Olaf Stromberg. Le plus grand cinéaste de tous les temps !

» 15 Fév 2022 9:58

@coincarré Je me joins à toi pour remercier Peg-Harty, sans qui l'œuvre d'Olaf Stromberg n'aurait pas tout à fait le même éclat. Longue vie au CVOS.

» 31 Mar 2022 13:40

Cher Monsieur Coincarré.

Votre époustouflant compte rendu 2022 du CVOS, passée l'euphorie, m'enjoint à vous narrer une partie de la conversation telex échangée avec Olaf.

Tout d'abord, il tient à vous féliciter pour la splendide organisation annulée sur le sommet de l'Everest. De toutes les soirées annulées auquel il n'a pas participé, il m'a confié que c'en était une des plus belles et qu'il ne sait plus s'il doit la regretter, ou non. En tous cas, elle restera gravée dans sa mémoire. (le point d'orgue, la descente en bob vers la vallée était une idée géniale !)

Il remercie le staff technique qui a monté la scène, les light et le son à 8849 mètres d'altitude car c'est aussi cela la magie du spectacle reporté. Le French Cancan aurait eu de la gueule car une danseuse nous confiait : au début des répétitions nous avions rapidement le souffle court, un peu froid, mais nous commencions à nous habituer. Du sport de très haut niveau, gloire de la France.

Votre célérité pour le recouvrement de l'adhésion gratuite des membres ne doit pas masquer votre exemplarité quant au livre comptable des bénévoles. Lorsqu'on sait que vous réalisez tout cela seul avec votre épouse, vos nièces et neveux nous ne pouvons qu'affirmer haut et fort que c'est un modèle pour la Cour des Comptes. L'ensemble des adhérent(e)s vous renouvelle sa confiance.

Observons à présent non pas les griefs - exclus par décision statutaire - mais les constations sur la progression ininterrompue depuis 2007 comme vous le rappelâtes fort justement. D'un pas sûr nous nous dirigeons vers l'objectif. Sans jamais confondre rapidité et précipitation. Un rythme soutenu certes, mais qui ne laisse pas de côté les moins bien comprenants qui ont tout loisir, le doigt-suiveur sur l'écran, d'en ânnoner les moindres syllabes et participer à l'aventure, eux aussi.

L’œuvre d'Olaf est toute entière tournée aussi vers l'inclusion des spectateurs des autres réalisateurs de Cinéma. S'il aborde des thèmes parfois compliqués tels que le pas, le de, le pruneaux, le pour, le monsieur, et le Paul, il n'oublie jamais de les rendre accessibles y compris au néophyte de la liaison dans une phrase.

Le message est passé, je vais m'y remettre.

Nous tenons à remercier les maisons Peppermint et Taittinger pour leur participation aimable et son orchestre (ceci est une blague désopilante, aujourd'hui datée, mais est-ce ma faute si les noms de DJ se prêtent peu à la gaudriole ? Leur manque d'humour va finir par se remarquer dans le public confidentiel mais très haut de gamme en incongruités anachroniques que nous essayons de réunir ici.
Nos sponsors réguliers et fidèles ? il me plaît de rappeler qu'ils ont entamé la collaboration avec Olaf et le CVOS l'un très tôt et ce fut même l'unique collaboration publicitaire du réalisateur à une marque (visible sur Youtube) l'autre car il avait noté dans Pas de Pruneaux pour Monsieur Paul l'omni présence des pétillantes boissons rémoises dans les seconds plans de toutes les séquences importantes. Et cette réplique implacable "S'il y en a pour qui le gras, c'est le goût, souffrez qu'à mon sens le vrai bon, c'est les bulles".

» 31 Mar 2022 14:00

peg-harty a écrit:Cher Monsieur Coincarré.

Votre époustouflant compte rendu 2022 du CVOS, passée l'euphorie, m'enjoint à vous narrer une partie de la conversation telex échangée avec Olaf.

Tout d'abord, il tient à vous féliciter pour la splendide organisation annulée sur le sommet de l'Everest. De toutes les soirées annulées auquel il n'a pas participé, il m'a confié que c'en était une des plus belles et qu'il ne sait plus s'il doit la regretter, ou non. En tous cas, elle restera gravée dans sa mémoire. (le point d'orgue, la descente en bob vers la vallée était une idée géniale !)

Il remercie le staff technique qui a monté la scène, les light et le son à 8849 mètres d'altitude car c'est aussi cela la magie du spectacle reporté. Le French Cancan aurait eu de la gueule car une danseuse nous confiait : au début des répétitions nous avions rapidement le souffle court, un peu froid, mais nous commencions à nous habituer. Du sport de très haut niveau, gloire de la France.

Votre célérité pour le recouvrement de l'adhésion gratuite des membres ne doit pas masquer votre exemplarité quant au livre comptable des bénévoles. Lorsqu'on sait que vous réalisez tout cela seul avec votre épouse, vos nièces et neveux nous ne pouvons qu'affirmer haut et fort que c'est un modèle pour la Cour des Comptes. L'ensemble des adhérent(e)s vous renouvelle sa confiance.

Observons à présent non pas les griefs - exclus par décision statutaire - mais les constations sur la progression ininterrompue depuis 2007 comme vous le rappelâtes fort justement. D'un pas sûr nous nous dirigeons vers l'objectif. Sans jamais confondre rapidité et précipitation. Un rythme soutenu certes, mais qui ne laisse pas de côté les moins bien comprenants qui ont tout loisir, le doigt-suiveur sur l'écran, d'en ânnoner les moindres syllabes et participer à l'aventure, eux aussi.

L’œuvre d'Olaf est toute entière tournée aussi vers l'inclusion des spectateurs des autres réalisateurs de Cinéma. S'il aborde des thèmes parfois compliqués tels que le pas, le de, le pruneaux, le pour, le monsieur, et le Paul, il n'oublie jamais de les rendre accessibles y compris au néophyte de la liaison dans une phrase.

Le message est passé, je vais m'y remettre

Monsieur Peg-Harty,

Votre brillante intervention m'oblige. Une décision ne peut être statutaire, puisque ce qui est statutaire figure dans des statuts et non dans une décision, mais la malice inclusive d'Olaf s'est probablement glissée dans vos mots. Votre admirateur dévoué, autrichon bien gris.

» 31 Mar 2022 14:27

Nous pourrions fouiller dans les archives et retrouver les résultats du vote qui nous firent rajouter dans les statuts cette décision ! Car il s'agit bien d'une décision adoptée lors de la réalisation de notre contrat synallagmatique.
Une courte majorité, certes, ainsi que deux abstentions mais qui ne remet pas en cause le caractère démocratique de cet article 2 des statuts qui stipule :
Art. 2 : Nous décidons que tout grief sur tous points précisés sera considéré comme nul et non avenu. Un changement de cet article ne pourra intervenir qu'en Assemblée Générale, prévenu au moins deux heures avant, avec une nouvelle proposition rédigée en suédois puis soumise, sans interprète, au vote selon le principe Un adhérent, une voix. Adoption à la majorité.sous la condition d'un quorum de votants d'au moins 60% des membres à jour de la cotisation gratuite et présent physiquement sur place ou au téléphone par procuration.

Dans le cas où le quorum ne serait pas atteint - démocratie oblige - nous procéderions alors à une nouvelle Assemblée Générale Exceptionnelle dans un délai maximal de 30 jours ouvrés à compter du premier mois suivant en R (comme les huîtres) pour une nouvelle lecture en suédois de la proposition puis à un nouveau vote, cette fois-ci sans quorum mais avec une majorité indispensable pour l'adoption d'au moins 60% des exprimés. A défaut, le ou les auteurs(s) de la demande seront soumis à une amende proportionnelle au score obtenu. Ex : 55% de vote "pour", insuffisant pour l'adoption, ET amende de 5,5% de la cotisation gratuite annuelle. Cette mesure contraignante mais pas trop est mise en place pour éviter d'alourdir inutilement la facture carbone du CVOS avec des déplacements intempestifs.

Nous prévoyons - bien entendu - un recours possible pour cette amende mais il sera soumis à minima de ressources et une indexation sur le prix moyen, province et région parisienne inclus, d'un ticket de cinéma.

PS : je ne sais pas si c'était une si bonne idée que ça de confier la rédaction des statuts au jeune Eric W. de Chantilly sous prétexte d'expérience administrative.

» 31 Mar 2022 22:01

Très cher Peg-Harty,

Merci pour vos nouvelles ainsi que celles d’Olaf.
Je suis extraordinairement flatté des félicitations de ce dernier pour l’organisation annulée, qui surpasse en effet la précédente. Espérons tout de même que la pandémie sera dernière nous pour la prochaine festivité du CVOS, la célébration du cinquantenaire de la sortie d’A l’Est tout est neuf, qui aura lieu comme vous le savez prochainement à Kiev.
Je vous remercie aussi pour votre confiance renouvelée concernant mon action.

Réciproquement, le CVOS comprend la nécessité d’avancer pas à pas, ici comme vous le rappelez, littéralement mot à mot, pour tenter d’édifier l’analyse exhaustive de la filmographie de Stromberg. Souvenons-nous de la métaphore de La pyramide des jetons pour nous convaincre de l’impérieuse nécessité de prendre le temps nécessaire à consolider ce projet merveilleux et néanmoins réel.

La remarque d’autrichon gris concernant le paradoxe apparent de la notion de décision statutaire m’avait parue pertinente dans un premier temps, puis la réponse de Peg Harty tout autant. J’ai contacté Éric qui a accepté de répondre malgré l’heure tardive de mon appel (15h26). Une vraie crème. Il a confirmé que la question méritait d’être posée et s’est engagé à l'étudier dans les plus brefs délais, c’est à dire avant fin septembre, mi-janvier au plus tard. Je vous tiendrai bien entendu informés.

» 01 Avr 2022 0:46

Mes très chers amis.

L'assertion argumentée de notre collègue Autrichon Gris a provoqué une tempête de réactions sur la page Facebook du jeune E.W. (le rédacteur des statuts du CVOS et qui ressemble à Bernard Haller, période désopilante). C'est simple, le tout Chantilly, écuries incluses, serait plongé dans le noir à l'heure où je vous écris.

Des équipes de plongeurs seraient en train d'installer de nouveaux câbles sous marins pour tenter de pallier à l'assaut simultané de toute la communauté de juristes FB occupés à décortiquer nos statuts et qui ont fait, par leur enthousiasme et commentaires, chauffer la fibre optique et saturé les disques durs. Selon des témoins sur place, la situation serait hors de contrôle à Chantilly, sa crème, son minuscule tableau des Trois Grâces.

En zappant sur une chaîne d'info, j'ai entendu le crâne chauve d'un jockey déclarer : les chevaux ont peur.

Pour gagner en crédibilité, combien de fois n'avons nous répété aux équipes techniques de baisser la caméra lorsqu'elles interviewent des jockey ? Parfois, il n'apparaissent même pas à l'écran et le spectateur pensent que ce sont les barrières, en arrière-fond, qui parlent. Dans un deuxième temps et dans le cadre de la professionnalisation de l'actualité, nous nous intéresserons aux bandeaux. Un joquet, ça n'existe pas, sauf dans le nouvel analphabétisme chronique qui s'est emparé des téléviseurs après avoir sévi impunément pendant des années dans les sous-titres des films pirates orientaux.

» 01 Avr 2022 15:14

Cher Peg-Harty, Je me posais la question de Chantilly... jusqu'à cette photo de tribune ou on reconnait bien le costume brun d'Olaf, de dos certes, mais en charmante compagnie !

» 01 Avr 2022 18:31

Et une fois de plus, on ne voit pas le joquai.

» 03 Avr 2022 22:16

Oh mais on aperçoit la charmante épouse d’Olaf derrière l’homme debout, la main gauche dans sa poche.

On la disait décédée, la surprise n’en est que plus grande.

» 03 Avr 2022 22:54

Pas de pruneaux pour monsieur Paul. (1990)

Long métrage 35 mm (couleur) – genre conte existentialiste - Durée : 1 H 20 mn.
Réalisé par Olaf Stromberg avec Gerhard Strudel , Chris Martin, Anne Parillaud, Ingrid Bertsch. Musique de Depeche Mode.

L’histoire : Monsieur Paul est un chanceux de la vie. Il échappe aux affres du destin sans même sembler s’en apercevoir. Rien ne parait l’affecter, navigateur calme de son existence. Autour de lui, parfois, le fracas mais – silencieux – il veille, impassible mais aux aguets. Quel est donc le véritable mystère qui l’anime ?

Trois ans auparavant, Son ami Wim Wenders signait l’impeccable Les ailes du désir qui avait fortement impressionné Olaf. Il ne tarissait d‘éloges sur ce long métrage qu’il qualifiait de chef d’œuvre du 7ème Art.

Sous le faux ton du conte, Olaf va répondre à Wim en imaginant un humain capable de communiquer avec son Ange gardien. Contrairement à tant d’autres, il l’écoute, mieux, va bâtir une relation avec lui. Au point de devenir son supplétif terrestre. Une tâche moins aisée qu’il n’y paraît et qui risque, à la longue de l’exclure du monde de ses semblables.

Olaf reprend donc le thème initié par Wim et offre à Gerhard Strudel le rôle d’un intercesseur. Paul est un Gitan mais il ne vit pas avec sa communauté. Il voyage seul, au gré des missions que lui confie qui nous ne savons pas. Un jour ici, l’autre jour là, il « trouve » toujours l’argent pour les frais nécessaires. Il n’est pas exigeant. Se contente du peu. Il ne réclame jamais de factures et ses papiers sont limités aux besoins du moment. Des noms d’emprunt mais toujours le même prénom : Paul.

Olaf nous propose de rencontrer les envers du décor. C’est devenu un peu son habitude mais ici il va loin, des paysages et des situations se succèdent mais le mouvement intervient également dans le domaine plus sensible de l’état d’âme, de l’inextricable qu’il tente de dénouer, de l’inexorable qu’il essaye d’infléchir. Il en oublierait presque sa propre condition de paria, d’apatride. Il a été choisi car sa différence est un avantage. Il connaît les pièges du préjugé, la légitime méfiance, les moyens de faire tomber les barrières, de déstabiliser… agréablement. Le Silence ne lui fait pas peur.

» 04 Avr 2022 10:57

Superbe présentation.

Réponse aux Ailes du désir dans laquelle on sent poindre également, au sujet de l'errance du personnage principal, une influence de Paris, Texas.
Je sais que la question est prosaïque mais elle me brûle tout de même les lèvres : pourquoi ce titre ?

» 04 Avr 2022 12:46

On découvre la raison durant la projection.

Là, vous avez le choix : attendre une rediffusion hypothétique mais il faudra être patient car Olaf - jusqu'à présent - l'a toujours refusé. Idem pour les autres supports. C'est LE film qu'Olaf ne veut que voir sur grand écran. Des paysages splendides qui ne "tiennent pas" selon lui dans un format inférieur mais qui, pourtant, participent à la compréhension du thème. Très pointilleux sur la musique qui contient évidemment une version (époustouflante) de Enjoy The Silence en concert privé du groupe Depeche Mode. Tellement extraordinaire qu'il est hors de question de l'écouter via un équipement de restitution approximatif.

Une des raisons pour laquelle ce film n'a pas connu le succès qu'il mérite est contractuelle. L'équipe de production et le groupe ont convenu que cette version méritait le meilleur. Les salles devaient louer du matériel supplémentaire et ceci empêchait toute notion de rentabilité. "on verra qui nous aime" se plaisaient-ils à répéter. "Nous, nous offrons le meilleur de nous-mêmes. Que chacun se positionne..."

spoilage :

Attention. Il ne s'agit nullement d'un thriller. Aucune arme n’apparaît à l'écran. Tout est suggéré, y compris lorsqu'il est question dans ce cas extrême, de la mafia internationale. Ses déambulations partagent un point commun : celui d'interférer sur l'intime, le noyau le plus humain de chaque protagoniste, y compris lors de ses hypothétiques démesures.

» 04 Avr 2022 12:57

J'ai un doute pour Anne Parillaud, est ce qu'elle a tourné "pas de pruneaux pour Monsieur Paul" avant Nikita, les deux films étant de 1990 ?
Effectivement première apparition à l'écran de Chris Martin (futur chanteur de Coldplay et admirrateur de Depeche Mode) à 12 ans, qui joue le fils de Gerhard Strudel.

» 04 Avr 2022 13:30

Excellente recherche Autrichon Gris !

Chris Martin joue le rôle du fils "adoptif" de Gerhard Strudel, à l'écran Paul. Il est le fils de sa soeur décédée dans un accident routier. Paul s'en voudra toujours de n'avoir pas pu l'empêcher et c'est même la situation qui le fera rencontrer la première fois son pote, l'Ange. ll lui faudra du temps pour cerner ses contours et réussir à le matérialiser. Une règle normalement interdite et où le silence prend toute son importance.

Quant à Anne, Olaf profitait de sa volonté sans failles. Les deux tournages se chevauchaient presque et il adaptait son planning sur les (rares) moments de liberté que lui octroyait Luc Besson. Un tour de force car chaque minute était comptée et il fallait cumuler les scènes. Heureusement, la majorité de ses apparitions étaient silencieuses et astucieusement additionnée plus tard en post-prod' avec une voix off. Cette particularité l'avait convaincue d'accepter. Mais elle a fini sur les genoux.

» 04 Avr 2022 20:13

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