dmsr66 a écrit:J'ai repéré un Yaqin MC-10L (en EL34 donc) sur le bon coin, qui pourrait éventuellement me satisfaire (retubé tubes russes), pour lequel je suis d'ailleurs preneur de vos avis.
http://www.yaqin.cn/en/product_show.asp ... type_id=89Le nombre d’entrées limité à 4 est faible par rapport aux intégrés typiques modernes, ce qui pourrait gêner un utilisateur voulant mettre à profit à 100 pour 100 la somme dépensée, c.a.d. que son intégré, une fois acheté, puisse amplifier l’ensemble d’un système développé : un tourne-disque; un lecteur CD; un DVD recorder; un poste TV; un module sonore de l’ordinateur; un tuner; et ce qui pour moi, par exemple, est un élément indispensable du système, la fonction spéciale «monitoring» (réalisée sur différents amplis sous forme de «TAPE MONITOR» avec sa touche sur la face avant de l’ampli; du sélecteur «TAPE - SOURCE» ou de deux sélecteurs séparés «INPUT SELECTOR» et «REC OUT» sur la face avant de l’ampli), la seule fonction qui permette de connecter et d’utiliser en mode pleinement valable tous «processeurs sonores hors-bord» (égaliseurs, compresseurs, réverbérateurs etc.), dont le rôle des égaliseurs que j’ai déjà décrit avant.
Non seulement cette fonction est irréalisable sur l’intégré en question, mais ce qui m’a surtout surpris, l’appareil n’a même pas de sortie «ligne» pour envoyer un programme à l’enregistrement, ou pour essayer la bi-amplification, ajouter un caisson actif avec ses filtres incorporés etc. ...
«● Distortion ≤1.2% (40W)» peut être imperceptible, mais la perceptibilité de ce pourcentage des distorsions dépend largement des zones des fréquences où le chiffre est constaté. Et le fabricant de cette marque ne le juge pas digne d'intérêt ou le dissimule...
«● SNR ≥88dB(A))» pas mal pour un ampli à lampes.
«● Output Impedance 8Ω or 4Ω» très bon pour le choix de HP.
dmsr66 a écrit:Cependant, au vu de vos interventions, j'ai un doute sur le fait d'obtenir un résultat convenable si les désagréments que je relève sont dus au niveau sonore utilisable...
En cas d’écoute de programmes de hauts niveaux «en nature» à des niveaux plus bas, une certaine «perte» de perception des graves est inévitable, comme c’est décrit et expliqué plus haut, et cela ne dépend pas des caractéristiques du matériel. Le «remède» connu depuis longtemps, permettant de conférer artificiellement au son la balance spectrale subjective propre à son niveau «naturel» a été aussi décrit : la compensation (correction) «physiologique» par voie de «booster» les graves (et un peu les aiguës, comme c’est expliqué plus haut) progressivement avec la diminution progressive du niveau d’écoute par rapport au «naturel». C’est-à-dire, contrôlable par l’auditeur.
Toute l’opération est inverse pour les cas d’écoute à des niveaux plus hauts que «naturels» (c’est-à-dire, à diminuer les graves), cela est plus rare dans l’ambiance de chez soi, mais largement constatable lors des interprétations amplifiées dans de grandes salles ou en plein air.
dmsr66 a écrit:...ou à l'interaction de mes HP avec l’acoustique de la pièce ?
Le problème du manque des «extrêmes graves» dans le rendement des enceintes, et de l’irrégularité de la réponse en fréquences «finale» résultant de l'interaction des HP avec l’acoustique de la pièce et la position réciproque des HP et des auditeurs, c’est le domaine des égaliseurs, aussi déjà décrit. C’est-à-dire, contrôlable par l’auditeur dans la mesure du possible, mais pouvant appeler un surplus très sensible de puissance de l’ampli et des HP.
dmsr66 a écrit:Je m'étais certes dit qu'un ampli à tubes serait bénéfique, maintenant si ce bénéfice est très minime, je ne souhaite pas nécessairement dépenser mon argent inutilement.
Quant à moi, comme, j’espère, vous avez pu constater, ce ne sont pas les éléments de base des circuits d’amplification (lampes ou transistors), mais les performances objectives et les caractéristiques d’exploitation du matériel qui importent. Cette approche ne m’a jamais joué un mauvais tour depuis des années dans la composition et l’exploitation de mon système (on ne parle pas ici, naturellement, d’éventuelles pannes, des vices cachés du matériel etc., qui arrivent même à du matériel spatial...).