haskil a écrit:Cette intégrale Mozart est n° 1 devant Madonna et Johnny des ventes de disques sur Amazone.fr.
Je crois qu'on ne peut que s'en réjouir !
haskil a écrit:A la première écoute, des concertos de Mozart pour piano, j'ai un peu tiqué comme toi, puis en écoutant plus avant, j'ai trouvé le pianiste remarquable et pas prosaïque du tout : il ornemente plutôt bien (pas écrit sur la partoche) et a un allant, une verve qu'on cherche en vain dans l'intégrale d'Ashkenazy ou de Schiff (qui, en revanche a un chef épatant en la personne de Sandor Vehgh !). L'orchestre est un poil plus ordinaire, mais rien de gênant.
Il faudra alors que je revienne sur cette première écoute. Je conviens volontiers qu'il m'est encore parfois difficile de me départir d'idées reçues à l'encontre des séries ou enregistrements économiques. Ce snobisme est délicat à éradiquer, alors qu'il est souvent tout à fait injuste.
Un apparté concernant Schiff-Vegh: j'ai rarement entendu un tel écart entre l'incurie du pianiste (le mot est fort certes, transparent en tout cas) et la qualité mozartienne à tous de point de vue de l'accompagnent du chef et de l'orchestre. J'avais eu le même sentiment avec les enregistrements de Pirès-Abbado chez DG où le piano était très en deçà de la qualité du chef et de l'orchestre (néanmoins c'était intéressant au moins pour mesurer l'évolution de la conception de Abbado dans les concertos par rapport à ses enregistrements avec Serkin ou Gulda, plus vertical et épais, assez loin de la simplicité énergique d'un Szell par exemple), festival de souplesse et de dialogue entre les instruments.
Cordialement,