Hautement injustement méconnus, le groupe Nantais EV
! Je peux rien trouver de mieux à dire sur eux (que j'adore depuis plus de 10 ans, le groupe en ayant + de 20 ...
) que cet extrait de presse présent sur leur site (comment ça, ils font de l'auto-satisfaction ? ils ont raison ! Na !
) :
Crossroads (Thierry Busson - Septembre 2004)
Europe’'n’'roll –Je l’'avoue d’'emblée et humblement : avant de recevoir ce CD,
je n’'avais jamais entendu parler de EV, ce groupe breton qui existe
maintenant depuis vingt ans et qui a déjà sorti plusieurs albums studio, un
live et un best of ! Mea culpa, donc. Mais sans être démago, c’'est l’'éternel
problème de la non-médiatisation de la plupart des groupes français au
profit d’'une clique immuable qui vampirise l’'attention de tous.
Heureusement, à l’'instar de bon nombre des artistes français « placardisés
», EV a construit sa carrière en s’'appuyant sur le soutien indéfectible d’'un
public fidèle. Et l’'on comprend, à l’'écoute de Dizehan (« sans cesse » en
breton), que le groupe ait une cohorte importante de fans. Car cet album est
un petit bijou, vraiment. D’'abord, par son originalité : le quatuor possède
en son sein trois chanteurs qui s’'expriment en trois langues différentes, le
français, le breton bien sûr, mais, plus original, le finnois (un des
membres du groupe étant d’'origine finlandaise).
Ce qui fait également la force et la qualité de EV, c’'est la singularité de sa musique. Mélangeant allègrement des influences typiquement bretonnes (la bombarde ou l’'accordéon comme instruments d’'appui) à des sonorités très rock, voire punk avec des titres comme « Skoaz ouzh skoaz » et « T’'oublier », le groupe propose un album riche, jamais linéaire et sans cesse surprenant, même si deux des derniers titres sont en dessous de la moyenne. Si « Kleukkala », le titre d’'ouverture, est une alchimie parfaite entre la musique celtique et un rock énergique, on part dans une autre dimension dès le suivant, « Tahtoisin », un morceau puissant, avec des samples, de grosses guitares, une double grosse caisse, qui nous fait penser un peu à du Rammstein breton ! Puis, on continue avec des morceaux plus « classiques », avec l’'instrumental « Troit » !, ou « 1,2,3 » chanté dans les trois langues et surtout le somptueux « La route des reines », au refrain imparable. Avec de la promo, ce titre serait un tube tant il est fédérateur. Il faut souligner enfin, cerise sur le gâteau, la qualité des textes, le groupe ayant eu l’'intelligence de proposer des traductions en français dans le livret. Un effort qui permet de profiter pleinement de la richesse de cet album vraiment hors du commun. Dizehan est plus qu’'un coup de cœur, c’'est une vraie claque !
On ne range pas ce CD, on l’'écoute en boucle !
Voili ... maintenant, allez sur le site,
www.lesev.com , écoutez "troit" (tournez) par exemple, achetez les CD, précipitez vous aux concerts, prosternez vous devant Fakir, bref, devenez fans, quoi
!
Yann
PS : Comment ça j'en fait trop ?