CR de l'édition française :
CaractéristiquesWarner / Encodage: VC-1
VF - Dolby Digital 5.1 mi-débit (640 kbps)
VO - Dolby TrueHD 5.1
Note : La jaquette fait croire à la présence d'une VF en HD ("
Dolby TrueHD : Anglais, Français, Italien"). Ce qui est bien sûr totalement faux.
Vidéo : 4.5/5 
La gestion des contrastes et de la palette colorimétrique est optimale : la photographie froidissime comble les pupilles, doublée d'un rendu argentique très agréable. Quelques rares artefacts de compression ne parviennent pas à éloigner Esther des standards du support pour un film récent. Excellent.
Audio : 4/5
Principalement utilisés pour les quelques effets "sursauts", les surrounds ne manquent pas de participer à l'ambiance quand il le faut. Le mixage donne tout ce qu'il a aux canaux avants, et sans être renversant, demeure suffisamment efficace. Privilégiez la VO et le "délicieux" accent russe d'Isabel Fuhrman, d'autant que Warner ne se décide toujours pas à proposer une piste HD sur la VF.... La scène d'introduction vaut auditivement le détour.
Film : 4.5/5
Après un premier quart d'heure qui traîne un peu en longueur et quelques clichés un poil énervants, l'ambiance pesante et le jeu métronomique glaçant de l'extraordinaire Isabel Fuhrman (à suivre !) font décoller le schmilblick à des niveaux stratosphériques. Jaume Collet-Serra retrouve tout le savoir faire qui nous avait tant épaté dans la Maison de Cire, aidé par un scénario original globalement cohérent (chose rare pour ce type d'oeuvre), et permet à ce Esther de se placer en futur classique du genre. Haletant, surprenant, un des meilleurs films d'horreur de ces dernières années.