Avant-avant-hier, Scudabear a écrit:Positronic a écrit:hier, Scudabear a écrit:Il paraitrait qu'il y a eu une "bourde de Nuclear Blast sur le nouvel album d'Epica : sur certains CD mis en vente, le titre "Serenade of Self Destruction" est en "instrumental" sans la voix de Simone !
Bon, ca me parait quand même hautement improbable, vu que quand un pressage est lancé pour un nouvel album, y'a un seul master et c'est tout.
Sinon, je l'achète demain
.......et j'attend déjà le 29 Avril avec impatience
Alors, il est bien ?
Oups....entre les photos de la Mère Denis faites par Kins et les trucs un peu zarbis d'Arnuche, je viens de m'apercevoir que j'avais zappé Posi concernant le dernier Epica...
Alors déjà, je l'ai acheté sur Qobuz parce qu'après écoute des extraits, sur leur site, ils ont la "bonne" version de Serenade of Self-Destruction" ...
Après deux écoutes (l'album est assez long : presque 1h 15),....Bon, ben comment dire ?
A part deux titres qui ont "accroché" mes esgourdes relativement facilement, j'ai un peu de mal avec le reste.
Ma première impression "à chaud", c'est que "Requiem for the Indifferent" semble être un album plus complexe que les précédents. Mark Janssen a voulu visiblement aller plus loin dans l'architecture des compos, mais je ne sais pas si c'est finalement une bonne chose. Notamment des changement de tonalité surprenants, auquel Epica ne nous avait pas habitués (exemple avec "Avalanche")
On retrouve malgré tout le son propre au groupe, même si je trouve que la voix de Simone n'est pas forcément exploitée dans sa plage lyrique la plus efficace.
Reste que, si je m'en tiens à la première impression que fait un album, "Requiem for the Indifferent" souffre de la comparaison avec les opus précédents d'Epica, que ce soit bien sûr avec le magnifique (et leur meilleur à mon goût) "the Phantom Agony", mais même avec "Design your Universe".
Par exemple, là où "Design your Universe" injectait implacablement dans le cerveau, dès la première écoute, les riffs presque "évidents" de "Resign to surrender" ou "Martyr of the free word", et nous proposait une superbe ballade aérienne telle que "Tides of time", eh bien rien de tout cela dans "Requiem for the Indifferent".
Cependant, et je le répète, comme cet album est sans aucun doute plus difficile à appréhender, ce n'est pas non plus après 2 voire même 10 écoutes qu'il faut se forger une opinion définitive. En ce sens je ferais un parallèle avec "Invisible Circles" d'After Forever : un album-concept souvent décrit comme "bizarre" voire même trop compliqué. Eh bien malgré tout il reste un de mes albums favoris d'AF, de par sa richesse et sa complexité justement.
Quant au mix, il donne la part belle aux cordes et orchestrations, alors que les grattes sont un peu "noyées". La compression est (hélas) quand même présente, mais acceptable. Par contre question batterie, pas de problème : le son d'Arien est nickel, comme toujours (y compris en live).
En résumé, je suis assez dérouté par cet album, qui offre certainement de belles choses, mais qui se doit d'être écouté plusieurs fois, et dans de bonnes conditions, afin d'en appréhender le meilleur.