[SAGA] Alien

[Analogeek]

Je viens de voir la BA de Romulus... Pourquoi j'ai la désagréable sensation d'un remake à la sauce teenager de Alien 1?

[laurent martiarena]

le premier Alien, je l'ai vu au cinéma l'année de sa sortie et je n'avais pas l'âge ! Forcément ça marque un gamin ! (oui je sais maintenant je suis un vieux) Mais je l'ai revu depuis à moultes reprises, j'ai les livres de giger et j'ai visité son musée en suisse. pour moi une grande part de la réussite du film tient à cet artiste génial qui à su matérialiser la créature et son univers.

Il y à plusieurs thèmes importants traités dans ce film, la peur bien sur, mais aussi l'appat du gain (de la compagnie mais aussi des employés), la curiosité (qui comme chacun le sait est un vilain défaut), mais aussi la sexualité (omni présente dans l'oeuvre de giger).

Alien est un film visceral qui pose aussi d'intéressantes questions sur l'humanité.

[Fafa]

Life est efficace dans sa catégorie effectivement.
Mais ce qui fait pour moi la singularité d'Alien ne se retrouve pas dans ce film. L'histoire est grosso modo la même, mais l'ambiance que j'aime dans Alien n'est pas là.
Un film qui pour moi se rapproche d'Alien en termes d'ambiance, c'est Sunshine de Danny Boyle. Et je crois que le design sonore y est pour beaucoup.

Pas mal du tout, ce Sunshine (et dommage qu'il ait été mal vendu. On nous le présentait à l'époque comme un Armageddon à la con et c'est en fait bien plus subtile que ça).

[rann]

Dur, clairement pas, vu le carnage que sont Prometheus et Covenant.
Sans pitié, oui, clairement, vu le carnage que sont Prometheus et Covenant.

Le premier Alien était fascinant, pas seulement par son monstre, mais également par son équipage.
Chaque personnage le composant avait été détaillé, avait sa personnalité propre, une écriture bien à lui que le spectateur avait bien perçu et lui permettant de s'y attacher.
De plus, les interactions entre ces personnages étaient également bien écrites et ancrées dans des problèmes contemporains, faisant que chaque disparition d'un membre était une vraie tragédie pour le groupe, ET pour le spectateur.

Dans Prometheus, si je me souviens bien, dès le début, on nous massacre un bonhomme, sans qu'on ne puisse avoir aucune empathie pour lui.

Tu pourras me dire qu'il en était de même dans Alien 3, avec la mort de Newte.
Ca n'a cependant rien à voir car Fincher s'est appuyé sur la richesse de ce personnage initié par Cameron, richesse exacerbée par la volonté de Ripley d'être mère. C'était donc une vraie tragédie, d'autant plus que c'était bien joué à l'écran par Sigourney Weaver.
Et chaque fin d'Alien est à la fois épique et puissante émotionnellement.
La fin de Prometheus est presque risible, et en tout cas bien navrante.

Dans Covenant, en terme de scénario, tout ce que les personnages ne doivent pas faire, ils le font ; alors que ce sont censés être des personnes intellectuellement bien corticalisées.
Et je me souviens d'un passage où il ne fallait surtout pas que le vaisseau descende trop bas (pour ne pas s'écraser. Logique!). L'ordinateur de bord empêche d'ailleurs cette manœuvre. Pas de souci, le pilote fait un cheat code et hop, on peut faire descendre le vaisseau et ça ne pose aucun problème.
Non vraiment, je n'ai pas de pitié à avoir pour ça.

J'ai pu en avoir pour le moyen Alien VS Predator. Mais il avait au moins une part d'originalité, même si ça finit en film d'action bidon. (je n'ai pas vu les suivants, du coup).
Mais si j'ai eu de la pitié pour ce AVP, c'est que je le voyais pas vraiment intégré dans la saga Alien.
Les Covenant et Prometheus sont intégrés dans cette saga, et c'est vraiment de trop.

Tout ceci, AMHA bien sûr.

Je pense qu'on peut avoir une certaine forme de nostalgie vis à vis de ce qu'on a ressenti en découvrant le premier Alien. C'était nouveau, brillant, une ambiance jamais vue auparavant. Et les êtres humains que nous sommes sanctuarisent ce ressenti et jugent tout ce qui vient avec une attente impossible à satisfaire: retrouver l'impression de la première fois.
Mais j'estime personnellement qu'il faut savoir prendre de la distance et relativiser, notamment par rapport à ce qui en a découlé. Une fois l'effet du premier Alien passé, tous les films qui ont suivi ne pouvaient à mon sens plus être pris très au sérieux. On s'est alors rendu compte que tout ce qui pouvait être fait, c'était du film de monstre, du film d'action. Ou alors de la dérision (merci à Jeunet d'être le seul à avoir apporté cette touche qui a été amha le seul élément nouveau dans cette saga après Ridley Scott).
Alors, oui, on peut chercher de la cohérence, de l'empathie pour les personnages ou je-ne-sais quoi. Mais bon, à partir du moment où le monstre est un assemblage de pneus, de tuyaux et de câbles et qu'il a deux bouches, on peut bien tolérer quelques incohérences, je trouve.
En tout cas, pour moi, au niveau de l'ambiance qu'on trouve dans le premier film, cet élan mortifère qui anime les personnages, cette menace palpable qu'on sent venir irrémédiablement, le froid, la solitude et la déshumanisation des mondes extra-terrestres, de l'espace, il n'y a bien que dans Prometheus et dans Covenant dans une moindre mesure qu'on la ressent. C'est à dire uniquement dans les films de Ridley Scott. Chez aucun autre des réalisateurs qui se sont attaqués à Alien. Et pour moi Alien, ça parle de ça avant tout. Peut-être que les ficelles de M. Scott pour y parvenir sur ses derniers films sont un peu trop grosses, mais pour moi, la mission est accomplie.

[rann]

le premier Alien, je l'ai vu au cinéma l'année de sa sortie et je n'avais pas l'âge ! Forcément ça marque un gamin ! (oui je sais maintenant je suis un vieux) Mais je l'ai revu depuis à moultes reprises, j'ai les livres de giger et j'ai visité son musée en suisse. pour moi une grande part de la réussite du film tient à cet artiste génial qui à su matérialiser la créature et son univers.

Il y à plusieurs thèmes importants traités dans ce film, la peur bien sur, mais aussi l'appat du gain (de la compagnie mais aussi des employés), la curiosité (qui comme chacun le sait est un vilain défaut), mais aussi la sexualité (omni présente dans l'oeuvre de giger).

Alien est un film visceral qui pose aussi d'intéressantes questions sur l'humanité.

[Analogeek]

Je pense qu'on peut avoir une certaine forme de nostalgie vis à vis de ce qu'on a ressenti en découvrant le premier Alien. C'était nouveau, brillant, une ambiance jamais vue auparavant. Et les êtres humains que nous sommes sanctuarisent ce ressenti et jugent tout ce qui vient avec une attente impossible à satisfaire: retrouver l'impression de la première fois.
Mais j'estime personnellement qu'il faut savoir prendre de la distance et relativiser, notamment par rapport à ce qui en a découlé. Une fois l'effet du premier Alien passé, tous les films qui ont suivi ne pouvaient à mon sens plus être pris très au sérieux. On s'est alors rendu compte que tout ce qui pouvait être fait, c'était du film de monstre, du film d'action. Ou alors de la dérision (merci à Jeunet d'être le seul à avoir apporté cette touche qui a été amha le seul élément nouveau dans cette saga après Ridley Scott).
Alors, oui, on peut chercher de la cohérence, de l'empathie pour les personnages ou je-ne-sais quoi. Mais bon, à partir du moment où le monstre est un assemblage de pneus, de tuyaux et de câbles et qu'il a deux bouches, on peut bien tolérer quelques incohérences, je trouve.
En tout cas, pour moi, au niveau de l'ambiance qu'on trouve dans le premier film, cet élan mortifère qui anime les personnages, cette menace palpable qu'on sent venir irrémédiablement, le froid, la solitude et la déshumanisation des mondes extra-terrestres, de l'espace, il n'y a bien que dans Prometheus et dans Covenant dans une moindre mesure qu'on la ressent. C'est à dire uniquement dans les films de Ridley Scott. Chez aucun autre des réalisateurs qui se sont attaqués à Alien. Et pour moi Alien, ça parle de ça avant tout. Peut-être que les ficelles de M. Scott pour y parvenir sur ses derniers films sont un peu trop grosses, mais pour moi, la mission est accomplie.

Et du coup, Prometheus et Covenant, globalement, ça parle de quoi ? On est plusieurs à pas avoir bien capté le but de l'entreprise. Juste pour info hein.

[misterme]

Quand j'ai dit "Alien pour moi, ça parle de ça avant tout" précédemment, je me suis sans doute mal exprimé. Je voulais dire en fait "Alien c'est cela avant tout", sous-entendu cette ambiance et ce ressenti.
Pour ce qui est de ce dont ça parle, le résumé du film est somme toute assez limpide.
Ben il en est de même pour Prometheus et Covenant. Il ne s'agit pas d'œuvres qui prétendent avoir un sous-texte à la 2001, L'odyssée de L'espace. Ce sont des histoires simples où il n'y a pas grand chose à chercher. Surtout une ambiance à ressentir/des créations visuelles à contempler.
C'est pour moi comme ça depuis le début de la saga d'ailleurs.
Donc le but de l'entreprise, ben il n'y en a pas justement. Dans l'absolu, tout film Alien après le 1 est superflu. Et les deux derniers volets ne le sont pas davantage que les trois qui leur ont précédé…
On peut juger Prometheus et Covenant comme des ratages. Mais autant inclure Aliens, Alien 3 et et Alien: Resurrection avec alors.

[Fafa]

Evidemment pas d'accord, ce qui ne t'aura pas échappé à la lecture de mes précédents messages (et je ne vais pas faire une redite ici).
C'est en tout cas, cela qui est intéressant, justement.

[griosu]

Badlands

https://www-polygon-com.translate.goog/ ... _hist=true

[wopr]

Alien : Romulus

[Keron]

C'est dommage d'en montrer autant sur les monstres. J'ai peur que ce soit un ressucé du premier film. On dirait un clône de Ripley. On a un androïde. Des petits monstres et un vaisseau

Il faudra voir.

[evangelion77]

Effectivement en terme d'originalité on repassera.

[evangelion77]

[Fafa]

L.a bonne nouvelle, à mes yeux en tout cas, c'est que Ridley Scott n'est plus réalisateur de la saga.
La mauvaise, c'est qu'il en est quand même le producteur et qu'il a donc les moyens de foirer le film, comme les 2 précédents...

[wopr]

C'est dommage d'en montrer autant sur les monstres. J'ai peur que ce soit un ressucé du premier film. On dirait un clône de Ripley. On a un androïde. Des petits monstres et un vaisseau

Il faudra voir.

Cet opus se déroulerait entre le premier Alien et le deuxième.