[Ep.II] Igor Kirkwood : Le système
La personnalisation des NS-1000x et l’ajout du DD15
Un tweeter Yamaha d’origine ayant été endommagé et n’étant plus fabriqué, Igor a fureté sur HCFR pour choisir finalement un Focal Béryllium. En effet il y a eu depuis 1984 des progrès important dans la construction des tweeters en général et des Bérylliums en particulier (fréquence de coupure bien plus basse…etc..).Ces nouveaux progrès l’ont dissuadé d’acheter des tweeters Yamaha Béryllium d’occasion.
Quand au médium à dôme en Béryllium pur…le Yamaha est a ce jour le seul au monde.
Après diverses réflexions et essais, Igor décide d’intégrer directement le nouveau tweeter Focal dans l’enceinte, en lieu et place du Yamaha endommagé et bénéficie des conseils avisés des DIYeurs HCFR, dont notamment Agnostic1er
Agnostic1er a été catégorique : Le meilleur tweeter c’est le béryllium Focal.
Igor a écrit:Tout en reconnaissant la qualité de certains tweeters à rubans, je me suis équipé de 2 tweeters Focal béryllium pour les raisons suivantes:
1/solidité du Focal capable d’ une fréquence de coupure de 2kHz !!
2/cohérence avec mon médium béryllium Yamaha (coupure actuelle 12 dB octave 500 et 6000 Hz)
3/caractéristiques techniques du Focal un peu supérieures au Yamaha (-montée en aigu à 40 000 Hz- aimant un peu plus puissant 20 000/18 400 Gauss -diamètre plus petit 25/30 mm -fréquence de coupure possible plus basse -dome inversé moins fragile… ).
4/rendement 94.1 dB/W
Cependant, Igor souhaitait modifier les fréquences de coupures grâce au filtrage actif, dont l’intérêt majeur serait de pouvoir « jouer » avec les fréquences de coupures sans avoir à sortir le filtre des enceintes et faire chauffer le fer à souder toutes les 10 minutes … Outre sa souplesse, le filtrage actif apportait selon ses expériences comparatives une meilleure spacialisation, et aussi un meilleur rendement puisqu’aucune énergie n’est perdue dans les composants passifs. Sans compter que l’amplification d’un seul haut-parleur par sortie de l’amplificateur est la solution la plus « audiophilement » puriste .
En parallèle, Igor a visité le magasin de Ronan et a écouté comparativement un DD15 et un DD 12. Résultat : il est (presque) reparti avec !
Igor a écrit:Testé chez Elecson en stéréo, surtout musique classique afin de vérifier la compatibilité avec la hi fi.Excellents résultats. Par rapport à mes 30cm stéréo en fibre de carbone le grave est encore plus propre et surtout l’ampleur des acoustiques naturelles enregistée avec 2 micros est plus « large ».
Le DD 15 sans rien perdre par rapport au DD 12 (finesse, transitoires..), s ‘est montré plus physique et plus vrai :1812 Tchaikowsky version Calliope ( les fameux coups de canon…) .
J’ai donc commandé un DD15 (mon premier caisson) pour mon studio.
Ivan 2
Un peu plus tard, Elecson livre le caisson et l’installe. Igor le teste immédiatement sur un orgue à 32 pieds et fait un petit CR. Et commence la galère entre l’égalisation MCACC et celle du Vélodyne Mais le jeu en vaut la chandelle, comme le montre le CR suivant d’Igor. Et au final, le caisson conserve sa place sous l’enceinte de droite, avec une courbe acceptable et surtout un rendu auditif correct.
Igor a écrit:Merci à Ronan, Gil2b, Malher pour vos encouragements et conseils.
Toutefois si je puis assurément encore améliorer les résultats; la « torture » de l’égaliseur restera utile à moins de perdre sur d’autres facteurs importants.
Le déplacement du DD15 suggéré par Malher ne s’avère pas si performant que le déplacement du sien: voir courbe frontale gauche seule (Le DD15 se trouvant à droite sous l’enceinte).Par ailleurs j’ai été également soulagé par la non localisation audible du caisson bien que coupé à 80 Hz par le MCACC.
Comme certains j’avais du mal à imaginer que le DD15 était bien meilleur dans la zone 40-80 Hz que mes boomers 30 cm très rigides (fibre de carbone). Le grave DD devenant extrêmement propre et je comprend mieux l’impression de certains pour qui il n’y a plus de caisson Gra-ah!-ve (sauf 32 pieds de l’orgue, Pearl Harbour…). Cette écoute se rapprochant un peu de celle de panneaux (Magneplan…) peut déconcerter certains: manque de « chaleur »…chaleur qui est celle de la distorsion, du tonique de salle et du trainage. Les enceintes HDG des années 80 étaint capables de descendre vers 16 Hz à zéro dB mais quelle soupe (délicieuse?) Lansing Parangon, haut parleur Electrovoice de 60 cm de diamètre etc…
Le DD apporte l’extrème grave et l’extrème propreté ce qui est pour moi nouveau, à ce propos j’ai lu dans AVS forum qu’un critique de Stéréophile utilisait avec pertinence selon lui des Quad et …un DD18.« Tirer » sur mon égaliseur restera incontournable, j’ai essayé les phases , au dessus de 90° ma fréquence de coupure est un peu meilleure. J’ai l’ « avantage » d’avoir un studio traité et dédié relativement petit 22 m2, donc l’ ampli du DD15 supporte, mais mon niveau est faible en apparence: 5 ( le reste par les corrections).Je préfère l’utilisation de grands Q ( à partir de 30Hz: 0.6/0.6/0.6/2.7/4.9/0.8/0.3/0.3/), plus efficaces.
Curieusement aucune remarque sur le fait que le DD15 se trouve sous ma frontale (jamais vu de photos de cette disposition), mais Ronan avait déjà expérimenté cette position avec d’autres enceintes monitor. Le DD15 à quasiment la même largeur que mes Yamaha-Focal et se trouve lesté de 42 kilos! La hauteur par rapport au sol du tweeter Focal est de 114 cm pour une écoute à environ 4 mètres.
Cependant, pour finaliser l’installation de son Studio, Igor décide de recourir aux services d’un professionnel. C’est l’objet du prochain article…