haskil a écrit:Si un ampli est bien conçu, sa capacité à dégager les calories par ses radiateurs fera qu'il mettra un temps X pour arriver à sa température de croisière
On nage en pleine science-fiction, là!


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haskil a écrit:Si un ampli est bien conçu, sa capacité à dégager les calories par ses radiateurs fera qu'il mettra un temps X pour arriver à sa température de croisière
Docteur M a écrit:Alain, la température de croisière comme tu dis varie, comme la température ambiante, ce n'est pas seulement le temps pour y arriver ...
oplancq a écrit:Scytales a écrit:oplancq a écrit:EUVRARD a écrit:Juste une idée
Cela t'as couté combien les modifications de ton ATOLL ?
A+
Vaudrait mieux faire ca en MP...le fisc...
Tsss... tsss.
Beau civisme que celui de ce Monsieur...
?
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haskil a écrit:Plus ou moins, bien sur.
Cependant si l'on prend l'expérience à un temps T. Il y a une température ambiante, disons de 35 °. Un ampli qui produit de la chaleur. S'il est en classe A/B sa production de chaleur varie en fonction du niveau qu'on lui demande de sortir. Si c'est en pure classe A, la température est maxi même au repos.
Ne changeons pas le réglage habituel auquel on l'écoute.
Il va chauffer l'ampli mais ses radiateurs vont évacuer les calories produites en fonction d'un calcul qui a été fait par les concepteurs de l'appareil qui ont choisi un radiateur capable d'évacuer suffisamment de calories, dans une plage de température ambiante précisée dans le mode d'emploi, pour que l'ampli ne produise pas une chaleur susceptible de le détruire.
Si la température d'un ampli de classe A/B est un variable, admettons juste qu'on l'écoute ces jours-ci de la même façon qu'habituellement, et bien il me semble que l'ampli, placé dans une température ambiante plus importante, va arriver à sa température de fonctionnement de croisière habituelle plus vite que s'il fait 25 °. Il n'y a aucune raison, sauf si les radiateurs sont trop justes, qu'il dépasse cette température.
Cristobal a écrit:<<les deux marques citées font des cellules qui n'ont pas de suspension souple (du moins les MC de Clearaudio, que j'apprecie vraiment beaucoup et qu'on peut donc acheter en occaz plus sereinement même si elles sont "âgées"). <<
Très intéressante remarque. J'ignorais cette caractéristique des Clearaudio, qui les rend effectivement très intéressantes sur le marché de l'occasion. Cela dit, il n'y a évidemment pas que la suspension qui s'use sur une cellule.
Docteur M a écrit:haskil a écrit:Plus ou moins, bien sur.
Cependant si l'on prend l'expérience à un temps T. Il y a une température ambiante, disons de 35 °. Un ampli qui produit de la chaleur. S'il est en classe A/B sa production de chaleur varie en fonction du niveau qu'on lui demande de sortir. Si c'est en pure classe A, la température est maxi même au repos.
Ne changeons pas le réglage habituel auquel on l'écoute.
Il va chauffer l'ampli mais ses radiateurs vont évacuer les calories produites en fonction d'un calcul qui a été fait par les concepteurs de l'appareil qui ont choisi un radiateur capable d'évacuer suffisamment de calories, dans une plage de température ambiante précisée dans le mode d'emploi, pour que l'ampli ne produise pas une chaleur susceptible de le détruire.
Si la température d'un ampli de classe A/B est un variable, admettons juste qu'on l'écoute ces jours-ci de la même façon qu'habituellement, et bien il me semble que l'ampli, placé dans une température ambiante plus importante, va arriver à sa température de fonctionnement de croisière habituelle plus vite que s'il fait 25 °. Il n'y a aucune raison, sauf si les radiateurs sont trop justes, qu'il dépasse cette température.
La température cesse de monter quand la puissance dissipée par convection par le radiateur est égale à la puissance dissipée par l'ampli et communiquée au radiateur par conduction.
Le radiateur a un coefficient propre qui indique la puissance qu'il est capable de dissiper pour un degré d'élévation de température, le "zéro" étant la température ambiante (et donc la température du radiateur s'il n'est pas échauffé par l'ampli). C'est linéaire dans une plage d'utilisation donnée, là je te rejoins.
Suivant le coefficient du radiateur et la puissance dissipée par l'ampli, le radiateur s'échauffe de N degrés par rapport à la T° ambiante que cette dernière soit basse ou élevée. Et logiquement, le temps de montée (en température) lui ne change pas !
haskil a écrit:oplancq a écrit:Scytales a écrit:oplancq a écrit:EUVRARD a écrit:Juste une idée
Cela t'as couté combien les modifications de ton ATOLL ?
A+
Vaudrait mieux faire ca en MP...le fisc...
Tsss... tsss.
Beau civisme que celui de ce Monsieur...
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T'étonnes pas trop de cette réaction de Scytales, tu l'as bien cherchée en déterrant un vieux souvenir chagrin !![]()
En plus t'avais rien compris !![]()
Alain
LaurentV a écrit:
Sans vouloir faire de polémique vis à vis de Mr Deviliers
Un apareil en panne, une fois réparé, marche mieux.
Sur ce cas précis, n'importe quel bon technicien de SAV sait faire.
Le lecteur Rotel: panne du laser: no problémo, André teste essai le réglage au mieux et change le bloc finalement. Ca roule! Puis il fait la modif. Essai: Même lui est surpris! C'est mieux que la platine à XXXX euros de sa boutique.
haskil a écrit:S'il fait 40° dans la pièce, le radiateur de l'appareil débranché fera déjà 40 °, les transistors, les condensateurs, tout l'appareil fera déjà quarante degré... Logiquement, n'atteindra t on pas plus vite 50 ° dans ces conditions que si l'on place le même appareil dans une pièce à 20 °?
Alain (j'adore ces problèmes... de baignoires!)
haskil a écrit:
Un ampli qui ne serait bon qu'après deux heures de chauffe, voire davantage, comme on peut le lire, ici ou ailleurs, pour moi n'est pas un bon ampli. Car il ne serait être question de prévoir deux heures avant le moment où je veux écouter de la musique dans de bonnes conditions.
Scytales a écrit:haskil a écrit:
Un ampli qui ne serait bon qu'après deux heures de chauffe, voire davantage, comme on peut le lire, ici ou ailleurs, pour moi n'est pas un bon ampli. Car il ne serait être question de prévoir deux heures avant le moment où je veux écouter de la musique dans de bonnes conditions.
Mauvais?
Allons! Pas nécessairement: juste non conforme à tes attentes.
Il est bien connu que les caractéristiques des composants varient avec la température. Il apparaît donc normal, voire souhaitable, que les montages soient optimisés pour fonctionner à leur meilleur à une certaine température déterminée en fonction de l'usage qui en sera fait.
La supériorité généralement reconnue aux schémas en classe A viendrait peut-être alors aussi que, par nature, ils soient moins sensible que d'autres aux dispersions de caractéristiques des composants en fonction de leur température de fonctionnement en vitesse de croisière.
Il reste, mon cher haskil, que si un bon ampli est pour toi un ampli qui est à son meilleur dès la mise sous tension, cet appareil, qui reste sujet aux dispersions de caractéristiques des composants en fonction de la température (sauf classe A), il risque de s'éloigner de son optimum au fur et à mesure l'écoute se prolonge et qu'il en devienne plus chaud, car il aura été optimisé pour bien marcher "à froid", contraignant ainsi son propriétaire... à l'éteindre et à attendre qu'il refroidisse pour pouvoir continuer à écouter de la musique!![]()
Scytales (Qui préfère les douches aux bains)
haskil a écrit:Scytales a écrit:haskil a écrit:
Un ampli qui ne serait bon qu'après deux heures de chauffe, voire davantage, comme on peut le lire, ici ou ailleurs, pour moi n'est pas un bon ampli. Car il ne serait être question de prévoir deux heures avant le moment où je veux écouter de la musique dans de bonnes conditions.
Mauvais?
Allons! Pas nécessairement: juste non conforme à tes attentes.
Il est bien connu que les caractéristiques des composants varient avec la température. Il apparaît donc normal, voire souhaitable, que les montages soient optimisés pour fonctionner à leur meilleur à une certaine température déterminée en fonction de l'usage qui en sera fait.
La supériorité généralement reconnue aux schémas en classe A viendrait peut-être alors aussi que, par nature, ils soient moins sensible que d'autres aux dispersions de caractéristiques des composants en fonction de leur température de fonctionnement en vitesse de croisière.
Il reste, mon cher haskil, que si un bon ampli est pour toi un ampli qui est à son meilleur dès la mise sous tension, cet appareil, qui reste sujet aux dispersions de caractéristiques des composants en fonction de la température (sauf classe A), il risque de s'éloigner de son optimum au fur et à mesure l'écoute se prolonge et qu'il en devienne plus chaud, car il aura été optimisé pour bien marcher "à froid", contraignant ainsi son propriétaire... à l'éteindre et à attendre qu'il refroidisse pour pouvoir continuer à écouter de la musique!![]()
Scytales (Qui préfère les douches aux bains)
La variabilité du comportement des composants en température est une donnée à prendre en compte, mais elle ne peut pas se compter en nombres d'heures, encore moins en nombre de jours de mise sous tension.
Dès qu'un amplificateur de classe AB est à température, ce qui prend tout au plus une demie-heure, ses composants sont à la température à laquelle ils vont fonctionner jusqu'à l'extinction de l'appareil. Température qui va varier évidemment avec la puissance qu'on exige de lui en sortie...
Car si l'on suit ce raisonnement, il faudrait aussi imaginer que si on branche un ampli puissant sur des enceintes à très haut rendement qui ne vont lui demander qu'un ou deux watts de puissance, il n'atteindra jamais, jamais, sa température de bon fonctionnement. Si c'est ça, l'ampli est mal conçu...
D'autre part, ces données sont plus ou moins prises en compte par les concepteurs des amplis : plutot moins que plus. Sauf quand ils mettent une sonde thermique qui déclenche un ventilo ou coupe les sorties HP. Sauf astuce marketing : le zouli thermomètre d'un ampli Marantz.
Car les amplis préfèrent, à tout prendre, la tiédeur aux grosses chaleurs de leurs étages de sortie, résistances et condensateurs...
Elles le sont, en revanche, prises en compte par les fabricants de composants, sans aucun doute, ces problèmes de température de fonctionnement. Mais ce que l'on recherche au maximum : c'est qu'ils ne soient jamais trop chauds...
Ce que je disais, en fait, c'est que vu que de nombreux amplificateurs de très grande qualité n'ont pas besoin d'être allumés deux heures, voire une journée, plus tôt et qu'ils sont aussi bons du point de vue sonore que d'autres qu'il faut, semble-t-il, allumer et surtout faire fonctionner pendant des heures avant qu'ils ne délivrent tout leur potentiel... quelque soit le schéma utilisé, cela semble indiquer, cher Scytales, que ces derniers sont moins bien conçus que les autres...
A la vérité, Scytales, je crois qu'il y a une grande part d'exagération dans ces problèmes de mise en chauffe des appareils. Il suffirait du reste de prendre un thermomètre et de mesurer l'élévation de température des composants et de compter le temps qu'il met à être chaud jusqu'au moment ou la température se stabilise en acceptant un plus et un moins de quelques degrés autour de cette mesure.
Si ça doit prendre des heures, voire des jours, l'ampli est mal conçu. Mais ça m'étonnerait que cela puisse exister.
Alain
haskil a écrit:En fait, Scytales, cette donnée, la mise en chauffe, me turlupine un brin! Car on lit tant de choses qui me paraissent exagérées sur le sujet que parfois je ne comprends pas du tout de quoi, il retourne!
Un ampli allumé, peut-il, alors même qu'il fonctionne en régime musical mettre des heures et des heures à arriver à son point G ()?
Parce qu'il s'il faut mettre des disques pendant des heures pour les écouter en se regardant sa montre pour se dire, après les Goldberg, la Huitième de Bruckner et Parsifal : ça y est! Je peux enfin écouter de la musique, tu avoueras que c'est pénible intellectuellement et sur un plan pratique!
Alain
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