Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 02/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 02/2020

Ça: Chapitre 2

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Note artistique : 8
Qualité vidéo : 9.5
Qualité audio : 9

Spécifications techniques (4K Ultra HD – France – Warner Bros. – 15 janvier 2020)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
– Pistes sonores : Anglais et Français Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais et Français DTS-HD MA 5.1, Anglais Audiodescription
– Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Film : Un peu moins réussie par excès de longueur (d’inévitables petites baisses de rythme) et de numérique, cette suite toujours adaptée du roman de Stephen King ne manque pas d’efficacité. Mêlant adroitement drame, humour et horreur, ce film fantastique au casting 5 étoiles est visuellement léché et met en scène des « ratés » (devenus adultes) touchants, dont les rencontres avec le terrifiant clown Pennywise vont donner lieu à plusieurs moments marquants.

Image : Parsemées d’ambiances colorimétriques diverses et variées (adaptées aux personnages), moins douces (hormis lors des flashbacks) que celles du 1er chapitre, et pourvues d’une intensité lumineuse incroyable (la technologie HDR est au taquet), les images de ce transfert UHD Dolby Vision (et HDR10+) vont autrement plus loin que celles du Blu-ray (qui semble éteint à-côté). La définition gagne en fermeté (ça se constate dans les environnements sombres), les détails sont plus perceptibles (les textures sont plus palpables), les couleurs sont plus flamboyantes (cf. l’énergie décuplée des primaires) et réalistes (les tons chair), les contrastes sont encore plus remarquables (il suffit de constater la brillance des blancs et l’opulence des noirs pour n’avoir aucun doute à ce sujet), et les sources de lumière sont beaucoup plus expressives (la lueur et/ou le rayonnement des éclairages n’ont de cesse d’éblouir l’écran). Et malgré quelques plans légèrement bruyants, c’est clairement sur support 4K Ultra HD que les visions cauchemardesques de l’œuvre ont le plus d’impact.

Son : Ultra-travaillé, ce mixage Dolby Atmos délivre une spatialisation méchamment immersive (pour des ambiances angoissantes à souhait), une dynamique tonitruante (pour des jump-scares plus percutants), une activité arrière abondante (les passages à la fête foraine), une scène aérienne bien active (dès que Grippe-Sou entre dans l’arène), un score respirant pleinement et des basses monstrueuses (qui descendent régulièrement en dessous de 20 Hz). Mais si l’expérience auditive reste excellente, il faut noter que les voix sont terriblement sous-mixées. Pour gagner en homogénéité sans perdre « l’agressivité » de la bande-son (soyez donc rassurés que les hausses soudaines de la dynamique seront toujours là), il ne faudra donc pas hésiter à augmenter le volume de la centrale d’au moins 4 dB (!). À titre de comparaison, les pistes sonores du 1er volet n’étaient pas touchées par ce phénomène.

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Dolby Vision lumineux)
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference (YCbCr 4:2:0 / 12 bit)
Amplification : Marantz SR7013 (Mode d’écoute Dolby Atmos), Emotiva XPA-DR3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA

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