
Chez brimar, faut choisir les bons modèles qui sortent des bonnes usines

Et puis faut pas oublier que la 88 est au départ un tube d'entrée de tuner VHF

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Michel K a écrit:Jacques,
Sais-tu quelle est la tolérance en phase en dessous de laquelle on ne perçoit pas de différences audibles? J'imagine que cette tolérance varie avec la fréquence? Cette tolérance est-elle variable suivant les individus?
Merci
WhyHey a écrit:Michel K a écrit:Jacques,
Sais-tu quelle est la tolérance en phase en dessous de laquelle on ne perçoit pas de différences audibles? J'imagine que cette tolérance varie avec la fréquence? Cette tolérance est-elle variable suivant les individus?
Merci
la différence de phase est plus sensible dans les basses fréquences: en dessous de 800Hz que dans les hautes fréquences où la différence d'intensité sera plus utile à la localisation d'un son.
La différence de temps est utile en hautes et basses fréquences.
En dessous de 800Hz l'oreille vibre en temps réel avec le son (ce n'est pas le cas au dessus de 1KHZ car le cycle de relachement de l'oreille est d' 1KHZ) c'est pourquoi le déphasage peut etre perçu très précisément jusqu'à ces fréquences. Le déphasage sera perçu avec d'autant plus d'acuité que la fréquence est basse.Dans le meme temps, à ces basses fréquences, la différence de niveau en amplitude ou inensité n'est pas significatif: d'abord par ce que l'oreille n'a que 50 db de dynamique sur ces plages (au lieu de 120 à 3KHZ) mais aussi par ce que l'amplitude varie peu dans la vie réelle à ces fréquences car la perte d'énergie de l'onde (avec la distnace parcourue et avec l'amortissement de l'air) est plus sensible en hautes fréquences qu'en basses fréquences.
un retard ou une avance en quadrature (90°) est un minimum facilement décelable.
Ces différences de phases donnent des indications sur la localisation de la source, si c'est indications sont incohérentes avec le retard de temps: le cerveau est déboussolé ... et le son n'est plus localisable : une impression de malaise en découle: tension auditive, fatigue ...
je n'ai rien lu sur le minimum de déphasage décelable (sauf que 90° est décelable) , mais le minimum de temps est de l'ordre de 2 ms sur une durée d'au moins 25ms ... en dessous de 2ms, le son semble provenir de droite ou de gauche mais pas des deux, et ceci jusqu'à 0,03ms, en dessous le son semble venir du centre, sans discernement possible de droite et gauche.
Tcha
WhyHey a écrit:je suis newbie aussi
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on peut aussi ajouter qu'au delà d'une différence de 1ms (soit un parcours de 34cm), les 2 sons sont compris comme étant disjoints et ne provenant pas d'une source unique.
cependant cela nous éloigne un peu du sujet du topic
Pardonje retourne à mes chères études ...
Tcha
Philippe Muller a écrit:....
C'est en ce sens que l'utilisation d'appareils de correction n'est pas à la portée de tous et c'est très dommage car tant d'éléments entrent en ligne de compte qu'il est difficile d'envisager une modification de l'organisation de la pièce sans faire appel au spécialiste.
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Philippe Muller a écrit:.......
Faut-il rapprocher ce phénomène de celui qui consiste à rajouter systématiquement de la réverbération dans la majorité des nregistrements, y compris classiques ? Vraisemblablement car cette réverb a un rôle de masquage. N'oublions-donc pas que la très grande majorité des disques contiennent déjà quelques éléments correctifs "sommaires" (quoique; il serait bon de mener des études sur le rôle exact de la réverbération ajoutée).
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Philippe Muller a écrit:....
Correction ou pas correction; numérique et/ou mécanique ? Il en est comme pour le choix du matériel de ce que l'on veut absolument entendre et ce que l'on ne supporte pas d'entendre. Et tant qu'il n'y aura pas d'absolue solution, il y aura nécessairement du bon et du mauvais dans chaque proposition. Et là, nous retournons dans le domaine de la subjectivité: tube ou transistor ou numérique, enceinte électrodynamique ou statique, correction active ou correction passive ou pas de correction.... ce n'est pas demain la veille qu'on trouvera la solution unique.
Pour ma part, je préfère la correction mécanique parce qu'elle me permet d'avoir une pièce également très agréable à vivre et où il est plaisant de discuter, ce que l'électronique ne fait pas. N'oublions pas que les gens qui vont très souvent au concert sont tellement habitués aux différences qu'ils acceptent parfaitement quelques écarts tant qu'ils paraissent naturels.
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Philippe Muller a écrit:.....
J'ai eu l'occasion de faire de longues écoutes de différents amplificateurs la semaine dernière avec un professionnel et tous les types d'amplification y sont passé. C'était très instructif et il est vrai que le tube, par son comportement très particulier, masque assez bien de nombreux problèmes, au point de croire qu'ils ont disparu. Pour ma part, je ne suis pas un adepte du tube érigé en solution miracle de la reproduction. Je pense, cependant, qu'il ne manque pas d'intérêt (quand l'appareil est réussi) si l'environnement est difficile. Dans certains cas et c'était le cas, il masquait très efficacement certains problèmes de la pièce (vérifiés et confirmés par la suite). Nul doute que nous avions parfois l'impression d'une écoute très crédible et mon interlocuteur est un grand habitué du concert.
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ccc a écrit:....
J'espère ne pas avoir dit trop d'erreurs, je suis un peu newbie dans le domaine, donc n'hésitez pas à me reprendre
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