AJDS, tu réponds en crabe, en faisant des petits pas de coté, mais ce n'est pas grave.
Tu parles tout d'un coup de mesures pour dire qu'elles ne sont pas seules suffisantes pour expliquer les différences... et cependant tu t'appuies sur des données objectives pour affirmer que la séparation des appareils en deux, d'un côté préampli de l'autre ampli, donne de meilleurs résultats !
Tu me fais dire aussi que je mets de coté la qualité des parties préamplis : pas le moins du monde : la partie préampli HC d'un intégré qui serait meilleure que celle d'un préampli HC séparé... est meilleure !
Tu tentes de m'isoler en faisant de moi une sorte de modèle unique en t'appuyant sur un plus grand nombre ici ou ailleurs !
Tu connais donc beaucoup de gens qui ont comparé sur des BW 802 un DSP AZ1, un ensembe Sony 9000 et un préampli en classe A et ampli séparés Onkyo Intégra, le même jour, dans la même pièce ?
Je n'en connais que trois : Tib80, sa compagne et moi !
Donc, le Yamaha DSP AZ1 en stéréo était celui qui donnait les résultats les plus satisfaisants !
Ce qui, à tout le moins, prouve au moins une chose : cet intégré HC écouté en stéréo tient le coup face à cet ensemble haute fidélité en éléments séparés et plus coûteux !
Donc, je le redis les arguments que tu soulèves pour prouver la supériorité du séparé sur l'intégré sont des problèmes résolus depuis longtemps !
Et je suis étonné de ce que tu épouses ainsi les signes extérieurs visibles du THDG sans esprit critique !
C'est la raison qui fait que certaines boites de hifi coupent en deux ce qu'elles pourraient mettre en un : d'un coup, sans rien changer d'autres, la qualité perçue est nettement supérieure !
Pour ce qui est de la puissance des gros intégrés HC, et de leur poids et encombrement, puisque je parlais des vaisseaux amiraux qui sont actuellement sur le marché, je parlais évidemment des amplificateurs de classe A/B qui sont majoritaires sur le marché et de leurs alimentations traditionnelles !
Et je sais aussi que les pros utilisent depuis longtemps des amplificateurs de classe A/B dont les alimentations à découpage leur ont apporté le sourire tant elles ont fait baisser le poids des amplificateurs !
Maintenant, si l'on se projette dans un avenir plus ou moins proche pour les amateurs : le rapport poids/puissance sera évidemment plus favorable qu'il ne l'est aujourd'hui. Mais nous parlions du passé et du présent, mais du futur !
Pour le reste, et bien oui AJDS on sait, et depuis longtemps, faire des blindages efficaces et des alimentations régulées ou stabilisées qui fonctionnent fort bien.
Du reste, il est curieux de voir que les fabricants de hifi préfèrent mettre deux ou trois transfos dans leurs machines plutôt que faire des alimentations plus sérieuses et beaucoup plus couteuses... après les transfos ! ça se voit plus !
Le violon maintenant !
Toi qui travaille dans la musique, tu sais aussi surement qu'on a jamais réussir à imiter parfaitement le son d'un Stradivarius, et pourtant, c'est plus simple à construire qu'un ampli, un violon, non ?
Le problème... c'est que le son d'un Stradivarius ça n'existe pas ! Prends un Strad, porte le à ton épaule et joue
Tu verras ce qui va en sortir ! Le son d'un violon c'est ce qui est dans la tête du violoniste qui le joue.
Iil y a une grande part de mythe, alimenté par la spéculation ! Stradivarius ne faisait du reste pas les meilleurs violons de son temps !
Un violon de Steiner coûtait plus cher et était plus recherché, beaucoup plus recherché qu'un Stradivarius qui était cependant dans les violons chers !
Aujourd'hui un grand Steiner coute moins cher ! Uu guarnierus del Gesu dépasse souvent en prix celui d'un strad et de nombreux violonistes les préfèrent !
Mais sais-tu que les grands violons du passé ne seraient pas reconnus par leur fabricant s'ils revenaient nous rendre visite !
Le manche rallongé, la touche changée
Si le Steiner coute moins cher aujourd'hui que le Strad, le Guarnierius, le Pic, le Ruggieri, etc. c'est qu'il a moins bien supporté d'être démonté au XIXe pour être reconstruit...
La réalité est souvent loin de la légende ! Et du reste, je connais des musiciens et pas des moindre qui jouent sur des grands violons français ou italiens que ne sont pas de ces noms prestigieux et les trouvent meilleurs !
La spéculation : dans leurs stocks, les luthiers qui le sont de génération en génération, gardent précieusement tous les violons et violoncelles français du XIXe en attendant que les prix montent, montent, montent... ce qu'ils font ! un Pic, un Vuillaume!
A part ça, un violon est à la fois facile à construire et très difficile à construire. C'est comme si tu me disais que Notre Dame de Paris était plus facile à construire qu'un ampli, qu'un tableau comme Guernica était plus facile à faire qu'un ampli ! Qu'un piano était plus facile à faire qu'un ampli !
Est-ce la technologie embarquée qui rend une chose difficile à faire ?
On peut faire un violon à la chaine en bois pressé à chaud, ou un violon en matière composite et dans ce cas là, toi, moi, n'importe qui peut faire un violon. Comme n'importe qui peut, demain, aprendre à souder et travailler sur une chaine qui fabrique des amplis ! Voire, plus facile encore, surveiller une machine qui implante les composants automatiquement avant de souder à la vague !
Mais si l'on fait un violon dans les règles de l'art, il faut savoir un nombre de choses dont tu n'as pas idée. Des choses qui commencent avec la connaissance des lois de la nature pour le choix du bois (jour de la coupe, lieu de la coupe, âge de l'arbre, son du tronc, conservation du bois etc.) et cela nous entraînerait trop loin ! La fabrication d'un violon s'étale sur une trentaine d'année !
Très difficile à construire car un violon est un outil et une oeuvre d'art qui se fonde sur le savoir, l'habileté et le petit truc qui va faire que pris en main par un artiste qui fera corps avec lui, il va produire une oeuvre d'art.
UN ampli n'est qu'une machine destinée à reproduire ce que l'artiste et le violon qui fait corps avec lui produiront.
Alain