Presque un an que ce post est en sommeil, que le temps passe vite Monseigneur.
Je réveille ce topic suite à un passage de Père Noël qui m’a apporté le dernier de Yasmin Levy. Le Père Noël a vraiment bon goût.
Du coup, je viens de relire mon premier post, ça m’a remis dans l’ambiance ineffable de ce concert. Vivement le prochain.
Dans cette année j’avais commandé le premier album de cette diva israélienne.
j’aime moins que la Judeira, c’est plus judéo arabisant. Mon amie, quant à elle préfère celui-ci.
A savoir, la Judeira est certainement l’album que j’ai le plus écouté cette année tout au moins dans les 3 premiers. Et je l’amène à chaque fois que je dois faire une écoute en mettant le numéro 6 : Locura.
J’ai donc reçu sous mon sapin.
Première constatation, la photo de la pochette ne la met pas vraiment en valeur, je trouve. Elle a un côté country qui ne va pas avec le reste. Bon basta ! ce qui compte c’est la galette chromé que j’enfourne dans ma Jolida.
Premier titre Irmo Kero. La guitare fait un petit tour et Yasmin commence ses vocalises angéliques. On est dans son univers de suite. Je la retrouve dans mon salon. Bonjour Madame Yasmin. La darbouka se pose sur la mélodie et ses le Maghreb qui s’invite à la table des festivités, puis les instruments se multiplient, c’est entretenant, c’est métissé. Je suis content.
La deuxième ManoSuave, le titre de l’album, est de la même veine. Ney, Guitare, flamenco, dardouka, lyr… Cette fille est toujours aussi sensuelle, à fleur de peau.
Adio Kerida commence a cappella. Je me souviens, elle l’avais chanté au concert, elle nous avait fait même chanté le refrain comme sur le disque ou des voix se superposent. C’est Beauooooo. Les paroles aussi, puisqu’il y a la traduction en English et en Francish. Ce morceau est magnifique à mes oreilles.
Una noche mas est un titre signé entièrement par l’interprète, c’est bluffant. La guitare répète inlassablement un arpège envoûtant, une sorte de manège mineur qui vous entraîne en valsant dans les profondeurs des gouffres de l’âme. Yasmin arrive discrètement, le coeur chaviré, une harpe scintille, entre mélodie traditionnelle de la Grèce et de la Turquie, du classique, et du majeur flamboyant. Je kiffe méga grave ce titre.
J’arrête là le détail des titres, mais si vous avez aimé les autres albums vous allez adorer celui-ci. Les orchestrations et les arrangements sont plus divers, avec harpe, piano, contre basse. Le métissage et les passages d’un rivage à l’autre de la Méditerranée sont toujours aussi nombreux.
Les prises de son sont toujours très bonnes. Un bémol cependant, la contrebasse ne descend pas trop et les basses semblent un peu écourtées par rapport à l’album précédent ou Le cajon prenait aux tripes. La spatialisation est très bonne également.
Pour ceux qui reprochaient à Yasmin d’être un peu gueularde parfois sur Judeira, ici rien de ça. Tout est plus mesuré mais toujours aussi sensuel.
Les deux titres qu’elle signe me plaisent beaucoup même si ça a un côté plus populaire. A quand un album solo de cette fille qui m’envoûte ?