On a été plusieurs à en acheter, donc si ça peut vous servir.
J'ai simplifié à outrance la partie alim, c'est à dire que le circuit est alimenté par un 12v venant pour ma part d'une batterie style "alarme" de 8 Ah. Ca tient des mois sans être rechargé.
J'ai modifié la capsule suivant les recommandations de M. Linkwitz ici :
http://www.linkwitzlab.com/images/graphics/microph1.gif" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est un peu délicat, mais ça se fait...
Le résultat :

Ensuite, le circuit électronique :

La capsule modifiée est alimentée en 0v/+12v.
Le signal récupéré est envoyé sur une résistance de 10k, qui charge le fet de la capsule.
On attaque ensuite un étage de 25dB de gain à base du bien connu 2sk170BL.
Ce gain est éventuellement ajusté grâce à la résistance de 39 ohms, qui peut varier un peu.
Le deuxième étage est un collecteur commun, de gain 1 et à basse impédance de sortie. N'importe quel transistor NPN petit signaux fera l'affaire : 2n2222, BC550, etc...
Ainsi, quelque soit ce que vous connecterez à la sortie, le signal sera préservé en amplitude. Pour un micro de mesure, c'est important.
On remarque que l'on aiguille vers le buffer soit le signal venant de la capsule, soit le signal amplifié à l'aide d'un inverseur.
C'est un petit luxe bien utile lors de la mesure de forts SPL et pour ne pas saturer la carte son.
Avant d'assembler le circuit, il faut savoir dans quoi on va le monter.
Pour ma part, j'ai des chutes de plomberie, notamment du cuivre de 22mm de diamètre, et de 10mm.
J'avais dans mes riblons, un réducteur 22/10. Miracle!
Voilà le matériel :

Détail du corps :

Donc, ayant le diamètre intérieur du corps, on peut faire une carte à trou qui tiendra dedans :

Câblage de l'inverseur qui permettra de choisir "gain" ou "pas gain" :

Et au bout, voilà le travail :

Et prêt à tirer :
Le collier de 22 est au même filetage qu'un appareil photo, coup de chance, comme quoi, la plomberie mêne à tout!

Philippe