétés sur la plage, l'effet de mise en scène se ressemble je trouve.

En fait si je peux me permettre un rapprochement je pense un peu à mes rapports de spectateur avec notre Lelouch national, il ne fait pas toujours dans la finesse, un côté mégalo, il s'engage à fond et est parfois à la limite du bon goût dans la réalisation, mais il emporte quand même la mise au final. Si je devais rapprocher Tree of live d'un film ce serait "itinéraire d'un enfant gâté", je trouve à ces deux films beaucoup de ressemblances.Sur la construction et également dans le côté bilan de vie, Bébel dans le rôle de Sean Penn, la nature jouant un grand rôle, bébel partant s'isoler dans l'immensité africaine. Je vais dire que l'élève Malick est à mon sens un disciple de Lelouch, cocorico :grad:

En lisant le topic quelqu'un faisait référence au vol des oiseaux entre les tours, j'en profite pour glisser cette belle scène d'un film de 2009 "The exploding girl" que je n'ai pas vu, mais découverte par le biais d'un amateur de Youth Lagoon qui l'a utilisé pour mettre en image le très bon titre July.

La scène doit être tournée avec un appareil photo, on est loin de l'hyper réalisme de Tree of live, je la trouve magnifique.
A partir de 2'50 l'élévation de la caméra en même temps que la musique et les plans sur le ballet des zoziaux, l'atterissage à la fin, magnifique :love:
[youtube]hEDPdybOeU4[/youtube]

Pis ça tombe bien puisque pour "Montana" autre titre du boutonneux jeune ricain derrière Youth Lagoon, le clip officiel a été réalisé par Tyler T Williams qui rend hommage au Tree of life de Malick dans lequel il reprend les codes. A partir du milieu quand les plans changent au rythme de la mesure du titre même si ce n'est pas neuf c'est assez sympa, mais pour moi le précédent c'est aut'chose ma bonne dame :mdr:
[youtube]e6WHxo-qWso[/youtube]
Kishizo
 
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Message » 29 Juil 2012 22:05

Kishizo a écrit:Vu :P

J'étais complètement vierge avec Malick, c'est mon premier.
Je l'ai regardé en deux fois, 1H20 environ dans la semaine et la fin hier après-midi.
Sans doute une erreur, je suis plus tendu en semaine et je me demande si mon impression n'aurait pas été plus nuancée sur la première partie du film avec mon plus grand relâchement du samedi.


La scène finale sur la plage mêle les sentimrents, il y a un côté grandiloquent mais en même temps c'est prétexte à une belle scène. Elle m'a fait penser à la série Lost dont je n'ai vu que quelques épisodes mais il me semble qu'au début suite au crash de l'avion les nauvragés se croisent hébétés sur la plage, l'effet de mise en scène se ressemble je trouve.

En fait si je peux me permettre un rapprochement je pense un peu à mes rapports de spectateur avec notre Lelouch national, il ne fait pas toujours dans la finesse, un côté mégalo, il s'engage à fond et est parfois à la limite du bon goût dans la réalisation, mais il emporte quand même la mise au final. Si je devais rapprocher Tree of live d'un film ce serait "itinéraire d'un enfant gâté", je trouve à ces deux films beaucoup de ressemblances.Sur la construction et également dans le côté bilan de vie, Bébel dans le rôle de Sean Penn, la nature jouant un grand rôle, bébel partant s'isoler dans l'immensité africaine. Je vais dire que l'élève Malick est à mon sens un disciple de Lelouch, cocorico :grad:



;-))) bien bonne celle là !
tree of life est une prière, un poème après selon la receptivité de chacun on y est sensible ou non.
pour la derniere scene c'est la representation du paradis ,de la réconciliation rêvée entre le fils et le père.
yoyo138
 
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Message » 30 Juil 2012 10:50

:ane: Il faut bien mettre de l'ambiance sur le topic.
C'est laquelle que tu trouves bien bonne : mon évocation de Lelouch ou de Lost ? :lol:

De ce que j'ai compris le film de Malick représente le "travail de deuil" du frère survivant Sean Penn.
En se remémorant sa jeunesse au sein de la famille, Malick au travers de Sean Penn en profite pour faire une analyse assez juste bien que stéréotypée de cette microsociété avec la mère maternelle et douce bref le ventre protecteur, le père dans le rôle de l'autorité, de la transmission à ses mâles des clefs de réussite dans la vie future, difficile compromis entre la droiture et la bagarre, et avec un excès particulier puisque Brad est déçu de son propre accomplissement d'adulte et reporte sa frustration sur ses enfants. C'est la meilleure partie du film à mon sens.

Après cela se complique :mdr:
Je pense que Malick estime que pour accepter la mort, il faut comprendre la vie. Je ne vais pas tenter de broder sur sa vision de la vie si ce n'est qu'il cherche sans doute à illustrer que l'on est bien peu de choses dans la nature.
C'est là où je trouve que c'est très casse gueule car il n'est pas dans le suggéré mais dans la démonstration très premier degré il veut montrer par l'image et à mon avis il se rate comment pourrait il en être autrement.
A titre d'exemple, je préfère dans un bon western classique le passage des chariots dans les grandes vallées avec des familles à la conquète de l'Ouest sous l'oeil de méchants indiens, que la représentation assez new age de la nature de Malick.

Pour finir une fois en paix intérieur avec lui même Sean Penn va se rendre au purgatoire, scène symbolique dans laquelle il passe sous une porte et se retrouve sur la plage avec les morts et leurs proches. Le frère mort va dès lors passer la dernière porte, lumière aveuglante deux petits anges étonnamment féminines ( ce n'est pas sexué un ange :wtf: ) et élévation vers le paradis.

J'ai passé globalement un bon moment en visionnant Tree of life mais ce n'est pas à mon sens un film qui s'imposera comme un classique car il est déraisonnable dans certaines aspirations du réalisateur. Mais je me trompe peut-être seul le temps sera juge de paix ou peut-être Dieu le créateur de toutes choses sur la terre comme au ciel :grad:
Kishizo
 
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Message » 30 Juil 2012 13:40

Kishizo a écrit::ane: Il faut bien mettre de l'ambiance sur le topic.
C'est laquelle que tu trouves bien bonne : mon évocation de Lelouch ou de Lost ? :lol:



Oui on va dire ça comme ça ;-)

Sinon il ne faut pas rester au niveau de la famille, le mélange de cette famille de anné 50 et l’univers c'est pour illustrer la grâce ( "oui je sais !" et pourtant je ne suis pas croyant ) mais c'est bien là le message de Malick.
The Tree of Life est un film sur Dieu.
yoyo138
 
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Message » 31 Juil 2012 11:13

yoyo138 a écrit: apres dans sa globalité le questionnement sur notre place dans l'univers et sur terre c'est plus de la philosophie que de la religion. biensur il lance un appel a la creation pour avoir une explication : pourquoi nous sommes ici.


yoyo138 a écrit:Sinon il ne faut pas rester au niveau de la famille, le mélange de cette famille de anné 50 et l’univers c'est pour illustrer la grâce ( "oui je sais !" et pourtant je ne suis pas croyant ) mais c'est bien là le message de Malick.
The Tree of Life est un film sur Dieu.


Tu fais le yoyo :grad:
(très facile elle était pour moi :oops: )

Je m'arrête à sa description sur la famille parce que pour le reste je suis d'accord avec d'autres avis sur ce topic, il ne faut pas chercher impérativement le sens de ce que cherche à développer Malick. Il vaut mieux rester au stade d'une perception sensuelle plus qu'intellectuelle qui risquerait de décevoir d'ailleurs.
L'essentiel est de se faire plaisir et donc d'y voir ce qu'on a envie d'y voir :zen:
Malheureusement je ne me suis pas laissé porter par son tableau car je n'aime pas son esthétique. Sur ce plan c'est une affaire de goût et je peux comprendre ceux qui ont été embarqués par le film et peut-être que dans quelques temps ça marchera pour moi aussi.
Mais ce film m'a bien plu dans sa dimension plus modeste sur la famille car plus sobre dans son traitement.

Je viens de voir que Malick pourrait faire une version longue :

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cine ... on-2758568

L’information est passée presque inaperçue : le dernier numéro des Cahiers du cinéma propose un dossier des plus complets sur Tree of life, regorgeant d’interviews des collaborateurs de Terrence Malick. Notamment son chef-opérateur Emmanuel Lubezki. Qui révèle dans une dernières questions que le réalisateur travaille à une version de six heures du film. « … Le premier jet du montage faisait huit heures. Terry est en train de préparer une version de six heures. Ce que j’en ai vu est absolument incroyable… ». Lubezki rajoute que ce montage s’attarde sur les scènes liées à l’enfance de Jack. Malick a effectivement une matière plus que suffisante pour ce nouveau montage : il a utilisé pour le tournage de Tree of life près de 600.000 mètres de pellicule, ce qui correspond à plusieurs centaines d’heures de film. Pour se faire une idée, la version exploitée en salles du film dure 2h18 soit environ 3824 mètres de pellicule… Malick pulvérise donc les records de Stanley Kubrick et Francis Ford Coppola, The Shining et Apocalypse now ayant utilisé cent fois plus de pellicule que ce qu’il en est resté dans leurs montages.


Si ce nouveau montage s'attarde sur les scènes liées à l'enfance de Jack, je suis preneur :oldy:

Pour faire un parallèle avec la musique, Malick sur ce film me fait penser pour ceux qui connaissent à Sufjan Stevens avec son dernier album "Age of Adz", ce gars est capable lorsqu'il fait preuve d'une grande simplicité de me toucher profondément, mais ses délires technoïdes mégalo de sa dernière galette me laissent perplexe.
S'il faut une prise de risques et tenter des choses pour ne pas s'enfermer dans la routine de ce que l'on sait faire, la frontière avec le too much (un titre dudit album :mdr: ) est toujours délicate à cerner.
Kishizo
 
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Message » 31 Juil 2012 11:31

Il interroge la création c'est sûr. S'il ne fallait retenir qu'un plan pour s'en convaincre, ce serait le tout dernier.
Unjeff
 
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Message » 31 Juil 2012 12:07

Kishizo a écrit:Je m'arrête à sa description sur la famille parce que pour le reste je suis d'accord avec d'autres avis sur ce topic, il ne faut pas chercher impérativement le sens de ce que cherche à développer Malick. Il vaut mieux rester au stade d'une perception sensuelle plus qu'intellectuelle qui risquerait de décevoir d'ailleurs.
L'essentiel est de se faire plaisir et donc d'y voir ce qu'on a envie d'y voir :zen:


En effet rien n'est imparatif ! D'alleurs, je vais également retenir ta dernière phrase plutôt que la deuxième ;)
Unjeff
 
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Message » 31 Juil 2012 14:01

Pour échange, une chronique que j'apprécie : http://www.ecoledeslettres.fr/blog/arts ... de-cannes/
Unjeff
 
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Message » 31 Juil 2012 17:06

Je n'ai pas vécu la fin du film comme une résurrection, il me semble plus juste de parler de purgatoire puis d'élévation au paradis, pour le reste je n'ai pas les compétences pour juger de la pertinence du rapprochement fait avec la Kabbale. J'espère en tout cas que Malick est dans la conception originelle pas dans celle revue et corrigée du gourou à Madonna et sa clique à bracelet rouge au poignet.

En échange de bons procédés, porte un regard sur cette double chronique, il y a plein de choses intéressantes, notamment les clins d'oeil relevés à Kubrick :
http://www.culturopoing.com/Cinema/Terr ... annes-4069

Sauf l'intro de la chronique, il n'y a rien de confondant à rester perplexe devant Tree of live, un avis nuancé est estimable, Bénédicte si tu es jeune et jolie et nous lis, file moi ton 06 8)
On pourra badiner en causant de la concrétude de l'existence individuelle chez Kierkegaard :oldy:,
coquine :ane:
Kishizo
 
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