(La) Vie d'Adèle. (Palme d'or 2013)

[tenia54]

un gros film de m.erde estampillé mariage pour tous qui n'intéresse personne... Jésus revient !!

[autrichon gris]

Ouaip, encore une comme ça et c'est le frigo quelques jours pour retrouver ses esprits.

Autrichon, modo.

[jhudson]

Ca me fait penser a tout ses messages de Madame Boutin sur le film, qu' Adèle Exarchopoulos avait traité de "grosse pute" sur Canal + ,elle dit maintenant qu'elle regrettait ses propos

C'est vrai que des attaques sur le physique c'est un peu trop facile !

Aux USa le film dérange moins certains extrémistes que Don Jon,bref ils sont puritains ,hypocrite et pervers (car voir 2 filles ensemble...)

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cine ... le-3861272

[lag@uffre]

En tout cas le film est plébiscité. Regardez les étoiles presse sur allociné, c'est quasi historique ...donc le coup de "je dérange, le système ne veut pas de moi..." On repassera.

[opbilbo]

Il en faut pour tous les gouts ! Moi je préfère le cambriohobbit !

"Colles toi ça dans la margoulette !"

[SnipizZ]

Il en faut pour tous les gouts ! Moi je préfère le cambriohobbit !

"Colles toi ça dans la margoulette !"

Bien dit

[astrorock]

ahhhhhhhhhhhh, le cinema francaiiiiiiiiiiiiiiiiis dans toute sa splendeur!

tu filme pendant 5 plombes, au telephone portable, eclairé par une lampe de poche, dans une chambre avec comme mobilier un matelas par terre, les volets fermés, un triangle (ou un duo) amoureux difficile pendant mai 68 (par exemple ).

tu prend comme acteur un/une illustre inconnu, un/une fils de de, tu fait ta promo chez les inroks et telerama en prenant une posture de martyr imcompris car tout le monde qui a participe au film declare que tu es un gros con et roule ma poule!

et une palme d'or bien demago comme cerise sur le gateau!

[SnipizZ]

ahhhhhhhhhhhh, le cinema francaiiiiiiiiiiiiiiiiis dans toute sa splendeur!

tu filme pendant 5 plombes, au telephone portable, eclairé par une lampe de poche, dans une chambre avec comme mobilier un matelas par terre, les volets fermés, un triangle (ou un duo) amoureux difficile pendant mai 68 (par exemple ).

tu prend comme acteur un/une illustre inconnu, un/une fils de de, tu fait ta promo chez les inroks et telerama en prenant une posture de martyr imcompris car tout le monde qui a participe au film declare que tu es un gros con et roule ma poule!

et une palme d'or bien demago comme cerise sur le gateau!

Bien résumé

[autrichon gris]

ahhhhhhhhhhhh, le cinema francaiiiiiiiiiiiiiiiiis dans toute sa splendeur!

tu filme pendant 5 plombes, au telephone portable, eclairé par une lampe de poche, dans une chambre avec comme mobilier un matelas par terre, les volets fermés, un triangle (ou un duo) amoureux difficile pendant mai 68 (par exemple ).

tu prend comme acteur un/une illustre inconnu, un/une fils de de, tu fait ta promo chez les inroks et telerama en prenant une posture de martyr imcompris car tout le monde qui a participe au film declare que tu es un gros con et roule ma poule!

et une palme d'or bien demago comme cerise sur le gateau!

Tout autant cliché que celui qu'il veut dénoncer, non ? . J'ai un bon copain qui ajoute "en caméra fixe", ça fait encore plus cinéma de Bresson.

Sinon pendant les 5 premières secondes j'ai cru que tu parlais "the dreamers" de Bertolucci (mai 68, deux "fils ou fille de", inrocks, télérama, des fesses et des seins (arg, sublimes !), un matelas par terre, les volets fermés, le triangle amoureux.....). Le film qui a fait exploser Eva Green... Et moi avec

[jhudson]

En tout cas le film est plébiscité. Regardez les étoiles presse sur allociné, c'est quasi historique ...donc le coup de "je dérange, le système ne veut pas de moi..." On repassera.

S'il voulait déranger le système ,il fallait raconter l'histoire avec 2 personnages masculins !

L'auteure de la BD disait que le film était plus la vision d'un homme(le réalisateur) que sa vision a elle !

Vu les extraits j'ai quand méme l' impression qu' Adéle (l'actrice) vole complétement la vedette a Lea Seydoux, peut être la raison des déclarations de cette derniére ,sans parler que par la suite elle a posé un nombre de fois dénudée pour des magazines .

[jhudson]

ahhhhhhhhhhhh, le cinema francaiiiiiiiiiiiiiiiiis dans toute sa splendeur!

tu filme pendant 5 plombes, au telephone portable, eclairé par une lampe de poche, dans une chambre avec comme mobilier un matelas par terre, les volets fermés, un triangle (ou un duo) amoureux difficile pendant mai 68 (par exemple ).

tu prend comme acteur un/une illustre inconnu, un/une fils de de, tu fait ta promo chez les inroks et telerama en prenant une posture de martyr imcompris car tout le monde qui a participe au film declare que tu es un gros con et roule ma poule!

et une palme d'or bien demago comme cerise sur le gateau!

Tout autant cliché que celui qu'il veut dénoncer, non ? . J'ai un bon copain qui ajoute "en caméra fixe", ça fait encore plus cinéma de Bresson.

Sinon pendant les 5 premières secondes j'ai cru que tu parlais "the dreamers" de Bertolucci (mai 68, deux "fils ou fille de", inrocks, télérama, des fesses et des seins (arg, sublimes !), un matelas par terre, les volets fermés, le triangle amoureux.....). Le film qui a fait exploser Eva Green... Et moi avec

Dans The dreamers la camera bouge ,il y a une histoire et une dynamique

Et les scénes d'amour ne durent pas des plombes ,il y a des chances en plus que Kechiche s'inspire des films de Bertolucci ,The Dreamers et le dernier Tango !

Kechiche a méme laissé croire que les scénes d'amour étaient réelles,ce qui aurait pu faire du tord aux actrices,mais apparemment il s'en moque !

Un spécialiste des SFX de maquillage a vendu la mèche !

Un certains cinema français, c'est de demander aux acteurs de ne pas faire semblant pendant les scénes de sex (aprés ils pourront se reconvertir, car en tournant ce film les producteurs ne voudront plus d'eux pour les films mainstream), ou alors de mettre des inserts X dedans comme dans L'inconnu du lac ,au moins ça en fait un film Gay a 100 pour 100 et auto alimente les fantasmes du réalisateur (qui aurait surement voulu étre réalisateur de film X,que tout ces réalisateurs trouvent nul ),comme si on avait pas compris en voyant le film ,scénes qui risquent de surprendre ceux qui ne sont pas au courant .

C'est cela les bons films français qu'aime la critique .

[astrorock]

Tout autant cliché que celui qu'il veut dénoncer, non ? . J'ai un bon copain qui ajoute "en caméra fixe", ça fait encore plus cinéma de Bresson.

oui, mais ca m'as fais rire de l'ecrire.

sinon ca n'est pas le seul a filmer ce genre de connerie.

et puis ca n'est pas propre au cinema, il se passe la meme chose dans le roman.

[autrichon gris]

et puis ca n'est pas propre au cinema, il se passe la meme chose dans le roman.

donc tu es dans une attitude personelle face à un quelque chose que tu appelles "connerie" la ligne au dessus. J'ai pas compris quoi, puisqu'a priori filmer une histoire d'amour quelle qu'elle soit, n'est pas une connerie en soi, du moins pour moi.

C'est le coté nombriliste ? "Moi je" ? C'est ce que je vois de commun avec un certain roman français... Mais on peut pas dire que Kechiche filmant une histoire d'amour de jeunes femmes soit dans le "moi je"...

[lag@uffre]

Un spécialiste des SFX de maquillage a vendu la mèche !

Ou la touffe!

[tenia54]

J'en sors.

Et c'est exactement le contraire de ce que j'ai pu lire régulièrement côté détracteurs.

Déjà, c'est magnifique. La photo, la lumière, tous les extérieurs en particulier, c'est beau. On a longtemps discuté du fait que les films français étaient éclairés depuis 30 ans comme des TV Films. Eh bien, pas là. Alors oui, la mise en scène toute en gros plans, c'est pas forcément rasoir, mais c'est clairement peu marquant.

Mais en même temps, cela permet de ne pas s'y attacher. Ce qui compte, c'est ce qui se passe. C'est La vie d'Adèle.

Dans ce titre, il y a évidemment Adèle. Ca aurait pu d'ailleurs s'appeler Les pleurs d'Adèle. Plus qu'une belle histoire d'amour, c'est surtout un film sur la solitude de la déception amoureuse, de se faire du mal, de pleurer à cause d'un lieu, d'une pensée qui renvoie à celui ou celle qui n'est plus là. C'est le manque à l'état pur, celui qui suit une passion achevée dans la douleur.
Et c'est certainement là un des gros points marquants du film, cette capacité à transmettre cela, ce manque, cette dureté qui donne envie de s'isoler, de s'enfermer et de se faire du mal jusqu'à enfin passer à autre chose.
D'un autre côté, c'est aussi certainement là une des grosses limites apparentes du film. La vie d'Adèle n'est jamais aussi puissant que lorsqu'il transmet le désir, à travers les sourires gênés, les lentes approches puis les brusques caresses. Et puis plus tard, donc, lorsqu'il touche au manque.
Mais là où le bat blesse, c'est lorsqu'il parle d'amour, parce que si le film est long, il a pourtant beaucoup de mal à générer l'empathie devant un couple qui s'aime. S'il est évident qu'Adèle et Emma ont un profond désir l'une pour l'autre, il l'est bien moins qu'elles s'aiment.

Du coup, plus qu'une belle histoire d'amour, La vie d'Adèle est surtout une belle histoire universelle tout court. Parce que bien plus qu'une histoire de couple lesbien, c'est une histoire de couple tout court. Est-ce une force ou une faiblesse, je ne sais pas, mais le propos du film est clair : Kechiche présente l'histoire avec une quasi-complète absence de discours sur l'homosexualité (à 2-3 maladresses près) qui rend du coup cela tout à fait interchangeable. Il parle de désir, de passion, de manque. Point.

La vie d'Adèle, c'est aussi la vie tout court, avec une écriture réaliste impressionnante. On pourra reprocher des séquences qui semblent inutiles(ment longues), mais au contraire, le film est une tranche de vie où les situations apportent toujours un élément à la psyché d'Adèle. On la suit le désir grimpant, ou sur la défensive face à ses camarades, ou face à la solitude, ou à la jalousie.

Pour autant donc, derrière un film très fluide (on pourrait appréhender le parpaing de 3h, mais non, ça passe presque tout seul), il y a aussi des actrices avec un charme plus ou moins relatif. Si Adèle Exarchopoulos est clairement formidable, avec un charisme, un naturel et un magnétisme impressionnant, Léa Seydoux impressionne beaucoup moins, et semble comme trop sûre d'elle, et au final, son jeu semble forcé à côté de celui d'Exarchopoulos.

Enfin, restent donc ces quelques maladresses qui parsèment le film. Ces personnages qui entrent et sortent du film sans faire grand chose. Ces amies homophobes qui finissent par lasser tant la scène semble forcée. Et puis, ces scènes de sexe qui paraissent hors sujet, parce qu'au final, elles ne renforcent nullement l'expression du désir, de la passion entre Adèle et Emma, bien mieux mis en scène hors du lit, notamment dans la magnifique scène du parc. Elles ne sont pas choquantes, ou provocantes, ou quoique ce soit, mais semblent clairement ne pas avoir l'utilité que Kechiche leur donne.

Quoiqu'il en soit, j'enjoins chaleureusement les gens à aller voir le film sans a-priori, comme on irait voir un drame romantique.

La vie d'Adèle, c'est beau, c'est vivant, c'est humain. C'est la vie.

9/10