Attiré au départ par le rendu sublime des aigus des 122, je ne suis vite lassé de son manque de vie. En effet, ancien « clubber », je me suis habitué aux rendus sonores vivants. Tel n’était pas le cas avec les dynaudios.
A la lecture du forum, la « flamme » de DTSMan pour les Prestiges P4 a suscité en moi une certaine curiosité. Ne pouvant faire autrement, direction Paris.
Arrivé au sein de l’auditorium des 2 frères, elles me sont présentées avec certaines de ses consoeurs. En plus de ces écoutes, il me fait découvrir le Harman Kardon signature 1.3.
C’est décidé, je ne vais pas changer d’enceintes pour l’instant mais d’amplificateur. Je troque donc mon Rotel 1075 contre un Signature (qui sera suivi par la suite d’un second).
En même temps que l’écoute de cette Prestige, l’audience 3 est incluse dans l’essai. La prestige me parait bcp plus linéaire, propice à la Hi-Fi. Contrairement à la seconde, aucun registre n’est mis en avant.
L’audience doit être plus enclin pour le HC avec son grave-aigu prépondérant.
Le temps passant les finances n’étant pas extensibles, je me suis décider d’en profiter pour faire d’autres écoutes comme les Lyrr, des JMLab, … tj au même endroit.
Leur rendu était globalement supérieur au Dynaudio car plus en adéquation avec ce que je recherchais, cad, de la vie.
Rien ne m’a laissé de souvenir impérissable, même si les triangles lyrr sont de très belles enceintes mais leur aigu est trop prononcé à mon goût, sauf pour une écoute effectuée dans un auditorium non loin de la..
A Soissons, un ensemble constitué de Triangles Magellan sur des blocs mono Chord – gros modèle -, pré ampli chord et lecteur CD de la même qualité, m’a laissé sans voix tellement cela était excellentissime. La quête du rêve est la mais restons posés devant le budget pour y parvenir.
De fil en aiguille, le rendu des Dynaudios ne m’est plus incommodant mais insupportable … ce calme ne me convient vraiment pas. Je me suis donc empressé de commander la centrale C2 et les P4 de la série Prestige d’Elipson.
La centrale arrive en premier. Je m’empresse donc de la relier à l’ensemble existant (RSP 1066 et HK signature) pour faire une première comparaison avec les dynaudios.
Attente respectée, c’est plus vivant (rendement de 93 db contre les 86db des 122). Par contre, le son est mal étagé. Bcp trop agressif dans les 1 Khz. Comme j’utilise un ordi, en attendant un lecteur DVD digne de ce nom (nouveaux Denon, Rotel ou Marantz) relié en optique, je peux équaliser à ma convenance au travers de Winamp .
Première constatation sur les réglages, faut descendre à – 20 db la fréquence de 1 Khz pour arriver à qq chose de correct. Les basses sont aussi trop présente, il y a vraiment un manque d’équilibre. La, le réglage « n’est que » de – 3 db.
Changeant de place cet ensemble (amélioration esthétisme), je relie le RSP 1066 au HK signature avec le câble d’origine, cad un profigold et la, comme par magie, la partie à 1Khz est largement moins présente mais subsiste quand même 3 db de trop.
Nb : je ne parle plus de qualité du grave car l’enceinte centrale est disposée dans une étagère constituée de bois, donc incidence néfaste à son rendu. Pour du HC, cela m’ira très bien.
Ma conclusion est que cette centrale est sûrement très bien en HC (pas encore vérifié) mais en Hi-Fi, c’est très loin d’être le cas. J’en arrive à regretter le médium des Dynaudio qui est de ce point de vue irréprochable. J’espère que les P4 ne seront pas du même acabit sinon je me serais fortement trompé mais les ayant écouté, je suis relativement confiant.
Une semaine plus tard, je reçois les P4 (contre la reprise des Dynaudio).
Second essai quant à la centrale car j’ai des doutes sur son premier essai. Essai en « pure stéréo » avec d’un coté la centrale et de l’autre une P4. C’est bcp mieux. La différence est le manque de grave sur la centrale ce qui est somme toute assez logique au vu des différences de haut-parleurs existant entre les 2 modèles.
Quant au P4, première impression, elles sont lourdes … un diable aurait été le bien venu. Je m’empresse de les reliés à l’ensemble cité ci dessus (RSP 1066 + HK signature 1.3) avec du câble profigold.
Heuu, pas évident (voire même impossible) de les relier sur du câble de 6 mm² si on ne dispose pas de connecteurs d’enceintes. En effet, contrairement au B&W ou les borniers sont sur un même plan, ceux de l’elipson sont décalés et inclinés. Solution, mettre des connecteurs d’enceintes sur les borniers du bas et relié directement le câble aux autres borniers. Le câble est ainsi relativement droit du fait que les connecteurs Profigold surélève le fil. S’en suit l’écoute.
La, comme par magie, une ouverture sonore apparaît. L’aigu est très propre, même ciselé par rapport au dynaudio. Cela change et dérange qq peu au début car je ne suis pas habitué à ce type de restitution. Mais après qq instant, je m’aperçois que je retrouve des détails passés inaperçus sur les 122. La voix, les guitares, les cymbales, … sont sublimes. L’effet stéréophonique est exemplaire. Seul bémol, je trouve le grave un peu baveux. L’absence de rodage doit y être pour qq chose (une heure auparavant, elles étaient encore dans le carton).
Je les laisse fonctionner une vingtaine d’heures. Je m’aperçois qu’un grave plus propre et plus rapide se détache (sans toutefois atteindre le sublissime rendu des HR).
.. à essayer avec caisson de grave HR comme le nouveau yam par exemple …
Ensuite qq essais avec des MP3. On entend franchement la différence (ce qui n’était pas forcement toujours évident avec mes précédents éléments de restitution sonore) entre les différents taux de compression. Impossible de se tromper entre du PCM, 320 et 128 k Bits. Seul hic, à l’époque de mes premiers téléchargements, le 128 était majoritaire … plus qu’à recommencer.
Etape suivante : la bi-amplification.
En lisant la documentation des Elipson, il est conseillé de les bi-amplifier pour éviter l’interaction des graves sur les aigus.
Branchements effectués à l’aide du mode « 5 channels stéréo » sur le RSP, je biamplifie une enceinte (les sorties front gauche et surround gauche sont utilisées) alors la seconde reste mono-amplifiée. Il me sera ainsi plus facile de cerner les différences (quoi que, en stéréo, pas forcement évident).
Première remarque, le mode choisi sur le Rotel n’est pas un vrai 5 canaux stéréo car en jouant avec la balance, je m’aperçois qu’il existe toujours des sons restitués par les 2 enceintes.
N’ayant pas de câble Y, je fais avec (c’est à dire sans

Comme il l’est indiqué dans « Revue du son et du HC n° 257 » de novembre 2001, les surélever de quelques centimètres me parait une bonne solution pour la cohérence des timbres. Contrairement à eux, je ne mettrais pas les médium-aigu à l’auteur des oreilles mais plutôt 5 à 10 cm plus haut pour pleinement apprécier les graves (test effectué à 1m des haut-parleur ; à une distance plus grande, les effets doivent être moindre). <= il n’est pas impossible que l’absence d’un rodage optimisé y soit pour quelque chose.
Pour cela, la fabrication d’un socle en béton devrait faire l’affaire.
Quant au grave, les écarter du mur me semble plus qu’une nécessité pour l’avoir franc et non accrus.
En conclusion, je suis vraiment satisfait de cette acquisition qui ne demande qu’à être mise en valeur avec une électronique de qualité.
Les Elipsons P4 ont des aigus précis et francs alors que les Dynaudios ont les aigus soyeux et discrets. Quant au grave, et malgré que les HK signature ont de la réserve en courant, je n’ai plus ce manque existant sur les Dynaudios. Du fait de la faible sensibilité des Dynaudios, elles ne peuvent s’exprimer qu’a un certain niveau sonore.
En effet, ce n’est pas du tout la même écoute, entre la sagesse des Dynaudios et l’expressivité (sans atteindre celle du HR) des Elipsons P4, les goûts et couleurs feront le choix. L’une peut paraître trop calme alors que la seconde pourrait être fatigante.
Quant au RSP 1066, son mode « 5 canaux stéréo » n’est pas des mieux car n’a rien de stéréo.