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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

[ASTRO] Le Western

Message » 18 Sep 2012 7:33

Alamo. 1960.John Wayne. http://www.imdb.com/title/tt0053580/

Cent quatre vingt-cinq civils américains insoumis au Mexique, parmi lesquels les légendaires Davy Crockett et Jim Bowie, se sacrifient pour faire face aux assauts des premières colonnes d'hommes des troupes régulières mexicaines en attendant l'arrivée de l'armée texane.

un film exaltant la resistance texane a l’oppression mexicaine. C'est tres hagiographique, classique dans la mise en scene, les personnages sont bigger than life, mais ca fonctionne. Bref du grand spectacle bien fait et qui se vois et revois avec plaisir. Meme si ca n'est pas indispensable.

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[youtube]VgBwE8zAJ3Y[/youtube]
astrorock
 
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Message » 19 Sep 2012 11:06

Les sept mercenaires. 1960. John Sturges. http://www.imdb.com/title/tt0054047/

Au XIXe siècle, au nord du Mexique, un petit village de paysans reçoit régulièrement la visite de Calvera et de ses quarante bandidos. À l'occasion de leur dernière venue, ces derniers ont de nouveau pillé le village et ont annoncé leur prochain retour où le pillage sera plus important, les bandits fuyant la police rurale et devant acquérir des provisions pour se cacher dans la montagne pendant l'hiver à venir. Un paysan qui s'était rebellé est abattu par Calvera. C'en est trop. Aussitôt après son départ, les villageois se réunissent et décident d'agir pour ne plus subir les exactions des bandits. Après avoir pris conseil auprès du vieux sage du village, ils décident d'acheter des armes pour se défendre. Trois hommes sont envoyés aux États-Unis, non loin de là, pour effectuer les achats avec le peu d'argent qu'ils ont pu réunir. La première ville dans laquelle ils s'arrêtent leur permet de faire la connaissance de Chris Adams, un homme solitaire et bon tireur. Après avoir entendu leur problème, Chris les guide vers une autre piste. Au lieu d'acheter des armes dont, de toute façon, ils seraient incapables de correctement se servir, plus habitués aux travaux des champs qu'à la bataille, ils feraient mieux de louer les services de mercenaires. C'est ainsi qu'ils recrutent, toujours avec l'aide de Chris, le premier engagé, cinq autres hommes. Tous ces mercenaires acceptent pour une raison bien légitime et propre à chacun : l'un pense que Chris flaire un bon coup financier, un autre suit pour se trouver enfin un but honorable à accomplir, le suivant croit fuir les ennuis en changeant de pays mais pour mieux se jeter dans la bataille, encore un autre est si habile tireur et avec toute arme qu'il accepte par pur défi personnel pour se trouver des ennemis dignes de ce nom, le dernier est sans le sou et se dit que ce maigre salaire est toujours mieux que rien…En cheminant vers le village, ils acceptent un septième et dernier compagnon d'armes, un jeune homme qui les convainc par sa ténacité et son envie de prouver sa valeur. Les sept mercenaires sont réunis. Dès lors il ne leur reste plus qu'à préparer le village et ses habitants à la bataille à venir.

la revoyure est terrible pour ce film bien plat. On y trouve tous les futurs acteurs du neo western italien. apres l'aprete des films des 50's et avant le western spaguetti, on est dans le (tres) mauvais cote du clacissisme. Les personnages ne sont pas fouillés, les dialogues consternants et degoulinants de bon sentiments, bref on s'emmerde grave et on se reveille a peine pour les deux gunfight...

[youtube]RxXBqpoShSM[/youtube]
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Message » 20 Sep 2012 16:58

Le vent de la plaine. 1960. John Huston. http://www.imdb.com/title/tt0054428/

Ben Zachary revient de Wichita avec des hommes embauchés pour s'occuper du troupeau dont il est propriétaire avec Zeb Rawlins, un fermier voisin. Il retrouve sa sœur Rachel, qui vit avec sa mère et ses frères. Rachel a été recueillie bébé, par Zachary père, tué ensuite par les indiens Kiowas en défendant sa maison. Dans les environs rode un vieux cavalier solitaire et fantomatique, qui parle de vengeance et fait courir le bruit que Rachel serait une indienne. Peu après, trois indiens se présentent pacifiquement devant la maison et proposent à Ben d'acheter Rachel. Certains cow-boys sont de plus en plus persuadés que Rachel est une indienne et en parlent à Zeb. Celui-ci les éconduit. Charlie, le fils de Zeb, amoureux de Rachel, la demande en mariage. Sur la route du retour il est tué par des indiens. La mère Rawlins renvoie violemment Rachel, venue lui présenter ses condoléances, et attise le racisme ambiant. Pour connaître les origine de Rachel il est décidé d'aller capturer le cavalier solitaire pour le faire parler. La corde autour du cou, celui-ci raconte que Rachel a été ramenée d'un camp indien par Zachary père après un massacre de représailles commis par ces deux derniers, que plus tard les indiens ont enlevé son fils, mais que Zachary père a refusé de rendre Rachel en échange de sa libération. Depuis le cavalier cherche à assouvir sa soif de vengeance contre Rachel et ceux qui l'ont adoptée. Le clan Rawlins demande aux Zachary de renvoyer l'indienne ; ceux-ci refusent, et se retrouvent mis au ban de la communauté. Cash Zachary se désolidarise de sa famille et rejoint les Rawlins. Alors que les Zachary sont dans leur maison, les trois indiens reviennent pacifiquement. Ben en fait tuer un par son frère pour empêcher Rachel d'aller les rejoindre. Les indiens reviennent en nombre et lancent un assaut. La mère Zachary est touchée mortellement, mais le clan sort vainqueur, aidé par Cash revenu aider sa famille, et par Rachel qui tue le dernier indien.

franchement c'est bien gnangnan.....

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[youtube]5Ld_kiQoCWc[/youtube]
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Message » 03 Oct 2012 18:28

Demain en version restauré HD :

http://tcmcinema.fr/films/fiche/major-dundee-1965_4697/

Je l'attend celui la ... :lol:
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Message » 04 Oct 2012 7:59

je vais prendre du retard....

pleins de nouveautes a voir. 8)
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Message » 07 Oct 2012 17:07

Je viens de revoir La horde sauvage de Sam Peckinpah (1969).

Un Western sombre et ultraviolent, ainsi que le titre le laisse supposer.
A le voir, on comprend que, selon le réalisateur, il n'y a rien à sauver de la violence imbécile des Européens qui ont déferlé sur le continent américain (cette remarque est tout sauf gratuite, les indiens apparaissant dans le film comme se battant dignement pour libérer leur terre de l'"occupant" : "la horde sauvage" étant clairement l'homme blanc) :
Les "héros" de l'histoire sont des truands dont le chef est à la recherche de son "dernier coup".
Mais comme lui répond son lieutenant qui ne voit pas ce que signifie "se retirer" (pour aller où, faire quoi ?) : "je ne pourrais pas vivre autrement".
Et qu'est-ce que leur vie ?
Aller dans des villes, piquer du cash gold (sont pas si bêtes) à coup de flingues, fuir, dormir sur une selle, boire du café pourri au matin, aller aux putes et se saouler le soir..."price of freedom : no one to tell you what to do, the american dream :mdr: "
Bref le Western classique.
Donc je vous préviens, si je prends le temps de vous faire l'inventaire de ce qu'est leur vie, c'est parce que le réal revient encore et toujours et sans cesse sur des scènes où ils boivent, s'envoient des putes, "font la fête"...à force cela saoule un tantinet.
Et en prime, les gars en question ne sont pas visiblement devenus des truands à cause d'une compagnie de chemin de fer cupide qui aurait volé leurs terres, ni pour se venger d'un gros propriétaire terrien qui aurait "acheté la loi".
Non non ils sont des crevures crétines et c'est tout :wtf:
Dans les bastons, ils attrappent n'importe quoi au vol (y compris les putes suce nommées) pour s'en servir de bouclier et prendre les balles à leur place.
De toute façon, dans le film, les prostituées femmes sont des chiennes abruties perverses et hystériques, dépourvues de cervelle qui finissent invariablement non pas avec le tendre jeune-cow-boy-futur-truand-encore-réveur mais avec le pire monstre génocidaire conquérant possible.
Dans un tel contexte, pourquoi se géner ?

Une scène ahurissante : les "héros" ont infiltré le camp de l'odieux chef militaire méxicain qui a pillé le village du fameux jeune-cow-boy-futur-truand-encore-réveur, lequel a tué son père et embarqué la femme dont il rêve.
Bref ils se font tout petits, genre discret.
Mais reconnaissant cet amour de jeunesse dans le camp de l'odieux, voyant avec quel enthousiasme hystérique elle joue de sa langue sur son appendice (auditif je vous rassure), il la flingue totalement enragé.
La centaine d'hommes sur place mettent les 4 ou 5 "héros" en joue : Ma qué ils ont essayé de tuer El guénéral.
Défense du chef des héros/truands : mais non, il visait la pute, il n'a pas supporté de la voir avec vous. Dans le genre "il est jeune, il y a des trucs qu'il n'a pas encore compris".
"Ah mais qu'ils sont cons ces jeunes gringos" rigola le Yénéral.
Après une entrée pareille, les héros sont désormais potes comme culs et chemise avec El commandante.


Un seul moment de grâce, un seul, qui fait de ces truands des hommes bien meilleurs que les "représentants de la loi" qui les pourchassent :
Comme tous les truands, ils se jalousent entre eux, et au début du film, manquent souvent de se flinguer.
Mais alors qu'ils discutent l'idée d'abandonner l'un d'entre eux, que leur chef blessé a même des difficultés pour monter à cheval (dernier stade de l'handicapé chronique pour un cow-boy), la sagesse du vieux brigand résonne :
"Si on fait ça, si on se bat entre nous, si on abandonne un des notres, nous ne sommes plus des êttres humains, nous ne sommes plus que des bêtes, comme ceux qui nous pourchassent".
Sous entendu : "Nous sommes des hommes meilleurs que ces porcs qui croient tenir leur légitimité du fait de faire partie d'une grande nation unie, alors qu'ils sont en réalité des crevures et des animaux qui ne respectent rien".

A eux 5, les truands sont au moins une tribu (comme les indiens, c'est y pas marrant comme coïncidence), ce n'est pas rien...
Ceux qui les pourchassent ne sont que des bêtes sauvages.
La fin, ultra violente, est l'affrontement suicidaire d'une tribu de 5 truands solidaires contre une armée "régulière" et bestiale.

J'aime bien ce message du réal (que je ne partage pas tout à fait) : quoi de pire que des tribaux primitifs ?
Une nation de porcs :mdr:
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Message » 07 Oct 2012 18:23

Heu ... j'ai pas vu ça ! Image

Comment prends-tu en compte les images lors du générique, des enfants (mexicains ?) qui torturent en groupe les scorpions (je cite de mémoire). Les regards filmés des tendres chérubins sont éloquents et éclairent la suite du film, je trouve.
syber
 
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Message » 07 Oct 2012 18:41

syber a écrit:Heu ... j'ai pas vu ça ! Image

Comment prends-tu en compte les images lors du générique, des enfants (mexicains ?) qui torturent en groupe les scorpions (je cite de mémoire). Les regards filmés des tendres chérubins sont éloquents et éclairent la suite du film, je trouve.

+1

La configuration dans mon profil


Et je regardai, et je vis apparaitre un cheval couleur pale, et son cavalier se nommait la Mort, et l'enfer le suivait...Bigre c'est terrifiant tout çà !!
rann
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Message » 09 Oct 2012 19:40

syber a écrit:Heu ... j'ai pas vu ça ! Image

Comment prends-tu en compte les images lors du générique, des enfants (mexicains ?) qui torturent en groupe les scorpions (je cite de mémoire). Les regards filmés des tendres chérubins sont éloquents et éclairent la suite du film, je trouve.


Pas seulement des scorpions : les bambins mettent le feu à une fourmilière massacrant des scorpions...
Je ne saurais comment l'interpréter : l'agressivité naturelle de tout le monde du vivant auquel se surajoute -pour l'homme- la jouissance naissant de la cruauté gratuite ?

Bon sinon j'ai peut-être totalement interprété cette oeuvre cinématographique en collant abusivement ce dont ce film me parlait sur ce que le réal a réellement voulu dire.
Tout à fait possible.
Boc21
 
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Message » 09 Oct 2012 23:39

Dans mon souvenir, La Horde Sauvage fait partie de ces quelques films qui signent la fin d'un genre cinématographique : le Western Holywoodien des années 30 à 50 dans lequel le héros solitaire ne couche jamais avec une femme car la caméra se coupe juste avant leur baiser, dans lequel la femme brode des napperons en attendant le grand amour, dans lequel les gens meurent proprement sans saigner.

Dans La Horde Sauvage, le réalisateur déboulonne les héros classiques du genre en les dépeignant tels qu'ils sont réellement, des brutes et des prédateurs incapables de construire quoi que ce soit. Et les femmes ne sont pas en reste dans la description de leurs travers. Et les honnêtes gens ne sont pas mieux dépeints ; en témoigne la manifestation hypocryte de la ligue féminine anti-alocoolique où les maris s'y font trainer par leur femme contre leur grè, en témoigne les attermoiements des notables qui participent à la fusillade en pleine rue mais se pincent le nez dès qu'il y a un mort. Pour cela il les confronte à la mécanisation naissante (automobile, mitrailleuse) du 20° silècle qui enterre le 19° siècle et montre qu'ils sont désormais, en plus de leurs caractéristiques négatives, inadaptés à ces nouvelles technologies. Ils sont devenus obsolètes. Est-ce pour autant la fin d'un monde ? Pas vraiment car celui contre lequel ils se confrontent, l'armée mexicaine, utilise des moyens de destruction encore plus importants que leurs simples revolvers. Et les enfants du générique sont déjà prêt à prendre la relève générationnelle en faisant l'apprentissage du meurtre pour le plaisir. Le monde évolu, mais les pulsions humaines perdurent. Malgré tout le film se termine sur une lueur d'espoir par une tentative de rédemption des malfrats par leur sacrifice ; au lieu de profiter du moment ou l'armée est déstabilisée par l'assassinat de leur général, au lieu de s'enfuirr, ils décident dans un dernier baroud - un peu vain - de tuer le maximum possible de soldats.

Je n'ai pas dans ce film un thème portant sur l'importation de la cruauté et de la violence européenne contre les indiens américains.
Dernière édition par syber le 10 Oct 2012 11:46, édité 1 fois.
syber
 
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Message » 10 Oct 2012 2:28

D'accord avec ce que tu as écris syber, mais je pense que tu devrais également revoir ce western crépusculaire : la présence des natifs comme se batant dignement contre l'occupant blanc pervers y apparait de manière évidente, tout comme l'aspect "tribal" des héros une fois unis par le discours de leur chef.
Mais oui : des brutes incapables de construire quoi que ce soit dans un monde qui de toute manière ne vaut guère mieux qu'eux, c'est évident.
Un western crépusculaire sur la fin d'un monde bestial qui n'ouvre avec pessimisme que sur les ténèbres des guerres mécanisées, pires encore...
J'ai vraiment adoré ce western :love:
Tu me donnes envie de le revoir.
Boc21
 
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Message » 14 Oct 2012 12:19

astrorock a écrit:Le vent de la plaine. 1960. John Huston. http://www.imdb.com/title/tt0054428/


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[youtube]5Ld_kiQoCWc[/youtube]
Vu hier soir le master HD sur TCM HD avec une excellente image ... :love:
Un beau western bien interprété par Burt Lancaster et Audrey Hepburn ... 8)

http://tcmcinema.fr/films/fiche/the-unf ... 960_17825/
Urga
 
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Message » 14 Oct 2012 12:25

A ne pas manquer aussi " Les Professionnels " ( version HD ) :

http://tcmcinema.fr/films/fiche/the-pro ... 966_16999/

:lol:
Urga
 
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Message » 01 Déc 2012 20:25

" Réglement de Comptes à Ok Coral " ( 1957 ) en version HD inédite :

http://tcmcinema.fr/films/fiche/gunfigh ... 1957_4614/

:lol:
Urga
 
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Message » 05 Juin 2013 15:25

L’homme qui tua liberty Valance. 1962. John Ford. http://www.imdb.com/title/tt0056217/

En 1910, le sénateur Stoddard et sa femme Alice, un couple âgé, reviennent à Shinbone, dans l'Ouest, pour l'enterrement de Tom Doniphon. Le journaliste local, intrigué par la présence d'un sénateur venu assister à l'enterrement d'un cow-boy inconnu, presse Stoddard de s'expliquer. Stoddard, d'abord réticent, finit par accepter. Il évoque l'époque où fraîchement diplômé en droit, il débarqua avec l'idéal d'apporter la légalité dans l'Ouest. Peu avant son arrivée à Shinbone, la diligence est attaquée par une bande de hors-la-loi. Stoddard est dévalisé et frappé par leur chef qui le laisse pour mort. Tom Doniphon le trouve, lui apprend le nom de son agresseur : Liberty Valance, un bandit de notoriété publique, et le dépose dans le restaurant de la jeune Alice (son secret amour) et de ses parents. Stoddard, encore faible, parle de faire arrêter Valance, ce qui provoque les sarcasmes de Doniphon : à Shinbone, c'est la loi des armes qui prévaut. Stoddard n'obtient pas plus le soutien du shérif, couard notable. En échange de son travail au restaurant, il est logé par Alice. Lorsque Valance le provoque, c'est Doniphon aidé de Pompey qui le défendent, lui prouvant par là que seul le revolver peut protéger un homme. Stoddard refuse pourtant de renoncer à la voie légale. Il enseigne la lecture et l'écriture, donne des rudiments d'éducation civique aux enfants et s'entraîne secrètement au revolver. Stoddard est devenu l'ami de Peabody, le journaliste de Shinbone, qui dénonce la volonté des grands propriétaires de bétail de maintenir le Colorado en parcours ouvert, ce qui empêche le développement de la ville. Les grands propriétaires ont de plus engagé Liberty Valance, qui n'hésite pas à s'attaquer aux fermiers isolés pour servir leurs intérêts. La solution serait de faire entrer le Colorado dans l'Union et, justement, l'élection des représentants pour la Convention va avoir lieu. Le jour de l'élection, Doniphon refuse d'être candidat et, malgré les tentatives d'intimidation de Valance, ce sont Peabody et Stoddard qui sont élus aux dépens de Valance. Ce dernier, furieux, somme Stoddard de quitter la ville ou de l'affronter en duel le soir même. Peabody, qui vient de rédiger un article sur la défaite de Valance, est fouetté rudement par le bandit, non sans avoir défendu (vaillamment et verbalement) la liberté de la presse. Stoddard, pour qui c'en est trop, refuse de quitter la ville comme tous l'y engagent. Il prend son arme et sort dans la rue pour attendre Valance. Ce dernier sort et, après un tir d'intimidation, blesse Stoddard au bras. Stoddard ramasse l'arme de la main gauche pendant que Valance le met en joue. Les deux hommes tirent en même temps et Valance s'écroule, mort. Stoddard retourne vers Alice qui le soigne. Doniphon, voyant la scène, pense avoir perdu Alice et brûle la maison qu'il bâtissait pour le mariage. Peabody et Stoddard se rendent à la convention où l'homme qui a tué Liberty Valance est perçu comme un héros. Peabody le propose comme candidat pour représenter le parti pro-Union à Washington, mais Stoddard, écœuré, s'apprête à retourner dans l'est. Doniphon l'arrête alors, lui révélant qu'en réalité, c'est lui-même qui a tiré sur Valance et l'a tué au moment de l'échange de coups de feu. Stoddard retourne pour se faire élire. Arrivés au terme de ce récit, les journalistes qui l'écoutent décident finalement de ne pas faire paraître l’article. L'histoire véritable de Tom Doniphon restera donc cachée pour toujours afin de de préserver la légende : « On est dans l'Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende » (This is the West, sir. When the legend becomes fact, print the legend). Alors que le couple quitte la petite cité pour retourner à Washington, un employé de train leur annonce qu'il vient d'arranger les correspondances spécialement pour eux : « Rien n'est trop beau pour l'homme qui a tué Liberty Valance ! ».

terassant! ford, au presque bout de sa longue carriere prend un pari fou! filmer en noir et blanc et en studio! et a quasi 70 piges il vas le remporter pour delivrer une lecon de cinema qui hisse ce film parmi les plus grands de l'histoire du cinema. La thematique est pourtant vu et revue mille fois: La fin de l'ouest, des hommes libres, bon ou mauvais, qui vivent et meurent par la violence; La naissance d'une nation; L'arrivée de la civilisation, de la loi, de ses livres et de ses avocats. mais le traitement vas etre differents, la vision crepusculaire, desenchantée, tragique, car batie sur un mensonge librement assumé par ceux qui connaissent la verite. Ford s'est entoure d'un casting de feu dont je ne parlerais pas plus que ca des tetes d'affiche tant wayne (bouleversant et tout en finesse) et stewart sont des geants et lee marvin extraordinaire. Il faut s'attarder sur cette science des seconds roles qu'avais ford, qui s'est perdue depuis, et qui donnais de l'apaisseur humaine aux films de cette epoque: Edmond O'Brien: Dutton Peabody, Andy Devine: Marshall Link Appleyard, Ken Murray: Doc Willoughby, John Carradine: Cassius Starbuckle, Jeanette Nolan: Nora Ericson et John Qualen: Peter Ericson. Je les citent car ce sont tous des titans dans leur genre et ils se hissent dans ce film au sommet. Quand a ford on est stupefie par sa science des cadrages, de l'eclairage et de la photo (noir et blanc titanesque de William Clothier), de la naration, temoin la scene du duel filmée sous deux angles de caméra opposés. Et cette premiere scene bouleversant de l'arrivee du senateur qui vous tire les lames des yeux par son intensite, sa charge emotionelle. Bref comme le dis le redacteur en chef du journal local a a fin du film: "Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende" mais quel gout amer elle as....

[youtube]c0x3AcbtrUo[/youtube]

[youtube]njlIqXcKVR4[/youtube]

[youtube]hP77V2X1Biw[/youtube]
astrorock
 
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