Modérateurs: Modération Forum Oeuvres & Multimédia, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: allensh, bassem77, boulanger52, Fre.Mo, tex61 et 73 invités

Détails sur les éditions disponibles, critiques techniques, packagings, prévisions et commandes...

Les tests 4K Ultra HD du loup celeste

Message » 13 Aoû 2019 10:58

tenia54 a écrit:(NB : ce n'est évidemment que mon avis, chacun fait ce qu'il veut)
Le fond de la chose reste le même, une question de principe si tu veux. Quand je règle : je règle. Et après, personne ne touche à mes réglages, même si c'est bien fichu.
Là, si je règle le contraste à, disons, 32 et la luminosité à -4, c'est 32 et -4 tout le temps. Et si le disque est trop gris ou trop blanc ou trop contrasté ou trop trop sombre, c'est le disque et je le sais et c'est comme ça. Ça fait partie de ce qu'on me sert. Je vais pas m'amuser à sortir des verres plus petits juste pour cacher que les cocktails ont réduits en quantité.

Je comprends l'utilité au quotidien, cependant, je ne dis pas. Mais je compartimente les 2. Si tu t'embêtes à calibrer ton install', c'est pas pour que ces réglages deviennent flottants par la suite.

À la rigueur, qu'on vienne volontairement déplacer le curseur (plus froid, plus chaud, etc) de façon constante, OK. Mais de façon variable en fonction des scènes, c'est une autre histoire qui me gêne bien plus.


Mais je comprends très bien. :wink:
le loup celeste
 
Messages: 8814
Inscription Forum: 17 Mai 2009 18:35
Localisation: Vallée du Capcir dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie
  • offline

Message » 13 Aoû 2019 15:49

Il faut probablement rappeler quels sont les problèmes d'étalonnage des diffuseurs en contexte HDR, pour lequel les cibles sont rarement atteinte ce qui implique un tone mapping souvent approximatif.

Ce que propose Sony (comme d'autres avec des approches diverses et variées) est un ajustement contextuel dynamique. Sony opte pour un ajustement de contraste dont le comportement est différent entre SDR et HDR (c'est lié aux nivellement de gamma), ce qui correspond à un réglage définitif pour certaines personnes, ou ajusté lorsque l'étalonnage HDR du programme sort du contexte usuel des 1000 nits. Les facteurs de variantes sont plus complexes évidemment.
C'est encore plus vrai en vidéoprojection et cette approche d'optimisation dynamique par analyse de trames est aussi valable en SDR.

D'autre solutions comme l'Auto Tone Mapping qui utilise les meta datas ou encore le Dynamic Tone Mapping qui va niveler par "scène" c'est à dire que l'algorithme tient compte de nombreuses trames et va tenir compte de valeurs moyennes ce qui permet de segmenter le travail par scène (MadVR et Lumagen).

On peut aussi ajuster suivant l'étalonnage du film car certains diffuseurs disposent d'outils qui jouent sur le tone mapping, ou encore créer des profiles types : 1000 nits, entre 1000 et 4000, 4000 et plus par exemple.
La création de presets est possible dans certains cas, ou l'ajout d'appareil contenant un gamma type avec sélection contextuelle automatique (il me semble que le Vertex peut faire ça).

Tout ça pour aboutir à un constat, pour l'instant en HDR la gestion contextuelle qu'elle soit dynamique ou basée sur les meta datas est indispensable.

La configuration dans mon profil


Tout peut se mesurer et se calibrer du moment qu'on dispose des bons outils.
Avatar de l’utilisateur
jacko
Membre d'Honneur - Contributeur & Délégué
Membre d'Honneur - Contributeur & Délégué
 
Messages: 46458
Inscription Forum: 12 Juin 2002 12:45
Localisation: Antibes
  • online

Message » 13 Aoû 2019 18:07

Je tombe des nues avec ton info sur le Vertex, volontiers si tu as une lien ou une info. Je l’ai installé et rien réglé à ce sujet. Honte à moi. Vu que mon vp est pas HDR...
lavocat
 
Messages: 7605
Inscription Forum: 08 Mar 2012 19:11
Localisation: Suisse
  • offline

Message » 13 Aoû 2019 19:13

Personnellement, en HDR pour la vidéo projection, j’utilise éventuellement trois réglages différents en fonction des méta données du film (le JVC 7900 et la Panasonic 9000 s’en sortent très bien avec le HDR).
opbilbo
Membre HCFR
Membre HCFR
 
Messages: 47614
Inscription Forum: 12 Juil 2006 11:56
  • offline

Message » 13 Aoû 2019 19:57

lavocat a écrit:Je tombe des nues avec ton info sur le Vertex, volontiers si tu as une lien ou une info. Je l’ai installé et rien réglé à ce sujet. Honte à moi. Vu que mon vp est pas HDR...


Il me semble qu'il y a un thread sur AVS qui propose de loger deux corrections de gamma dans le Vertex.
C'était destiné aux JVC, mais ça peut se faire pour n'importe quel diffuseur.

De mémoire Hugo S maîtrise bien le sujet.

La configuration dans mon profil


Tout peut se mesurer et se calibrer du moment qu'on dispose des bons outils.
Avatar de l’utilisateur
jacko
Membre d'Honneur - Contributeur & Délégué
Membre d'Honneur - Contributeur & Délégué
 
Messages: 46458
Inscription Forum: 12 Juin 2002 12:45
Localisation: Antibes
  • online

Message » 13 Aoû 2019 19:58

opbilbo a écrit:Personnellement, en HDR pour la vidéo projection, j’utilise éventuellement trois réglages différents en fonction des méta données du film (le JVC 7900 et la Panasonic 9000 s’en sortent très bien avec le HDR).


Effectivement, le DMP-UB9000 propose une excellente gestion contextuelle du HDR.
On peut faire mieux en DTM ou ATM, mais l'ajustement arbitraire contextuel marche déjà très bien.

La configuration dans mon profil


Tout peut se mesurer et se calibrer du moment qu'on dispose des bons outils.
Avatar de l’utilisateur
jacko
Membre d'Honneur - Contributeur & Délégué
Membre d'Honneur - Contributeur & Délégué
 
Messages: 46458
Inscription Forum: 12 Juin 2002 12:45
Localisation: Antibes
  • online

Message » 13 Aoû 2019 20:02

jacko a écrit:
lavocat a écrit:Je tombe des nues avec ton info sur le Vertex, volontiers si tu as une lien ou une info. Je l’ai installé et rien réglé à ce sujet. Honte à moi. Vu que mon vp est pas HDR...


Il me semble qu'il y a un thread sur AVS qui propose de loger deux corrections de gamma dans le Vertex.
C'était destiné aux JVC, mais ça peut se faire pour n'importe quel diffuseur.

De mémoire Hugo S maîtrise bien le sujet.


Merci, je vais me rencarder. Puissant mais pas évident ce Vertex... ;-)
lavocat
 
Messages: 7605
Inscription Forum: 08 Mar 2012 19:11
Localisation: Suisse
  • offline

Message » 13 Aoû 2019 21:34

Moralité : même avec un écran qui n’est plus calibré , le loup fait des bons tests ;)
manuxs
 
Messages: 16044
Inscription Forum: 23 Mai 2005 18:28
Localisation: Paris, France
  • offline

Hellboy (2019)

Message » 14 Aoû 2019 9:46


Hellboy (2019)

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Lionsgate Films // Date de sortie : 23 juillet 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.40 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 12 bit
Master intermédiaire : 4K // HDR : Dolby Vision // Luminance : Adaptée au diffuseur

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français (VFQ) Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Anglais, Anglais pour malentendants, Français pour malentendants

Image

Image

Si la prestation de David Harbour s'impose étonnamment d'elle-même, que les scènes d'action contemporaines s’enchaînent à un rythme endiablé et que le tout est plus fidèle à l'œuvre de Mike Mignola, ce reboot fantastico-horrifique ouvertement plus gore (il s'agit très clairement d'une série B à gros budget) manque de relief et s'avère être bien moins inventive (mais plus serialesque) que les versions plus étoffées et poétiques de Guillermo del Toro. Du rentre-dedans sont fioriture.

Image

Image

(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Dolby Vision lumineux)

Des détails rehaussés tout du long (la précision des maquillages, des tissus et des décors est sensiblement améliorée), une profondeur de champ accrue, des couleurs nettement plus riches et nuancées (surtout les teintes rouges, oranges et jaunes), des contrastes plus dynamiques (les blancs sont plus vifs et les noirs plus profonds) pour une meilleure délimitation des zones d'ombre (cf. l'intérieur de la demeure de Baba Yaga), et des sources lumineuses plus intenses (l'épée enflammée, la lumière du jour, les éclairages artificiels).

Image

Image

(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement Dolby Surround pour la VF)

Plutôt impressionnante malgré un certain manque de coffre (!), la VO Dolby Atmos délivre un maelstrom particulièrement attrayant d'effets sonores et/ou d'ambiances. La spatialisation est soignée, l'activité surround remarquable, la scène aérienne souvent mise à contribution (des chutes de débris, des voix d'outre-monde, des échos, des monstres et j'en passe), le score enveloppant et les voix toujours claires. Moins amusante et plus réservée, la VF n'en reste pas moins combative.

—————————————————————————————————————
Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
—————————————————————————————————————
le loup celeste
 
Messages: 8814
Inscription Forum: 17 Mai 2009 18:35
Localisation: Vallée du Capcir dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie
  • offline

Message » 14 Aoû 2019 13:59


Moon

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Sony Pictures // Date de sortie : 16 juillet 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.40 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 4000 nits

Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais DTS-HD MA 5.1, Français (VFQ) Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Anglais, Français, Anglais pour malentendants

Image

Image

Grosse surprise cinématographique qui n'a malheureusement pas eu les honneurs d'une sortie en salles chez nous malgré les nombreuses récompenses qu'elle a raflé, Moon n'est rien de moins qu'un film de science-fiction aussi profond qu'intelligent à la maîtrise technique absolue. Le scénario est chargé de tension, de suspense et de réflexions (sur l'homme, la solitude, le travail), l'univers futuriste dépeint est très réaliste, Sam Rockwell est époustouflant et la magnifique partition de Clint Mansell est hypnotique. Seul le rythme posé pourrait rebuter certains spectateurs, mais ce serait passer à côté d'un grand film. Voilà donc une œuvre de science-fiction réaliste et réfléchie qui replace le genre dans sa dimension humaine et non spectaculaire. À découvrir de toute urgence.

Image

Image

(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Plus robuste en tout point, l'image autrement plus raffinée de ce 4K Ultra HD est superbe. Le gain en définition est visible (la finesse des textures), le niveau de détail est exceptionnel (l'état d'usure de GERTY), la structure granuleuse n'est plus du tout bruitée et s'affiche avec plus de caractère, le spectre colorimétrique améliore la carnation et les nuances de gris (c'est quand-même important lorsque l'action prend place sur la Lune) tout en conservant l'aspect stérile de la photographie, les contrastes sont encore plus impressionnants grâce à des blancs plus éclatants (ils sont fades sur le Blu-ray) et des noirs plus abyssaux, et les sources lumineuses sont remarquablement plus vives (les étoiles, l'affichage de GERTY, l'éclairage intérieur et le soleil).

Image

Image

(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement Dolby Surround pour la VF)

D'une parfaite clarté, ces pistes sonores nous plongent littéralement dans l'atmosphère spatiale du long métrage. Les ambiances de la station sont bien intégrées dans l'espace acoustique (les volets qui se ferment) afin d'amplifier l'isolement de Sam (la lourdeur des silences), les effets extérieurs sont réguliers et facilement localisables, le score et les basses ne manquent pas d'engagement, et les voix s'illustrent avec beaucoup de naturel (sauf celle de GERTY bien évidemment). Réservés mais toujours là lorsque la narration l'exige (les projections de cailloux lunaires par les moissonneuses), les canaux aériens de la VO Dolby Atmos sont à la « fête » lors de l'accident du Rover (le fracas du métal, les chutes de débris et l'activation de l'alarme). Plus étriquée, la VF en est du coup moins anxiogène.

—————————————————————————————————————
Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
—————————————————————————————————————
le loup celeste
 
Messages: 8814
Inscription Forum: 17 Mai 2009 18:35
Localisation: Vallée du Capcir dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie
  • offline

Fast and Furious 5

Message » 15 Aoû 2019 9:35


Fast and Furious 5

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Universal Pictures // Date de sortie : 11 juin 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.35 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 1000 nits

Bande-son : Anglais DTS:X (core DTS-HD MA 7.1), Français (VFQ) DTS 5.1
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Image

Image

Mené pied au plancher par un Justin Lin qui maîtrise haut la main sa mise en scène d'une générosité folle, Fast and Furious 5 est un film d'action testostéroné et totalement décomplexé au casting très viril (Vin Diesel et Dwayne Johnson), qui accumule des séquences d'action démesurées (on repassera pour la crédibilité) et ultra-spectaculaires (les hold-up du train et du commissariat, un mano a mano d'anthologie) comme peu de films peuvent se targuer de posséder. Et tant pis si le film accuse quelques sorties de route comme des personnages stéréotypés et un scénario peu probable. Accrochez vos ceintures et profitez bien de cette cinquième aventure vrombissante et bien huilée de la saga Fast and Furious.

Image

Image

(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Non dénué d'un petit grain cinéma bénéfique (présenté plus sainement qu'en HD), ce transfert UHD HDR10 d'une très grande homogénéité brille autant que les carrosseries des bolides du film (dont l'intensité des reflets est ici décuplée). Le piqué est incroyable (les pores de la peau, les coutures des vêtements tactiques), la définition parfaite (les textures des environnements), les noirs magnifiques, les contrastes en acier trempé, la palette colorimétrique d'une belle richesse (il fait plus chaud que sur le Blu-ray), la fluidité exemplaire et les sources de lumière éclatantes (le soleil).

Image

Image

(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute DTS:X pour la VO et avec post-traitement DTS Neural:X pour la VF)

Des pistes sonores d'une ampleur phénoménale et d'une spatialisation optimale (même la petite VF en DTS) avec des effets qui viennent de partout, un score solide enveloppant et des basses d'une grande pêche. Mais c'est bien avec la VO, plus large et étendue, que l'on passe à la vitesse supérieure, surtout que les voies aériennes (des ambiances, un accident de bus, des hélicoptères, des chansons) ne sont pas là pour faire de la figuration.

—————————————————————————————————————
Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
—————————————————————————————————————
le loup celeste
 
Messages: 8814
Inscription Forum: 17 Mai 2009 18:35
Localisation: Vallée du Capcir dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie
  • offline

Fast and Furious 6

Message » 15 Aoû 2019 11:42


Fast and Furious 6

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Universal Pictures // Date de sortie : 28 mars 2017

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.35 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 1000 nits

Bande-son : Anglais DTS:X (core DTS-HD HR 7.1), Anglais DTS Headphone:X, Français (VFQ) DTS 5.1
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Image

Image

Ce sixième opus qui n’appuie à aucun moment sur la pédale de frein et qui semble vouloir repousser les limites du genre, est un film d'action époustouflant à la mise en scène nerveuse, au rythme scotchant (est-il équipé d'un kit nitro ?) et aux acteurs charismatiques dont le scénario, malheureusement dépourvu ni de clichés ni d'incohérences, n'est qu'un prétexte à aligner les belles carrosseries et les scènes d'action (poursuites en véhicules, fusillades et combats à mains nues) toutes plus hallucinantes les unes que les autres jusqu'à un final phénoménal. Rendez-vous est pris pour le prochain épisode.

Image

Image

(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

S'il améliore l'image du transfert HD qui ne souffrait d'aucune baisse de régime, ce 4K Ultra HD n'est malheureusement pas exempt de défauts. Les noirs sont en effet décevants car légèrement délavés par endroits et de nombreux plans souffrent de la présence d'aliasing. Mais heureusement la précision y est encore plus chirurgicale (les tissus des vêtements) avec une définition renversante (les détails des environnements) et une profondeur de champ d'enfer, la palette colorimétrique déjà bien lustrée de base gagne en fermeté (les nuances des carrosseries) et les sources lumineuses profitent d'une intensité nouvelle (les phares, l'éclairage urbain, les moniteurs, la lumière du jour).

Image

Image

(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute DTS:X pour la VO et avec post-traitement DTS Neural:X pour la VF)

Des pistes sonores ravageuses qui en ont sous le capot avec une dynamique ayant de la reprise (moins en VF), une spatialisation détonante (beaucoup plus large en VO), des effets autoritaires (les coups de feu), des surrounds sur-animés et des basses vrombissantes. Bien évidemment, seule la piste DTS:X profite de la composante verticale qui vient régulièrement soutenir l'action (la musique, des explosions, des échos, des « vols » de voitures, les réacteurs d'un avion, etc.).

—————————————————————————————————————
Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
—————————————————————————————————————
le loup celeste
 
Messages: 8814
Inscription Forum: 17 Mai 2009 18:35
Localisation: Vallée du Capcir dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie
  • offline

Message » 15 Aoû 2019 14:58


Fast and Furious 7

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Universal Pictures // Date de sortie : 28 mars 2017

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 2.40 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : De 0.005 à 1000 nits

Bande-son : Anglais DTS:X (core DTS-HD HR 7.1), Anglais DTS Headphone:X, Français (VFQ) DTS 5.1
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Image

Image

Malgré ses nombreux kilomètres au compteur, la franchise Fast and Furious ne cesse de se bonifier avec le temps et ce septième opus, bobine survitaminée n'appuyant à aucun moment sur la pédale de frein, en est la preuve incontestable. Elle n'évite certes pas les sorties de route typiques de la saga (personnages stéréotypés et scénario aussi minimaliste qu'improbable), mais repousse une nouvelle fois les limites du genre (et les lois de la physique !) lorsqu'il est question d'enchaîner à un rythme effréné (est-elle équipée d'un kit nitro ?) les séquences hautement spectaculaires plus hallucinantes les unes que les autres (un lâcher de voitures dans les airs, une course-poursuite avec un bus blindé, un saut en Lykan Hypersport d'un gratte-ciel à l'autre à Dubaï, une chasse géante dans les rues de Los Angeles avec un drone et un hélicoptère, et de nombreux face-à-face comme The Rock vs Statham), tout en parvenant à manier un humour très second degré et en rendant un hommage émouvant au regretté Paul Walker. En attendant le prochain épisode, accrochez déjà votre ceinture et profitez de cette vrombissante virée motorisée.

Image

Image

(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

Moins rutilante dans ses couleurs que celle des précédents épisodes, la photographie aux ambiances froides (sauf les déserts chauds aux Émirats arabes unis) de ce septième volet est parfaitement délivrée par un transfert UHD irréprochable (dommage pour l'absence de DI 4K), même si l'écart avec le Blu-ray (top démo) se joue dans les détails. Le master est idyllique, le piqué minutieux (un peu plus de raffinement qu'en HD), la précision divine (un poil de clarté supplémentaire), la profondeur de champ imposante, la palette colorimétrique joliment nuancée (les primaires sont nettement élargies et toutes les teintes profitent d'un meilleur équilibre), les contrastes magnifiques (les blancs sont plus purs et intenses), les noirs bien équilibrés (ils ont gagné en stabilité) et les sources lumineuses rayonnantes (les phares des voitures, la lumière du jour, les lampes intérieures, l'éclairage urbain).

Image

Image

(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute DTS:X pour la VO et avec post-traitement DTS Neural:X pour la VF)

Même si puissante et riche en effets, la VF (de qualité) a du mal à tenir la route face à l'ampleur et à la folie multidirectionnelle d'une VO qui s'amuse à cramer les pneus à l'aide d'une excellente dynamique (et de six voies supplémentaires). Le mixage, surexcité et surpuissant, ne relâche jamais la pression, la spatialisation ne fait pas dans la demi-mesure, les sons circulaires sont légions, la scène arrière abonde de détails acoustiques, les effets de hauteur sont sérieusement présents (des explosions, divers engins volants, des bris de verre, des coups de feu et j'en passe), le score de Brian Tyler se déchaîne sur l'ensemble des enceintes, les basses (lourdes comme il faut) épaulent le tout sans hésitation et les voix ne sont pas submergées en dépit du vacarme ambiant.

—————————————————————————————————————
Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
—————————————————————————————————————
le loup celeste
 
Messages: 8814
Inscription Forum: 17 Mai 2009 18:35
Localisation: Vallée du Capcir dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie
  • offline

Space Station

Message » 15 Aoû 2019 17:39


Space Station

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Mill Creek Entertainment // Date de sortie : 09 juillet 2019

Résolution : 3840x2160 // Cadence : 24p // Format : 1.78 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 4K // HDR : HDR10 Imax Enhanced // Luminance : De 0 à 1000 nits

Bande-son : Anglais DTS:X Imax Enhanced (core DTS-HD MA 5.1), Français (VFQ) DTS:X Imax Enhanced (core DTS-HD MA 5.1)
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Image

Image

(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image Expert HDR)

En 4K Ultra HD, ce court-métrage IMAX prend vie devant nos yeux comme jamais auparavant (alors qu'il était déjà impressionnant en 3D). D'une netteté que ne peut atteindre son homologue HD, l'image trouve encore le moyen d'affiner sensiblement ses éléments du cadre (l'intérieur de l'ISS, les combinaisons spatiales) grâce à une résolution accrue (un DI 4K). Mais ce sont surtout les couleurs (WCG) et la lumière (HDR) qui attirent le plus le regard. Plus intense, la palette colorimétrique se distingue par des teintes autrement plus profondes (notamment les oranges et les bleues). Largement plus tranchants, les contrastes laissent poindre des blancs plus vifs et des noirs plus profonds. Beaucoup plus éclatantes, les sources lumineuses (la Terre, les flammes, les éclairages artificiels) n'ont de cesse d'illuminer l'écran. Il y a cependant quelques étrangetés, très certainement dues aux conditions de captation, comme des tremblements et autres scintillements.

Image

Image

(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute DTS:X pour la VO et la VF)

Fantastique car ultra-réaliste, ce mixage particulièrement aéré a le soucis du détail. La sensation d'ouverture y est sans égale, les effets sonores sont d'une grande précision et semblent sortir de tous les recoins de la zone d'écoute (la scène de hauteur est au taquet lors du décollage de Discovery), la poussée des réacteurs est d'une puissance inouïe, et les voix sont d'une parfaite clarté en plus de se déplacer dans l'espace (hormis la narration). Une expérience auditive d'une rare proximité.

—————————————————————————————————————
Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
—————————————————————————————————————
le loup celeste
 
Messages: 8814
Inscription Forum: 17 Mai 2009 18:35
Localisation: Vallée du Capcir dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie
  • offline

Message » 17 Aoû 2019 1:58

Un immense merci pour tout ce travail, ce sérieux et cette générosité. On sent la passion derrière tout ça et un tel partage force le respect ! J'ai tout lu, et je partage autour de moi dès que je le peux. Longue vie au Loup ! :bravo:
corsicabob
 
Messages: 532
Inscription Forum: 15 Juil 2018 13:50
  • offline


Retourner vers 4K Ultra HD, Blu-ray & VOD

 
  • Articles en relation
    Dernier message