Club des Prop. de B&W DIAMAND 800D/801D/802D/803D/HTM1D

[Jericho]

Bienvenu au club des 800D Ghost.J'attends encore pour les McIntosh 1201 qui devront arriver un de ces jours.A bientôt!!!Je vous tiens au courant

[ghost on live]

Bienvenu au club des 800D Ghost.J'attends encore pour les McIntosh 1201 qui devront arriver un de ces jours.A bientôt!!!Je vous tiens au courant

merci et bienvenu a toi aussi.
Ca va être le pied les 800 d sur les blocs mono mc intosh MC 1201.
Tu vas avoir une puissance de malade

[ptiJean]

Bonjour TLM,

Je précise tout de suite que je n'ai absolument pas suivi ce thread

Mais ayant fait quelques écoutes des 802D hier matin, je tenais à vous faire part de mon ressenti.

2 B&W 802D donc, source MOON, 2 blocs PASS PA10, le tout en XLR.

Le CD était une compilation de classique, instrumental, jazz lent et rythmé.
Quelle vie la surlecutation était immédiate. J'ai enfin compris ce que mon moi personnel pouvait attendre de telles enceintes : la vie et la subtilité.
La gestion du spectre me semble parfaite, et ce qui m'a le plus marqué c'est la précision dans le rendu non pas de l'oeuvre ni de la musique (qui sont réels bien sûr), mais la précision de la note elle-même : on arrive à ressentir l'intensité que chaque musicien donne à chaque note.
La musique prends donc vie dans les nuances, c'est ce que je retiens.

J'ai repensé à une historie que je n'avais pas suivie : l'histoire du pianiste qui était présent à Mouroux et qui jouait de son instrument, et la comparaison faite avec le rendu des enceintes.

C'est exactement ce que je me suis dit : en fermant les yeux, le morceau aurait été joué devant moi que c'était pareil, j'arrivais très bien à l'imagnier et la musique venait d'elle-même à mes oreilles sans que j'aie besoin d'aller la chercher.

Cette découverte a été plus émotionnelle que technique. J'ai enfin compris ce que la communauté BW proclame en disant que l'approche est d'essayer de se rapprocher de l'oeuvre, sans artifice de rondeur, de chaleur ou je ne sais quoi, eh bien ça marche

Côté technique, je n'ai pas écouté assez de styles différents pour en parler, mais à première vue bien que tout semble excellent une fois de plus, rien ne m'a spécialement marqué.

A+

PS: en repartant j'ai vu une paire de 801 (Nautilus je crois) et une paire de 800 mais que c'est gros !!

[fredfish]

He bien ptiJean, bien venu dans le monde magique des Nautilus.
Ce qui est incontestable c'est que tout les gens qui abordent pour la première fois les Nautilus 800 parlent, après cette expérience, la même langue. Tout les superlatifs vont se rejoindre alors que nous avons des parcours totalement différent. Ce sont des transducteurs fabuleux.
Disparition du discourt technique pour rejoindre celui de l'émotion et par ce biais la volonté première de l'artiste. Félicitation pour ton honnêteté émotionnel car certains ont très difficile de reconnaître leurs déboussolement et en font payé le prix fort au Nautilus.
Juste pour info tu peux te faire déjà plaisir avec les yeux via mon blog... www.elfbi.com
A+

[fredfish]

Voici ptiJean mes premières sensations face à ma première écoute Nautilus 802D,
Texte écrit pour un autre forum de passionné :

Voilà je me lance.
Le mieux c'est que je fasse une petite liste des CDs qui ont servi à la démonstration suivi d'un petit commentaire (ce qui va être très difficile vu l'énorme potentiel émotionnel de cette configuration).
Pour ce test, je n'ai pas hésité à débrancher mes câbles qui, pour rappel sont 4 pour du bi câblage, des Analisys crystal oval 8 plus. Et aussi les câbles de connexion XLR de la même marque. La pièce d'écoute avait un format de +- 6m sur 7m. Évidemment remplie d'autre enceinte de test de type JMLab utopia, electra, Nautilus 800D, 803D, 803S... etc.
Étant donné que j'ai par le passé acheté dans ce même magasin mes B&W 803 ainsi que le CDP10, CAP151 et l'ensemble des câbles. Les gérants me laisseront, ainsi que mon meilleur ami, tranquille durant plus de 2h30 de test. Ce qui me permettra après une heure d'écoute de brancher des Nautilus 803D (toute nouvelle dans la gamme). Je précise aussi que je suis à l'écoute de la marque B&W depuis plus de 24 ans et mon ami depuis 22 ans. J'insiste sur ce point car malgré autant d'années d'écoute nous ne pensions pas pouvoir être aussi déstabilisés après ces plus de 2h d'écoute à tous les volumes audibles. La première approche est visuelle et sur ce point le matérielle Classé et les nautilus sont superbe. La finition aussi est exemplaire.
Étant fort intéressé par l’art et l’architecture ainsi que la photographie il est difficile pour moi de ne pas faire de lien sur ce point. Je pense que le matérielle Classé à été pris en photo dans le musée Guggenheim pour leur catalogue, ce qui confirme l’approche totalement artistique des concepteurs. L’art rejoint l’art. Mais par définition ça ne suffit pas et ce qui m’importe avant tout c’est LE son. Et alors là les premières minutes d’écoute vous scotchent dans votre fauteuil… (De préférence un « Le Corbusier »). Ce qui est vraiment difficile à ce moment précis c’est qu’il faudra encore attendre plus d’une demi-heure pour que l’ampli CA2200 soit à bonne température. Mais déjà le son produit nous prépare à une expérience inédite.
Nous décidons de faire chauffer le matos avec du son « facile » et le premier CD avalé par le lecteur CDP100 sera l’avant-dernier Michel Jonasz « où vont les rêves », titre de circonstance.
Quand je dis facile, cela veut dire un CD qui est très très bien enregistré et avec quelques instruments de type Jazz et une voix. Ce qui est tout à fait le cas pour celui-ci.
Dès le CD introduis nous sommes déjà surpris par le raffinement des timbres et ceci à froid.
Une plage qui passe de l’aigu au grave sans aucune agressivité. Quand je dis « aucune » c’est vraiment aucune. Et la surprise va en grandissant, au fur et à mesure de l’écoute et que le matos chauffe, le grave devient encore plus détaillé et plus profond ( je suis encore toujours surpris quand je lis que ce type d’installation retranscris un son froid et chirurgicale, mais soit). Nous remettrons ce CD plus tard après plus d’une heure d’écoute. Le deuxième CD nous donnera un fond sonore, le temps pour la période de chauffe, d’inspecter sous toutes les coutures la finition des enceintes et de l’électronique. C’est un CD de musique ethnique. D’origine Japonnaise. Une flûte joué par Teruhisa Fukuda de l’école Kinko. En fait nous sommes sûr que le musicien était dans la pièce avec nous. Le réalisme de l’instrument ainsi que tous les sons produit par le musicien nous touchais par leurs authenticités. Un mots… MAGIQUE. Tous les détailles sont là mais sans excès, sans exagérations. Cela fait plus de 20 minutes que nous écoutons, on se regarde et ont essaye de comprendre ce qui nous arrive. En fait nous sommes envahi d’une émotion que l’on retrouve face à une toile de maître comme Vermeer. Détail, dans les lumières, dans les ambiances mais surtout sans excès. Excès qui amènerais à de l’hyperréalisme, donc à une perte de réalité.
Revenons à nos moutons, maintenant il est plus que temps de voir ou plutôt d’entendre ce que cette configuration à dans le ventre et surtout si le bloc de puissance de 2 X 200 w suffit aux Nautilus 802d. Et se seras après cette période de chauffe que nous constaterons que ce bloc suffira largement à l’alimentation des enceintes MAIS en bi câblage. Le passage du préamplis CAP500 au bloc de puissance ce feras de préférence en XLR. Gain sur les attaques et encore plus de précision dans le grave.
Les écoutes suivantes passeront par des grands amis de Peter Gabriel, Youssou N’dour avec « The guide », Manu Dibango « wakafrika ». Suivi de George Benson « Standing together ». Pourquoi ce choix ? Parce que les 3 enregistrements sont de très bonne qualité mais surtout « pêche » bien. Des attaques sonores qui peuvent sur une installation plus traditionnelle devenir très vite agressive et donc lassante.
Aux niveaux des sensations ont s’emballent comme des gosses de 8 ans. L’émotion est vraiment au rendez vous.
Nous passons à des écoutes plus sérieuses mais surtout plus difficile à reproduire, des orchestres symphoniques.
Notre choix se porte sur un Stabat Mater de Dvorak en Deutsche Grammophon, SUPERBE et LUMINEUX. Nous nous rendons vite compte que nous vivons une renaissance auditive. À ce stade, il est très difficile pour moi de trouver les mots justes pour retranscrire toutes ses sensations. Car en plus il y a un effet physique du au niveau de volume que nous voulons proche d’une salle de concert.
Puis on écoute une de mes cinq versions du Requiem de Mozart, ma préférée. Il n’y a plus de mots pour décrire l’intensité de l’émotion qui nous envahi. Puis nous voilà avec Vivaldi « Andromeda liberata » et de nouveau Mozart avec « Bella vita militar ». Après plusieurs minutes nous décidons de soufflé un peu et nous écoutons Lisa Ekdahl « Earth and beyond ». Il y a sur ce disque un très bon et beau duo avec Henri Sinvite45. Nous passerons aussi par Norah Jones ainsi que Joshua Redman. Mais la très bonne surprise de ce test sera l’écoute de Miles Davis avec « Nefertiti » et « Tutu ». Je m’explique. Cela fait plusieurs années que je possède quelques CD de Miles mais cela ne fait pas plusieurs années que je comprends Miles. En fait le meilleur moyen de décoder les extravagances musicales de ce musicien est d’être au plus proche de la création du son voulu par son concepteur et c’est là que cette configuration déboussole. Car après plus d’une heure d’écoute nous ne parlons plus, ni de B&W, ni de Classé. Nous parlons de musique, de création, de conception, d’écriture musicale. Et là je pense que le but est atteint. L’installation doit se faire oublier pour laisser place à LA musique. Et pourtant, face à du matos comme ça c’est plutôt difficile. Que se soit par l’esthétique ou par le prix. Enfin soit.
Nous ferons encore quelques écoutes, mais la réalité nous rejoins, nous ne somme pas chez nous et devons déjà remercier les gérants pour leurs patiences et leurs gentillesses.
Maintenant je vous conseille vivement, même si vos moyens sont différents, d’aller écouter cette configuration de rêve qui toute proportion gardée ne coûte pas si chère en rapport à la concurrence. Mais aussi et surtout à l’émotion qu’elle peux engendrée.
Voici quelques conseilles pour une bonne démo sur cette config : ne pas oublier la connectique qui reste hélas souvent le point faible même dans le haut de gamme. Laisser le temps à l’ampli de chauffer à bonne température et aussi ne pas hésité à prendre des Cds que l’on croit mal enregistré parce que vous pourriez avoir de très bonne surprise.
Bonne écoute et que la musique soit avec vous.
Frédéric.
PS : Ha oui aussi, faite moi plaisir, parlé de haute fidélité mais qu’à la condition d’avoir fait une démarche d’écoute objective en tant que passionné de musique et pas seulement de matos.

[Mathieu M.]

J'ai repensé à une historie que je n'avais pas suivie : l'histoire du pianiste qui était présent à Mouroux et qui jouait de son instrument, et la comparaison faite avec le rendu des enceintes.

C'est exactement ce que je me suis dit : en fermant les yeux, le morceau aurait été joué devant moi que c'était pareil, j'arrivais très bien à l'imagnier et la musique venait d'elle-même à mes oreilles sans que j'aie besoin d'aller la chercher.

Dommage que tu n'aies pas pu te libérer ce jour-là (qui a dit comme d'hab ), car
l'écoute dans le magasin de ce trio de Jazz en live, était vraiment un grand moment.

Cette découverte a été plus émotionnelle que technique. J'ai enfin compris ce que la communauté BW proclame en disant que l'approche est d'essayer de se rapprocher de l'oeuvre, sans artifice de rondeur, de chaleur ou je ne sais quoi, eh bien ça marche

Côté technique, je n'ai pas écouté assez de styles différents pour en parler, mais à première vue bien que tout semble excellent une fois de plus, rien ne m'a spécialement marqué.

A+

PS: en repartant j'ai vu une paire de 801 (Nautilus je crois) et une paire de 800 mais que c'est gros !!

Eh oui, c'est assez volumineux !
Sinon, tu as enfin pu le voir: il est toujours enrichissant de venir écouter des gros systèmes,
de temps en temps.

En tout cas, merci pour ton CR.

A +

[ptiJean]

Je le sais bien, Mathieu, tout est question de possibilité et de temps (voir d'opportunité comme ce week-end ou j'avais une journée entière seul ).
Ce n'est pas une question d'envie.

Pour en remettre une couche, je crois que c'est la première écoute qui m'a autant émotionné.
On ne parle ni musique ni son, on parle et on ressent les messages que l'auteur a voulut faire passer.

J'ai ensuite écouté d'autres enceintes BEAUCOUP plus bas de gamme, celà ne me semblait être que du "bruit"

A+

[Mathieu M.]

He bien ptiJean, bien venu dans le monde magique des Nautilus
A+

Dans le monde magique de la série 800 (et plus particulièrement de la série 80XD).
En effet la série Nautilus (appellation qui ne concernait que l'ancienne gamme), s'est
arrétée fin 2004...

Sinon, puisqu'on en est aux CR, voici pour rappel, celui que j'avais fait de ma première
écoute de la nouvelle série, en février dernier (on avait écouté les 805S, 804S, 803D, 802D,
et 801D).

Bon je m'y colle.
805S/804S: pas mal du tout, avec bcp de profondeur et de finesse pour les 805, avec un
grave, semble-t-il, en progrès par rapport au signatures et une belle présence pour des
biblios. C'est sûr que compte tenu de leur prix, elles sont destinées à être des best seller,
même si ça reste un peu court en bas pour moi (pas de miracle ).
Avec le 804 on sent que ça descend plus bas et qu'on gagne un peu en ampleur, sans que ce
soit le jour et la nuit par rapport aux 805.

Bref, tout ça c'est pas mal du tout, sans être surlecutant pour autant.
(par rapport à mes 803N, je précise, car dans l'absolu c'est tout de même excellent)

Ensuite on est passé directement aux 803D, et là...
On est dans un autre univers, tant sur le plan de la finesse, de l'ampleur, du détail, sans
compter le grave (sur lequel j'étais pourtant un peu dubitatif).
Et je ne parle même pas du filé et le précision de l'aigu...
Là, on sent qu'on joue vraiment plus dans la même cour (même par rapport à mes N803
du reste).
En plus, elles sont vraiment magnifiques (plus volumineuses que les 803N et 803S), et avec
la nouvelle finition rosenut, ça en jette vraiment !
Bref, c'est mon coup de coeur du jour.

Puis on est passé en haut sur les 802D, et globalement, on monte encore d'un cran par
rapport aux 803D, notamment en terme d'ampleur, même si la grande salle, ça doit jouer
aussi.
Une enceinte en tout point magnifique !
La différence 802N/802D est assez sensible, AMHA (mais le tarif aussi, ça tombe bien)

Pour finir, les 801D. C'est vrai que ça en jette: un grave impressionnant ( ), et
un aigu magnifique, avec une tenue en puissance hallucinante. Néanmoins les timbres
ne m'ont pas semblé aussi propres et fins que sur la 802D, mais je pense que c'est dû au
manque de rôdage (ils viennent de les recevoir). En tout cas c'est clair qu'elles ont du potentiel
(et qu'au passage, les CAM400 se balladent litteralement dessus. Le nouveau 38cm ne leur
font visiblement pas peur).

Bref, j'ai moi l'impression qu'il y a la série D (Ah ! Ce tweeter, diamand, c'est quelque
chose), et qu'il y a le reste.

Ces impressions étaient dans l'ensemble partagées par les autres forumeurs (on était
plusieurs forumeurs à ces écoutes), présents à cette occasion.

A +

[PaRa]

Etonnant !!!

Très franchement une petite enceinte bien mise en oeuvre peu donner de bons résultats, certes plus modestes mais bons tout de meme.

J'en ai pour preuve mes toutes petites 603 qui intégrées au mieux ne me decoivent jamais. J'ai hier testé un système Arcam / Martin logan beaucoup beaucoup plus high end et pourtant... en rentrant chez moi même si c'était inférieur sur quelques points, d'autres étaient nettement supérieurs.

Même la fois ou j'ai testé les 803d et ensuite suis rentré, j'ai dis benh quand meme pour leur prix elles savent en faire ! Et je le repete mais à ce prix de 990 euros publics je les trouve toujours aussi imbattables. c'est bien 3 ans après tout de meme

[Mathieu M.]

J'ai ensuite écouté d'autres enceintes BEAUCOUP plus bas de gamme, celà ne me semblait être que du "bruit"

Mon pov'ptiJean, il vaut mieux alors pour toi que tu ne goûtes pas trop souvent au caviar,
ça peut avoir des effets secondaires.

A +

[Mathieu M.]

Même la fois ou j'ai testé les 803d et ensuite suis rentré, j'ai dis benh quand meme pour leur prix elles savent en faire ! Et je le repete mais à ce prix de 990 euros publics je les trouve toujours aussi imbattables. c'est bien 3 ans après tout de meme

Sans doute...mais alors pourquoi as-tu tellement envie de les changer pour ces mêmes 803D ??

A +

[PaRa]

Ensuite on est passé directement aux 803D, et là...
On est dans un autre univers, tant sur le plan de la finesse, de l'ampleur, du détail, sans
compter le grave (sur lequel j'étais pourtant un peu dubitatif).
Et je ne parle même pas du filé et le précision de l'aigu...
Là, on sent qu'on joue vraiment plus dans la même cour (même par rapport à mes N803
du reste).
En plus, elles sont vraiment magnifiques (plus volumineuses que les 803N et 803S), et avec
la nouvelle finition rosenut, ça en jette vraiment !
Bref, c'est mon coup de coeur du jour.

Je partage tes impressions ! c'est d'ailleurs pour ca que je vais me les acheter ces 803D

[ptiJean]

Etonnant !!!

Très franchement une petite enceinte bien mise en oeuvre peu donner de bons résultats, certes plus modestes mais bons tout de meme.

J'en ai pour preuve mes toutes petites 603 qui intégrées au mieux ne me decoivent jamais. J'ai hier testé un système Arcam / Martin logan beaucoup beaucoup plus high end et pourtant... en rentrant chez moi même si c'était inférieur sur quelques points, d'autres étaient nettement supérieurs.

Même la fois ou j'ai testé les 803d et ensuite suis rentré, j'ai dis benh quand meme pour leur prix elles savent en faire ! Et je le repete mais à ce prix de 990 euros publics je les trouve toujours aussi imbattables. c'est bien 3 ans après tout de meme

PaRa, je connais exactement cette sensation que j'ai ressentie à plusieurs reprises (les intéressés se reconnaitront ).
Il se trouve qu'hier, jour d'écoute des 802D, ce n'était pas prévu, j'étais en vacances donc complètement éloigné de toute considération technique et pécunière. Aucun à priori, aucune crainte, aucune exigence et aucun prix en tête.
Je me suis juste assis et j'ai écouté.

Je pense que ça joue beaucoup. Le matériel a illico disparu au profit d'un nouveau "style" d'écoute que je ne connaissais pas.
C'est comme écouter un Opéra : la cantatrice est là pour faire partager une histoire, une oeuvre, des situations, des subtilités, des rires, des pleures.
La cantatrice, tout comme les 802 (dans mon cas) ne sont que le "moyen" de faire transiter le message artistique de l'auteur à mes oreilles de la manière la plus fidèle possible.

Ensuite libre à chacun de l'analyser, de ressentir quelque-chose ou non (nous ne sommes pas tous sensibles à la même chose).

Il se trouve que j'aime beaucoup le classique et les solos instrumentals. Là, quand j'en ai écouté, non seulement j'imaginais très facilement le musicien jouer devant moi, mais je le sentais reprendre sa respiration, je le sentais donner les nuances, je le sentais presque transpirer, et à certains moments j'étais complètement absorbé par l'histoire de son oeuvre que j'en ai oublié où j'étais (exactement comme dans un rêve).

Je te conseille d'aller les réécouter rien que pour le plaisir, un jour où t'es en forme et aucune contrainte d'achat ou d'analyse technique.

Le côté négatif (pour moi) est que mon échelle de valeur a été complètement remise à jour. Je me satisfait toujours pleinement de mes pauvres Davis, mais je n'envisage plus de monter en gamme, j'envisage un jour (si je change d'enceintes), de ressentir ce que j'ai ressenti hier.

Mon porte-feuille ne supportera jamais un tel achat c'est certain, mais bon, au moins je sais à quoi rêver maintenant
A+

[ptiJean]

J'ai ensuite écouté d'autres enceintes BEAUCOUP plus bas de gamme, celà ne me semblait être que du "bruit"

Mon pov'ptiJean, il vaut mieux alors pour toi que tu ne goûtes pas trop souvent au caviar,
ça peut avoir des effets secondaires.

A +

Tout ce que j'ai écouté ensuite à 1000 € l'enceinte maximum ne m'a pas semblé subtil. C'était plus ou moins bon techniquement, mais on ne jouait pas dans la cour artistique, mais juste du meilleur bruit.

Je rappelle que toutes ces écoutes ne sont faites que pour le plaisir (ce qui probablement me fait rester objectif), je ne suis pas en recherche concrète.

[Mathieu M.]

Encore un autre CR que j'avais fait d'une écoute des 804S/803S/803D...et 802Nautilus en
guest star.
Cela ne me parait pas du luxe de le rappeler car je vois encore circuler parfois des
interrogations sur les différences entre la 803D et l'ancienne 802N.

Bonjour TLM

Par le plus grand des hasard, j'ai pu écouter successivement la 803D et la 802N hier a.p. , et
sur mon ampli de puissance, de surcrois.
En fait, j'étais revenu récupérer mon ampli (Classé CAV180, bloc 5x180W), et j'avais prévu
d'en profiter pour réécouter certaines colonnes de la nouvelle gamme (804S, 803S et 803D).
Or il se trouve que le magasin (Espace Cinéma pour ne pas le citer ) venait de recevoir
une paire 802N en reprise client. Occasion en or (pour ne pas dire inespérée), de faire un bon
comparatif 803D-802N, sachant que, bien que je connaisse assez bien la 802N, mes
impressions jusqu'ici étaient surtout basées sur mes souvenir de celle-ci). Je ne pouvais pas ne pas la saisir.

Config d'écoute:
Rotel RCD 1072 en source
Classé CP500 en préamp
Classé CAV 180 en ampli
Câblage écosse.
Enceinte B&W 804S, 803S, 803D et 802N.
Pièce assez grande (4.50 de large, 10m de long, à la louche), avec moquette au sol et
bibliotèques dans les coins. Acoustique très correcte dans l'ensemble, mais pas irréprochable
dans le grave, comme on va le voir.

J'irais assez vite sur les 804S et 803S, que j'avais souhaité réécouté car une précédente écoute
de la 803S m'avait assez peu emballé (un peu plus "fouilie" que la 804S). Je dirais que les
choses m'ont paru cette fois à peu près rentrer dans l'ordre.
La 804S a confirmé tout le bien que j'en pensais, avec une très belle vivacité du médium, un
rendu assez percutant (le principal progrès par rapport à la Nautilus, AMHA), des basses assez
présentes (mais la résonnance de la pièce empêche de vraiment d'évaluer sa fermeté), et un
son ample, avec une belle scène sonore.
La 803S va logiquement plus loin en terme d'assise, de présence et d'ampleur. On est
davantage plongé "dans" le son. De plus, elle descend indéniablement plus bas.
Je n'ai plus eu cette impresion de fouilli de ma première écoute (rôdage plus abouti ?
CAV180 plus à l'aise dessus qu'un CAP2100 ? A voir...). On retrouve cette vivacité, ce coté
vivant de la 804S, même s'il faut reconnaitre que coté un peu envahisant des basses, rend
subjectivement le medium un poil moins intelligible (mais la pièce y est pour qquechose).
Bref, dans l'ensemble, la différence tarifaire entre les 2 (4000€ contre 5500), me semble
un peu plus justifiée que lors de ma précédente écoute.


Ensuite, passage aux choses sérieuses: 803D. C'est la troisième fois que j'ai l'occasion
d'écouter la 803D, à la suite des 804, 803 et/ou 805S (mais cette fois sur mon ampli ). A chaque fois, cela me fait la même impression: ça n'a plus grand chose à voir !
La scène sonore s'ouvre encore (mais attention au positionnement), les détails sont bien plus
présents, le grave descend encore plus bas, mais surtout les timbres semblent plus
naturels, les percussions, les voix sonnent bien plus justes.
Et je ne parle pas de l'aigu...
Bref, un gain très net par rapport aux séries S, et le CAV180 (qui tient à merveilles des 803D: je m'en doutais mais c'est toujours bien d'en avoir la confirmation ), permet
d'entendre très sensiblement ces diférences.

Je me decide à ce moment-là à brancher les 802N...
Première impression: ouch quelle ampleur !
La scène sonore s'élargit encore d'un cran, et l'image stéréo est plus stable. En fait, la 802N ne serait-elle pas meilleure finalement ?
En fait la réponse vient assez rapidement. Le rendu général semble très différent. Les timbres
sont jolis, mais semblent un peu moins justes, comparativement à la 803D. Les voix n'ont
plus le même grain. Le son est très bon, mais semble un poil plus "étriqué" (toujours comparé à la 803D). De plus, le grave descend indéniablement moins bas, cette fois.
En fait j'ai eu un sentiment très bizarre: j'avais l'impression d'avoir à peu près le même son que chez moi avec mes 803N (mais en un peu mieux, bien sûr, surtout pour l'ampleur), alors
qu'avec les 803D, j'ai vraiment l'impression d'écouter une enceinte bien différente, et surtout
très supérieure aux miennes...
Le repassage au 803D pour terminer m'a permis de confirmer mes impressions. On a moins
ampleur, mais tous le reste est sensiblement différent, et il faut bien le dire, bien supérieur.

Cette confrontation m'a permis de sentir très rapidement les différence entre l'ancienne
série nautilus et la série D. Les timbres sont indéniablement en progès, sonnent bien plus
justes, avec plus de profondeur de présence (ah, le grain des voix). L'aigu et bien sûr
supérieur, mais le grave semble également un peu mieux tenu.

En somme, la 802N concerve un avantage sur la 803D en terme d'ampleur, d'image stéréo.
C'est sans doute dû à la faible ditrectivité induite par sa fameuse tête Nautilus. Pour tous le reste, il bien reconnaitre que la 803D est assez sensiblement au dessus. Elle constitue
donc à mes yeux, dans l'ensemble, une meilleure enceinte.
La 802N reste cependent une valeur sûre, et de haut niveau. Au tarif où on la trouve actuellement (- de 6K€), elle offre un rapport Q/P de premier plan.
En effet, la 803D, c'est 8 K€...
Autre solution, si l'on souhaite l'exceptionnelle qualité de la 803D, tout en ayant la formidable
ampleur d'une 802N, ben...il faut mettre 12 K€ et prendre la 802D !

A +