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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

[ASTRO] Le Western

Message » 31 Aoû 2012 18:13

L’homme de la plaine. 1955. Anthony Mann. http://www.imdb.com/title/tt0048342/

Will Lockhart convoie des marchandises en provenance de Laramie, il approche bientôt de Coronado. Dans ce lieu perdu jouxtant un territoire apache, une colonne de l'armée a été récemment décimée par les indiens. Les marchandises livrées, Will Lockart s'attarde. Il apprend vite, et à ses dépens, que la ville a un maître tyrannique, Alec Waggoman, flanqué d'un fils caractériel sur lequel personne ne semble avoir prise.

le sommet de la collaboration mann/stewart et le dernier de la serie. Utilisation superlative des decors naturel, qui comme toujours chez mann ramènent les hommes a leur nudite, leur juste dimension. Les affrontements sont psychologique plus que physique, comme cette scene inouie du marais salant ou la violence explose d'un coup et est portee a son paroxysme. Les personnages sont complexes, pas de bons ou de mechants, juste des hommes. Magistral. Inutile de preciser que tous les acteurs sont au top avec une mention speciale pour Arthur Kennedy qui est remarquable de justesse. Bon james stewart est au sommet mais ca on y est habitue.

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[youtube]3sS7allvbcU[/youtube]
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Message » 01 Sep 2012 9:23

La prisonnière du désert. 1956. John Ford. http://www.imdb.com/title/tt0049730/

Texas, 1868. Des Comanches attaquent le ranch d'Aaron Edwards, qui est tué ainsi que sa femme et son fils. Ethan, le frère d'Aaron, apprenant le drame, part à la recherche de Lucy et Debbie, ses deux nièces disparues, accompagné de Martin Pawley et Brad Jorgensen…Il y a trois ans que la guerre de Sécession a pris fin. Ethan Edwards, ancien soldat confédéré raciste envers les indiens, arrive au ranch de son frère Aaron, sa femme et leur trois enfants. Le lendemain, les voisins, menés par le révérend et capitaine Samuel Clayton, viennent chercher du renfort pour rechercher du bétail volé par les Comanches. Mais ce n'est qu'une diversion : la ferme Edwards est attaquée, les parents et le fils tués, et les deux filles enlevées. Ethan, le frère d'Aaron, part à la recherche de Lucy et Debbie, ses nièces disparues, accompagné de Martin Pawley, fils adoptif et métis d'Aaron, et Brad Jorgensen, le fiancé de Lucy...Ils retrouvent assez rapidement le cadavre de Lucy. Fou de douleur, Brad attaque seul le village indien et meurt. Ethan et Martin Pawley se lancent dans une longue quête de plusieurs années à travers l'ouest, revenant une fois à la ferme Jorgensen, où naît un amour entre la fille Laurie et Martin Pawley. Mais Ethan et Martin repartent aussitôt. Après quelques péripéties, les deux Searchers reconnaissent Debbie, devenue une squaw du chef comanche « le Balafré » (Scar dans la VO). Ethan veut la tuer, car elle est indienne, mais Martin s'interpose. Revenant chez les Jorgensen, Ethan et Martin arrivent en plein mariage de Laurie - qui s'était lassée d'attendre Martin - avec le brave Charlie McCorry, mariage célébré par le révérend Clayton. Martin et Charlie mettent les choses au point entre eux en se battant dans la cour, et finalement le mariage est annulé. Edwards, Martin et Clayton repartent peu après attaquer le village indien repéré non loin de là, aidés par un régiment de cavalerie. Martin va sauver Debbie juste avant l'attaque et tue « le Balafré ». Finalement, Ethan prend Debbie dans ses bras et la ramène chez Jorgensen, puis s'en va à l'horizon, prisonnier du désert.

Un film tout entier concentre dans la haine qui consume le hero, campe par un john wayne imperial, personnage quasi deshumanisé, dont on ne sait quasiment rien. Comme d'habitude chez ford les seconds roles sont exceptionnels, cf le pasteur/marshall, et humanisent le film. La mise en scene est somptueuse, avec cette magnifique premiere scene vue a travers la porte de la ferme de aaron et la derniere vue a travers la porte de la ferme des jorgensen. L'usage des paysage est le meme que chez mann, destines a renvoyer les hommes a leur nudite, leur petitesse, mais aussi leur grandeur. Le film prefigure liberty valence par son profond pessimisme et meme s'il est un sommet de la filmo de ford il est un cran en dessous de liberty valence. Un indispensable tous genre confondus.

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[youtube]Yr7KzwRV2qM[/youtube]
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Message » 04 Sep 2012 8:17

3H10 pour Yuma. 1957. Delmer Daves. http://www.imdb.com/title/tt0050086/

Suite à l’attaque sanglante d’une diligence, le chef de gang est arrêté par le shérif d’une petite ville d’Arizona. Pour toucher une prime, un fermier, marié et père de deux garçons, au bord de la ruine suite à la sécheresse qui sévit sur la région, se porte volontaire pour conduire le criminel jusqu’à la gare de Contention City. Arrivés là, ils devront attendre dans une chambre d’hôtel jusqu’à l’arrivée du train de 3h10 pour la prison de Yuma. Les complices du hors la loi vont essayer par tous les moyens de le délivrer.

Magnifique. Tout est extraordinaire dans ce film, la photo deja, qui reprend les acquis du film noir. ce travail sur les tres gros plan des visages avec une direction d'acteurs fantastique, notamment cette scene de bar avec la serveuse qui sert les hommes qui tournent leur visage vers elle au fur et a mesure qu'elle se deplace. Sa continuation avec le dialogue glen ford (enorme) et Felicia Farr (qui vous arrache le coeur) bouleversant de tendresse. veritable basculement dans l'evolution psychologique du personnage de ben wade.
[youtube]dq2jN91FWiI[/youtube]
Cette autre scene dans la ferme de dan evans (excellent van heffling) a table, avec les emotions qui traversent le visage de son epouse ( leora dana d'une fragilite melée de force emouvante). et ce final d'un profond optimisme font de film un des dix plus beaux westerns de l’histoire du cinéma, l’un des plus purs et des plus émouvants. ps: chanson generique magnifique.

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[youtube]nkXDLNRVMxY[/youtube]
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Message » 04 Sep 2012 11:18

Règlement de comptes à O.K. Corral. 1957. John Sturges. http://www.imdb.com/title/tt0050468/

Sur la piste d'un dénommé Ike Clanton, Wyatt Earp, shérif de Dodge City, débarque à Fort Griffin, petite bourgade de l'Ouest sous l'autorité de l'un de ses amis, le shérif Cotton Wilson. Il déchante lorsqu'il apprend que son ami a retourné sa veste et a laissé Clanton s'échapper. Il tente malgré tout d'en savoir plus auprès d'une figure notoire de la région, le célèbre joueur de poker John Holliday dit « Doc Holliday » mais celui-ci l'éconduit froidement. Plus tard dans la nuit, Doc Holliday qui vient d'en découdre avec le frère de l'une de ses victimes, doit faire face aux foudres de la population, excédée par les troubles qu'il provoque. Wyatt Earp, d'abord peu enclin à le secourir, finit par lui apporter son aide et participe à sa fuite. Wyatt Earp s'en retourne à Dodge city, bientôt rejoint par Doc Holliday, où d'autres problèmes l'attendent jusqu'à ce que Clanton fasse reparler de lui.

bon avec krik et burt, y a de l'homme a l'ecran, et puis on as rhonda fleming grande epoque rayon femme :oops: :oops: :oops: . mais sturges n'est pas ford et ca se vois...bon, en meme temps le combat est inegal entre un bon faiseur et LE plus grand cineaste de l'histoire du cinema. Quand aux autre remake de cet episode legendaire de l'histoire de l'ouest americain, oubliez et revenez a la poursuite infernale. De Ford! 8)

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[youtube]W5cZK_KtriM[/youtube]

[youtube]uhfdkGO8yt0[/youtube]
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Message » 04 Sep 2012 13:37

Quarante tueurs. 1957. Samuel Fuller. http://www.imdb.com/title/tt0050407/

Jessica Drumond, femme au caractère bien trempé, règne d’une main de fer sur une petite ville, grâce au soutien d’une armée d’une quarantaine d’hommes. Ce microcosme va être soudainement remis en question avec l’arrivée d’un nouveau shérif dont la vision de la loi et de la justice diffère de celle de la maîtresse des lieux.

syber a écrit:Je viens de regarder "40 Tueurs". Scénario un poil confus avec des motivations des personnages mal exposées. Mais en revanche, une photo en noir et blanc absolument somptueuse, des cadres aux p'tits oignons et une superbe mise en scène. Et puis quel final mythique ! Get a doctor, she'll live. :lol:


Pas mieux...les fameux 40 tueurs ne sont pas utilisés, pn se demande d'ailleurs pourquoi le film s'intitule ainsi. C'est vraiment faible.

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[youtube]ypYy1FZoKts[/youtube]
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Message » 13 Sep 2012 7:54

L’homme de l’ouest. 1958. Anthony Mann. http://www.imdb.com/title/tt0051899/

Link Jones arrive dans la petite ville de Cross Cut (Texas); il est visiblement mal à l'aise, troublé par la vie citadine et effrayé par le train à vapeur. Il vient d'un village isolé et inconnu. Quand le shérif local l'interpelle, il se présente sous un faux nom. L'homme intrigue un voyageur un peu roublard (un joueur professionnel) qui l'entreprend. Link lui raconte qu'il va à Fort Worth recruter une institutrice pour enseigner dans son village, et qu'il a avec lui le fruit d'une collecte d'argent des habitants pour la convaincre. L'homme lui présente alors Billie, une ravissante chanteuse de saloon qui voyage avec eux; il la fait passer pour une institutrice, mais la tentative de flouer Link, beaucoup moins dupe qu'il n'en a l'air, tourne court : le train fait une halte et les hommes sont réquisitionnés pour charger le bois nécessaire à son bon fonctionnement. C'est ce moment qu'a choisi un groupe de hors-la-loi pour lancer une attaque sur le train et essayer de s'emparer de l'argent qu'il transporte. Mais l'attaque est repoussée, le train repart à toute vapeur. Cependant, tous les passagers n'ont pas eu le temps d'y remonter : restent sur la voie Link, le joueur et la chanteuse. Billie fait contre mauvaise fortune bon cœur, alors que le joueur pleurniche : ils se trouvent en pleine nature sauvage et doivent chercher un refuge. Ils marchent à travers un paysage verdoyant et finissent par tomber sur une ferme qui semble abandonnée. Link décide d'aller en éclaireur. Les hommes qui lui ouvrent sont ceux qui ont tenté l'attaque du train. La situation est assez tendue, mais la maison est familière à Link, comme la voix du vieux chef de bande. Ce dernier, Dock Tobin, reconnaît Link, jadis son meilleur élève dans le crime, et qui un jour s'est enfui de la bande de Dock pour vivre honnêtement. Le vieil homme se persuade que Link est revenu pour lui. Pour rester en vie, et préserver celle de ses deux compagnons d'infortune, Link n'a d'autre choix que de le lui faire croire, et d'accepter de participer à l'attaque de la banque de la mine d'or de Lassoo, tout en sachant que les autres membres de la bande, eux, ne sont pas dupes...

On a deja vu et revu le sujet! l'ancien pistolero qui a trouve la redemption et qui par malchance retombe sur ses anciens acolytes. Sauf qu'on as Mann derriere la camera, et ca change tout. Car c'est a une lecon de cinema tous genre confondus, qu'on est invite. Un drame, un affrontement psychologique ou le gunfight final n'est somme toute qu'anecdotique. Affrontement d'une violence egale a celle de l'homme de la plaine, mais differente car il y a une femme au milieu et qu'elle touve son apotheose dans deux scenes de denudement! Comme toujours chez mann, la nature est grandiose et sert de revelateur a la petitesse ou la grandeur des hommes. La mise en scene est exceptionelle avec ses alternances de tres gros plans et de plans hyper larges et si vous cherchez ou sergio leone a bien pu trouver l'inspiration, c'est dans ce film et dans la poursuite infernale de ford qu'il l'as trouvé. Rayon acteurs cooper est excellent mais il est totalement eclipse par un lee j cobb possede par son personnage et qui delivre a mon avis la meilleure performance de sa carriere. Et puis il y a Juliiiiiiiiiiie! :oops: :oops: :oops: :oops: Bref film indispensable tous genres confondus et qui hisse mann au sommet des cineastes du genre.

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astro dans les bras de julie. 8)

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[youtube]ODwt-fjh0nw[/youtube]
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Message » 13 Sep 2012 8:18

Juste un petit point de vu sur OK Corral que je trouve superbe d'intensité avec en plus la chanson du film qui est fabuleuse.
TELLOUCK
 
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Message » 13 Sep 2012 8:42

TELLOUCK a écrit:Juste un petit point de vu sur OK Corral que je trouve superbe d'intensité avec en plus la chanson du film qui est fabuleuse.


c'est un bon film mais c'est faible par rapport a la vision de Ford de cet episode celebre de l'histoire de l'ouest US.

les chansons génériques des westerns des 50's sont vraiment magnifiques, la plus belle est peut etre celle de 3h10 pour yuma.
astrorock
 
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Message » 13 Sep 2012 8:47

L'année 59 est une tuerie! 8)

4 tres tres grands films! :P :P :P
astrorock
 
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Message » 13 Sep 2012 10:27

Rio bravo. 1959. Howard Hawks. http://www.imdb.com/title/tt0053221/

John T. Chance, shérif de la petite ville de Rio Bravo, arrête Joe Burdette pour meurtre. Nathan, le frère de Joe, cerne la ville, décidé à obtenir la libération du prisonnier. Chance reprend alors comme adjoint Dude qui avait sombré dans l'alcoolisme à la suite d'un chagrin d'amour. Parmi les passagers d'une diligence immobilisée en ville se trouve Feathers, une joueuse de carte professionnelle que Chance soupçonne tout d'abord de malhonnêteté avant de tomber amoureux d'elle. Un ami de Chance, Pat Wheeler, venu à Rio Bravo avec un chargement de dynamite est tué d'une balle dans le dos par un des hommes de main de Burdette. Colorado, son garde du corps offre alors son aide à Chance. Ce dernier se retranche dans la prison avec Colorado, Dude et le vieux shérif adjoint Stumpy. Mais les hommes de Burdette s'emparent de Dude et forcent Chance à libérer son prisonnier. Au cours de l'échange, Dude parvient à maîtriser Joe alors que Chance et Stumpy font sauter à la dynamite le repaire de Nathan...

que peut t'on bien dire tant ce film est archi connu? J'adore, meme si je ne le tiens pas pour un chef d'oeuvre et je le revois regulierement. L'histoire n'est qu'un pretexte a "l'affrontement" wayne/dickinson, savoureux tant le duke ne maitrise rien dans sa relation amoureuse. Walter brannan est extraordinaire de pitoresque, dean martin bon, martin banal, wayne fait du wayne, pis y a angie tres tres grande epoque, dont c'etais le premier film! :oops: :oops: :oops: Un indispensable du genre.

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:oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :oops:

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[youtube]RlAF1DPLIAI[/youtube]

[youtube]v2ssbgThljU[/youtube]
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Message » 13 Sep 2012 11:03

La chevauchée des bannis. 1959. André De Toth. http://www.imdb.com/title/tt0052724/

Dans un village montagneux du Wyoming, enfoncé dans la neige, l'éleveur Blaise Starret s'oppose farouchement à des fermiers, dont l'un d'eux a épousé son ancienne compagne Helen. L'arrivée soudaine de sept bandits, commandés par un certain Jack Bruhn, quémandant secours, suite à une blessure, fait taire les hostilités et contraint fermiers et éleveurs à s'unir contre le danger. Blaise Starret imagine un piège susceptible d'égarer Jack Bruhn et ses hors-la-loi indésirables...

ca commence classiquement, comme mille fois vu, l'affrontement eleveurs vs fermiers et puis ca bascule, brutalement, avec une violence psychologique qui trouve son apotheose dans une scene de bal jamaie vue dans le western ou les femmes sont comme des pantins desarticulés dans les bras des hommes de main de bruhn. encore un etonnement quand bruhn sait que starret conduis la chevauchée vers le neant mais qu'il ordonne quand meme le depart, recherchant la mort et la trouvant. Car les hommes afrontent l'hiver, qui vas les devorer plus surement encore que la cupidite qui pousse les outlaw a s'entretuer. Robert ryan est imperial, tout comme burl ives, le reste est anecdotique mais l'ensemble du casting est a 100% de ses possibilites. Une oeuvre etonnante mais d'emblee indispensable du genre.

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[youtube]4cWQfPByfKI[/youtube]
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Message » 14 Sep 2012 8:03

La colline des potences. 1959. Delmer Daves. http://www.imdb.com/title/tt0052876/

À peine installé dans un camp de chercheurs d'or, le docteur Joseph Trail sauve de ses poursuivants un jeune voleur de pépites blessé. Il l'emploie ensuite à son service, lui garantissant en retour son anonymat. Mais il semble avoir lui aussi un lourd secret.Dans son cabinet, le docteur Trail enchaîne les consultations avec une bienveillance qui force l'admiration de ses patients. Un jour, la diligence est attaquée. Une jeune femme, seule survivante, semble avoir échappé au massacre. Les villageois se mobilisent pour la retrouver.

encore un immense film de delmer daves! Ca commence classiquement dans le genre, l'homme au lourd passe qui s’insère dans une communaute en construction. Le catalyseur ce seras la jeune femme survivante d'une attaque de diligence. Car les passions vont se dechainer: jalousie des autres femmes, convoitise sexuelle, folie de l'or des hommes avec cette hallucinante derniere scene ou les mineurs chauffe a blanc par l'alcool incendient leur ville. Les compositions sont excellentes. Karl malden extraordinaire, obsede par l'or et maria schell (troublante et d'une grande justesse); cooper egal a lui meme, mormoreen et implacable; georges c scott dans un tout petit role mais d'une folle intensite. Maria schell est une decouverte pour moi, elle est vraiment excellente, emouvante, forte et fragile a la foi, determinee a reussir mais qui abandonne tout pour sauver l'homme qu'elle aime. Vraiment un tres grand film

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http://www.tcm.com/mediaroom/video/3604 ... iler-.html
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Message » 14 Sep 2012 8:03

L’homme aux colts d’or. 1959. Edward Dmytryck. http://www.imdb.com/title/tt0053434/

Un clan de cow-boys terrorise la ville de Warlock. Devant l'échec de la force publique à rétablir l'ordre, un comité de citoyens décide d'employer les grands moyens en faisant appel à un prévôt, un tueur qui sera chargé par contrat de se débarrasser des cow-boys. Un homme s'est construit une légende dans ce domaine : Clay Blaisedell, à qui des admirateurs ont offert une paire de pistolets à crosse d'or.

film passionnant par la densite des themes abordés malgre une mise en scene solide mais sans genie. C'est la fin des hommes libres qui vivent par la violence ne respectant que leurs propres regles, que ce soit du cote bon (le prevot) ou mauvais (les ranchers). L’ambigüité des personnages est permanente, tous basculent a un moment ou un autre du film. Il reste un seul vainqueur, la civilisation représentée par les villageois. Les compositions sont magistrales, fonda prefigure son role de il etais une fois dans l'ouest, quinn seducteur et manipulateur, widmark fragile et determine.

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[youtube]qgLUMPjuHy4[/youtube]
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Message » 17 Sep 2012 20:36

Bilan des 50's.

Quelle décennie! Difficile de dégager une hiérarchie car dans cet age d'or du western j'ai déjà sérieusement élagué.

Bon j'y vais quand meme!

le plus beau c'est 3h10 pour yuma. une oeuvre d'une incroyable puissance, qu'il faut voir et revoir et qui place delmer daves parmi les titans du genre avec mann et ford.

juste derriere on trouve: l'homme de l'ouest, johnny guitar, la cible humaine et l'homme aux colts d'or. de tres grands westerns psychologiques.

encore un poil, mais alors un poil, derriere: la colline des potences, la chevauchee des bannis, la prisonniere du desert, le jardin du diable, je suius un aventurier, les affameurs.

je met a part deux films:

la captive aux yeux clairs, a la limite du film d'aventure et rio bravo, deux films quasi parfaits mais d'une intensite moindre que ceux que je met au sommet.

bref, c'est LA periode benie du genre qui vas en fait se clore avec l'homme qui tua liberty valence.
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Message » 17 Sep 2012 20:36

Les 60's.

Alamo. 1960.John Wayne. http://www.imdb.com/title/tt0053580/

Le vent de la plaine. 1960. John Huston. http://www.imdb.com/title/tt0054428/

Les sept mercenaires. 1960. John Sturges. http://www.imdb.com/title/tt0054047/

L’homme qui tua liberty Valance. 1962. John Ford. http://www.imdb.com/title/tt0056217/

Les Cheyennes. 1964. John Ford. http://www.imdb.com/title/tt0057940/

Major Dundee. 1965. Sam Packinpah. http://www.imdb.com/title/tt0059418/

Le bon la brute et le truand. 1966. Sergio Leone. http://www.imdb.com/title/tt0060196/

Django. 1966. Sergio Corbucci. http://www.imdb.com/title/tt0060315/

Il etais une fois dans l’ouest. 1968. Sergio Leone. http://www.imdb.com/title/tt0064116/

La horde sauvage. 1969. Sam Packinpah. http://www.imdb.com/title/tt0065214/

Butch Cassidy et le kid. 1969. Georges Roy Hill. http://www.imdb.com/title/tt0064115/
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