L'article complet c'est L'encodage des oeuvres numériques, un nouveau Big Brother ?
[Modéré par Scytales. Il ne s'agissaient pas de "morceaux choisis", mais d'une reproduction intégrale d'un article en violation du droit de ses auteurs et de ses ayant-droits.
On a le droit de citer de courts extraits d'un article à condition (1er) de les intégrer dans un nouveau texte qui les critique, les commente, les analyse..., (2ème) de citer le nom des auteurs et (3e) de citer la source de l'article.
Prière de cliquer sur le lien donner par Frogger pour lire l'article.]
Pour répondre aux remarques de Scytales, voici des extraits en bonne et due forme. Je les mets pour que vous y ayez accès même quand l'article aura disparu
Extraits du figaro du 23 juin 2006, par Bernard Carayon et Michel Rocard [Respectivement député (UMP) du Tarn et ancien premier ministre]
Bernard Carayon et Michel Rocard dans le Figaro a écrit:...la numérisation, en dissociant l'oeuvre de son support physique, fait intervenir dans la relation entre artistes et public un nouvel intermédiaire, le créateur des formats d'encodage numérique et des logiciels capables de produire et de lire ces formats, qui se trouve ainsi en situation de contrôle des flux d'information...
...l'objet de la directive EUCD dont est issu DADVSI n'est pas la protection des artistes, ni même la lutte contre les copies illicites. La disposition principale de ce texte est de sanctuariser les «mesures techniques de protection» (MTP), méthodes logicielles d'encodage des oeuvres, créant de fait un droit sur les moyens de transmission de l'information.
... les MTP à l'ère de l'Internet permettent la location des oeuvres : nul ne possédera plus de copies utilisables de ses fichiers ..., l'éditeur pouvant à tout moment révoquer par Internet les licences d'utilisation des fichiers. ...de tels systèmes fragiliseraient [la culture], mettant les oeuvres sous l'épée de Damoclès d'une panne de disque dur, de la disparition de l'éditeur, ou d'autodafés numériques instantanés si la censure de telle ou telle oeuvre était décidée....
Vous l'avez tous compris, les licences telles qu'elles sont envisagées peuvent aller très loin. Le pire, dans cet article, c'est que l'on peut imaginer des "autodafés numériques" instantanés Tel film est jugé trop subversif par tel gouvernement d'un pays puissant ? L'éditeur retire alors les droits à tous ceux qui auront légalement acheté la licence. Et plus simplement l'oeuvre est "rayée" de l'histoire.
La même chose pointe son nez avec le BR et le HD-DVD, des systèmes étant prévus pour rendre illisible tel ou tel disque, parce que piraté ou autre, simplement avec un nouveau disque qui mets à jour votre platine, voire la rend elle aussi inutilisable car potentiellement piratée
Là c'est aller encore plus loin car vous possédez le support physique.
Le problème est que personne n'a anticipé la force du numérique et la dissociation de l'oeuvre et de son support physique, avec la possibilité d'en faire une copie parfaite. De plus, avec l'ancien système de "pensée" des droits d'auteurs, posséder un CD ne vous donne aucun droit de le copier, même pour votre usage personnel. Il ne s'agit que d'une tolérance à la copie privée. Nous payons d'ailleurs très cher ce droit sur les supports numériques alors même que ce "droit" va nous être enlevé. Il y a fort à parier que même si la copie privée disparaît, les taxes seront maintenues