Must@ng a écrit:Music et ciné a écrit:(...) Vouloir créer un très bon projecteur et qui restera excellent pour longtemps en pensant compenser la faiblesse de l'optique par des composants électroniques, qui contrairement à une optique de qualité, ont des prix sans cesse en baisse c'est emprunter un chemin qui mène à un cul de sac. (...)
D'où mon affirmation que le DLP Grand Public HDG voir THDG est mort quand les cadors ont stoppé leur production.
Je suis quasiment certain que même le DLP Laser / LED-Laser / LED / Bougie / Xenon / Néon (bref tout ce qu'on veut), amènera quelque chose en terme de contraste natif, mais on perdra en ANSI et en piqué.
Ne pas oublier que l'ANSI est au plafond grâce à la technologie DLP, mais encore faut-il que l'optique soit de qualité afin de retranscrire toute la MTF de la matrice.
Et forcément, comme le dit M&C, ben ça a un coût que plus aucun constructeur (à part Sim2 / Runco qui ont une clientèle élitiste) n'est prêt à mettre.
Ils préfèreront faire une correction électronique, en gardant la même optique pour toute leur gamme...
Le contraste ANSI est une donnée importante, mais à mes yeux, il me semble surestimé dans une certaine mesure, et au delà d'une certaine valeur pour la reproduction d'images cinématographiques. Il ne permet pas d'évaluer réellement et subjectivement le contraste intra-image, car de toute façon les proportions de blanc sont finalement bien limitées. De plus, dans une énorme majorité des cas, les valeurs s'effondrent avec les retours sur écran, ce qui fait que n'importe quelle machine se retrouve avec des valeurs qui ne dépassent pas 100:1 dans d'excellentes conditions de salles (type batcave, je ne suis même sur d'atteindre 200 avec une machine qui en sortirait - hors pièce 400:1).
Dans une salle dédiée bien noire (une batcave), les avantages du contraste natif et de la faible résiduelle (pour les machines qui ont des vraies capacités de ce côté là) viennent démontrer qu'une image de qualité, avec de la profondeur, de la tri dimensionnalité repose aussi sur des valeurs importantes notamment sur les premiers paliers de contraste inter-level 16-17.
Les Tri-tubes ont des valeurs d'ANSI faibles (considérées comme telles par les défenseurs des Tri-DLP). Or, dans une salle dédiée noire (de toute façon n'importe quel projecteur donnera sa meilleure performance dans ce type d'environnement), les Tri-tubes proposent un relief d'image bien supérieur à ce que fait le meilleur DLP dans ce domaine, sur une base d'écran raisonnable (j'entends).
Quant à l'idée que la référence cinématographique se calibre sur les projecteurs DLP (ce qui est juste), on peut aussi rétorquer, je le répète que les moniteurs de contrôle en post-production sont des Sony BVM Tri-tubes, et donc avec des valeurs de contraste natif/résiduelle bien supérieures à n'importe quel projecteur. C'est aussi une référence qui n'est pas moins intéressante à prendre en compte.