Arsenic a écrit:Ca porte un nom, le clientélisme.
Quand il y a une majorité de "clients", ça s'appelle la démocratie, hein.
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Arsenic a écrit:Ca porte un nom, le clientélisme.
hmb21000 a écrit:speedfan a écrit:hmb21000 a écrit:==> Si le fait qu'une loi faisant plaisir à 0,15% des couples empêche ~66% des autres d'adopter (pour de mauvaises raison en plus!), désolé, ça me choque (aussi parce que cela contredit complètement le discours des pro mariage homo : "cela ne changera rien pour les hétéros").
Comme c'est n'importe quoi, on s'en fout un peu non ?
Ouaouh!
L'adoption, on s'en fout???
Quelle belle ouverture d'esprit! C'est surlecutant!
T'es parent? Tu sais pourquoi les gens adoptent? Connais-tu les extrêmement longues démarches qu'il faut accomplir, etc.?
Pourrais-tu au moins faire preuve d'empathie, ne serait-ce que 2 minutes?
Manifestement non.
Et tu penses qu'on doit respecter TON avis? Que TON avis est le meilleur? Même un "biiiip" de civitas a plus de finesse!Joich a écrit:hmb21000 a écrit:Les assistant(e)s sociales qui m'ont exposé ce point sont certainement plus compétents que moi (et vous peut être) pour parler de ces sujets.
Reste que cela m'a étonné, alors j'ai creusé.
Ce qui m'a étonné aussi, c'est qu'il semble que ce sujet n'ait pas du tout été abordé en commission des lois. (en même temps, qu'attendre d'une commission qui a à peine laissé 10 minutes à chacun des représentant religieux juifs, catholiques, orthodoxes, musulmans et boudhistes pour s'exprimer sur la question, alors qu'il a été laissé plusieurs heures aux "pédopsys" pro mariage homo...).
Parce qu'il ne s'agit pas du mariage religieux mais civile. Il est même totalement hors de propos de recevoir les représentants des cultes. Et pourquoi pas le représentant de la fédération française de curling tant qu'on y est...
Des philosophes ont été consultés. Personne ne s'en offusque (pas moi en tout cas!)
Les religions jouent un rôle bien plus grand que les philosophes dans les structures familiales. Un rôle actif par la vie de communauté religieuse, par les célébrations, par les fêtes.
Ca va être compliqué d'expliquer le contraire.Joich a écrit:Si j'ai comparé avec l'Espagne, c'est parce que c'est l'exemple le plus proche de la France sur :
- le mode d'application et du contenu de la loi du mariage homo (modif code civil, etc.),
- la culture du pays... la religion aussi (catholique majoritaire + musulmans)
- la constitution de dossiers d'adoption auprès d'organismes centralisateurs et valideurs. Des filtres qui sont censés donner "confiance" aux pays des orphelins. En Espagne comme en France (et en Suisse), les personnes voulant adopter un enfant étranger doivent déposer une demande d'agrément auprès d'un organisme agréé pour l’adoption (public ==> 'Aide Sociale à l'Enfance, AFA)
Et la comparaison est pertinente, mais pas la conclusion.
J'ai comparé les deux pays les plus proches et retenu les chiffres et périodes les moins favorables à ma conclusion. Bien évidemment, je ne peux pas garantir que les adoptions d'enfants étrangers vont être divisées par exactement 3 quand le mariage homo sera adopté en France. A contrario, personne ne peut dire que l'adoption d'enfants étrangers gardera les mêmes chiffres quand le mariage homo sera validé en France.
Reste qu'en Espagne, à environnement et à situation comparable, les adoptions ont été divisées par 3. C'est un fait.
Tu peux dire ce que tu veux, mais affirmer que les chiffres pourtant pertinents ne valent rien, c'est très très faible comme argumentaire, pour ne pas dire nul et non avenu si tu n'apportes aucune information complémentaire.
(il ne suffit pas de répéter inlassablement ou de crier très fort un truc faux, sans aucune argumentation, sans aucun chiffre, sans rien en fait, pour que cela devienne vrai!)Joich a écrit:L'impact de la crise en Espagne sur le nombre d'adoptions?
Le mariage homo Espagnol a été validé en juin 2005 si je ne me trompe pas.
A ma connaissance, la crise de l'immobilier en Espagne est le point de départ de la crise en Espagne, et c'était mi 2008 (c'est pour cela que j'ai donné le facteur 3 en 2008)
Si je (incl. discussions avec les assisstant(e)s sociales) n'ai pas pris le temps de chercher pour les flamands ou les autres pays ayant autorisé le mariage homo, c'est principalement parce qu'ils n'ont pas le même système que nous.
Il est fort probable que des réductions au moins similaires soient arrivées dans ces autres pays. Cela reste à creuser.
"Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses"
Très jolie citation! (vraiment)
Le problème est que Clint, sur ce coup n'a aucune munitions dans son arme. Tuco le sait. Et une pelle bien maniée et bien plus redoutable qu'un fusil déchargé.Joich a écrit:Cela serait choquant si cela était vrai. Et ça l'est peut-être, seulement ta démonstration ne l'a pas illustré.==> Si le fait qu'une loi faisant plaisir à 0,15% des couples empêche ~66% des autres d'adopter (pour de mauvaises raison en plus!), désolé, ça me choque (aussi parce que cela contredit complètement le discours des pro mariage homo : "cela ne changera rien pour les hétéros").
Tu dis que ma "démonstration" n'a pas illustré? Il ne suffit pas de répéter inlassablement que la vérité que dit l'interlocuteur est fausse pour que cela devienne faux. Il faut de la matière. J'en apporte.
Je ne cherche pas à démontrer que j'ai raison. Je ne passe pas du temps à répondre pour avoir raison mais je passe du temps à exposer un point que tous les pros de l'adoption connaissent (ou devraient connaître et traiter objectivement et honnêtement) mais que je n'ai vu nulle part dans les médias (en même temps, ils préfèrent diffuser des reportages à la con sur la neige en hiver plutôt que de traiter de sujets concernant l'avenir d'un pays (économie, société, etc.)).
J'ai présenté des chiffres vérifiables aisément et soulevé une question qui, à mon sens, devrait peser très lourd dans le débat.
Que cela dérange, OK, mais avant de dire que c'est n'importe quoi, il faut prouver que c'est n'importe quoi!
Jusqu'à maintenant, c'est du vent qui a été confronté à des faits qui n'ont pas de raison pour ne pas se (re)produire en France après l'adoption du mariage homo.
Et ce n'est qu'un point parmi tant d'autres.
Arsenic a écrit:Tu l'estimes à combien ta majorité ?
L’adoption
Selon la loi en vigueur, les adoptants doivent avoir plus de 28 ans. Ils peuvent être célibataires ou mariés.
D’après les chiffres de l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED), en 2010, plus 24 000 dossiers de demandes d’adoption étaient en attente, un peu moins que le total estimé de toutes les adoptions dans le monde.
Les adoptions ont lieu essentiellement à l’étranger (3500 enfants soit 80 % des adoptions en 2010). En 2011, les adoptions à l’étranger ont chuté à moins de deux milliers. L’adoption est globalement un phénomène en constante diminution pour une multitude de raisons.
Les enfants sont, bien malgré eux, la source de l’envie et de la convoitise de tous. Ils personnifient l’amour et le matérialisent, mais le résultat de cette volonté, de l’accomplissement de ce sentiment, va le «chosifier».
L’enfant pourrait devenir un objet comblant un besoin et non pas un sujet résultant d’un amour.
Or, il n’existe pas de droit à l’enfant comme le rappelle l’anthropologue Françoise Héritier :
«On confond trop souvent le « droit de » et le « droit à ». Je sais bien que notre société ne tolère pas la frustration, mais ce droit à l’enfant n’existe pas, puisqu’en l’espèce l’enfant n’advient pas automatiquement !
Que l’humanité ait toujours cherché à dépasser ses limites est une bonne constante. Encore faut-il qu’elle le fasse dans l’intérêt de tous, et pas seulement de quelques-uns.» (cf. L’Express du 25 février 2010).
Dans une famille hétérosexuelle, les enfants peuvent s’insérer dans la chaîne de la vie. Mais parmi ceux qui sont adoptés ou nés sous X, beaucoup ressentent un malaise, un manque quant à leurs racines et à leur histoire génétique ou humaine.
Leur vie est souvent perturbée bien qu’ils soient accueillis dans des couples qui auraient pu être leurs parents (un père, une mère). L’adoption homosexuelle ne permettrait pas de conférer à l’enfant ces racines et une vision universelle de l’humanité.
La volonté des couples homosexuels d’adopter des enfants n’est pas condamnable en soi, mais insatisfaisante pour les enfants. Elle restera vraisemblablement marginale, mais elle témoigne de la volonté d’une partie infime de la société de s’affranchir de l’histoire du monde en brisant le continuum de l’éternité. Cette société égoïste sera temporalisée et abandonnera l’éternité pour le présent.
Lors de leurs auditions à l’Assemblée nationale sur le projet de loi du gouvernement, les responsables de la structure publique de traitement des dossiers de demandes d’adoption, l’Agence française de l’adoption, ont souligné un paradoxe cruel.
Ils estiment que le mariage homosexuel pourrait nuire aux chances des célibataires français souhaitant adopter un enfant à l’étranger.
Rappelant qu’environ 70 pays condamnent encore l’homosexualité, ils ont expliqué qu’envoyer les dossiers des couples homosexuels dans ces pays qui n’acceptent pas ces candidats comportait un risque, celui «de la fermeture de l’adoption par les célibataires (…).
Dans un pays comme la Russie par exemple, on peut craindre l’arrêt de l’adoption par les personnes célibataires» qui deviendraient en quelque sorte «suspectes», relate le Figaro du 6 décembre 2012.
Joich a écrit:Arsenic a écrit:Ca porte un nom, le clientélisme.
Quand il y a une majorité de "clients", ça s'appelle la démocratie, hein.
Arsenic a écrit:Ca porte un nom, le clientélisme.
Kins a écrit:Joich a écrit:Arsenic a écrit:Ca porte un nom, le clientélisme.
Quand il y a une majorité de "clients", ça s'appelle la démocratie, hein.
Ah je ne savais pas que + de 50% de la population française est composée d'homosexuel(le)s
Folefer a écrit:L’adoption
Selon la loi en vigueur, les adoptants doivent avoir plus de 28 ans. Ils peuvent être célibataires ou mariés.
D’après les chiffres de l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED), en 2010, plus 24 000 dossiers de demandes d’adoption étaient en attente, un peu moins que le total estimé de toutes les adoptions dans le monde.
Les adoptions ont lieu essentiellement à l’étranger (3500 enfants soit 80 % des adoptions en 2010). En 2011, les adoptions à l’étranger ont chuté à moins de deux milliers. L’adoption est globalement un phénomène en constante diminution pour une multitude de raisons.
Les enfants sont, bien malgré eux, la source de l’envie et de la convoitise de tous. Ils personnifient l’amour et le matérialisent, mais le résultat de cette volonté, de l’accomplissement de ce sentiment, va le «chosifier».
L’enfant pourrait devenir un objet comblant un besoin et non pas un sujet résultant d’un amour.
Or, il n’existe pas de droit à l’enfant comme le rappelle l’anthropologue Françoise Héritier :
«On confond trop souvent le « droit de » et le « droit à ». Je sais bien que notre société ne tolère pas la frustration, mais ce droit à l’enfant n’existe pas, puisqu’en l’espèce l’enfant n’advient pas automatiquement !
Que l’humanité ait toujours cherché à dépasser ses limites est une bonne constante. Encore faut-il qu’elle le fasse dans l’intérêt de tous, et pas seulement de quelques-uns.» (cf. L’Express du 25 février 2010).
Dans une famille hétérosexuelle, les enfants peuvent s’insérer dans la chaîne de la vie. Mais parmi ceux qui sont adoptés ou nés sous X, beaucoup ressentent un malaise, un manque quant à leurs racines et à leur histoire génétique ou humaine.
Leur vie est souvent perturbée bien qu’ils soient accueillis dans des couples qui auraient pu être leurs parents (un père, une mère). L’adoption homosexuelle ne permettrait pas de conférer à l’enfant ces racines et une vision universelle de l’humanité.
La volonté des couples homosexuels d’adopter des enfants n’est pas condamnable en soi, mais insatisfaisante pour les enfants. Elle restera vraisemblablement marginale, mais elle témoigne de la volonté d’une partie infime de la société de s’affranchir de l’histoire du monde en brisant le continuum de l’éternité. Cette société égoïste sera temporalisée et abandonnera l’éternité pour le présent.
Lors de leurs auditions à l’Assemblée nationale sur le projet de loi du gouvernement, les responsables de la structure publique de traitement des dossiers de demandes d’adoption, l’Agence française de l’adoption, ont souligné un paradoxe cruel.
Ils estiment que le mariage homosexuel pourrait nuire aux chances des célibataires français souhaitant adopter un enfant à l’étranger.
Rappelant qu’environ 70 pays condamnent encore l’homosexualité, ils ont expliqué qu’envoyer les dossiers des couples homosexuels dans ces pays qui n’acceptent pas ces candidats comportait un risque, celui «de la fermeture de l’adoption par les célibataires (…).
Dans un pays comme la Russie par exemple, on peut craindre l’arrêt de l’adoption par les personnes célibataires» qui deviendraient en quelque sorte «suspectes», relate le Figaro du 6 décembre 2012.
Tiré de : http://unionrepublicaine.fr/le-mariage- ... ard-debre/
Ce mariage gay aura forcément des conséquence pour les adoptions venant de France.
Kins a écrit:Joich a écrit:Arsenic a écrit:Ca porte un nom, le clientélisme.
Quand il y a une majorité de "clients", ça s'appelle la démocratie, hein.
Ah je ne savais pas que + de 50% de la population française est composée d'homosexuel(le)s
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