Merci Archi,
en principe demain je serre un peu plus le poisson sur le matériel d'amplification.
Quelques références acoustiques pour les calculs de reverb:
http://perso.wanadoo.fr/bertrand.schmerber/
Tu y télécharges un petit soft Excel de calcul de reverb par la méthode Sabine (si tu cales sur l'utilisation je te brief volontiers). Au début, c'est pas très convivial. Disons simplement que cela te fixe les idées en matière de coefficient acoustique (fait plein de test avec des variantes différentes). Pour moi, le grand enseignement a été de découvrir qu'une pièce moquette sol plafond mur et rideaux épais (le rêve de tous les amateurs) est une cata totale pour le son, les médiums et les aigus étant trop absorbé. Or, quoi qu'on dise, la reverb astucieusement contrôlée contribue à la fabrication de l'image sonore (ce que les Philosophes des articles de presse dénomme l?image holographiquuuue
)
L'autre problème 'est de découvrir la logique de l'architecture de la salle. Là, c'est la boîte noire. Je n'ai rien trouvé durant des mois de recherche. En désespoir de cause, je me suis déguisé en petit documentaliste et j'ai découpé copier coller tous les passages de dizaines de sites et d'articles de presse sur le sujet...Bonjour la science et la patience. Finalement, par recoupement et surtout grâce aux photos des salles d'audiophiles névrosés et milliardaire des articles de la Revue du son ou autres, j'ai découvert que les ingénieurs du son de ces salles d'exception usent des techniques assez semblables: Assymétrie, rupture de ligne, surface anti paralèlle, hétérogéneité des matériaux, et surtout, usage intensif du bois...et peu de moquette !!
Panneaux de schroder, rasonnateur de Hemholz , bass traps etc. tout l'équipement obligatoire pour capturer le son là où il fait mal. Et CA MARCHE. Non d'un chien, tu te déplaces dans la pièce et tu sens ques dispositif te broie le son, te le renvoie, te le mange. EXTRORDINAIRE, j'ai compris, à mon niveau de bricolage, ce qu pouvait signifier "onde stationnaire" quand tu la sens entre les jambes, d'un endroit à l'autre de la pièce. Je sais, j'ai l'air allumé. Mais je suis du genre pragmatique, je ne crois que ce que je touche dans les mains. Ni ce que je lis, ni ce que je vois (ce n'est que de l'information...) mais ce que je touche. Fabrique un caisson bass traps, approche toi de lui, et parle lui. TU NE RECONNAIT PLUS TA VOIX. Alors, tu imagine l'effet que c'est dans une pièce lorsque c'est calé au bon endroit en écoutant à bon niveau sonore un orchestre philarmonique ou un rock d'enfer. J'ai enfin compris ce qui peut se passer dans un minuscule coffret d'enceintes, qui supporte 1 HP de 20 cm, qui à l'extérieur te fait bouger les murs. Mes pt'its gars, j'aimerai pas y être enfermé.
En résumé, je n'achète plus rien sans le tester dans cette antre du plaisir musical. A quoi bon ? on ne testerai pas la sonorité de corde de guitare sur le violoncelle du revendeur, en disant: ouha, ça sonne bien...
Cela étant dit, je m'adresse au gars de ce forum:
Merci pour vos commentaires, parfois exagérés, parfois désopilants, parfois pertienents ou incompréhensible pour un être comme moi car cet immense puzzle qu'est le forum m'a donné un plaisir fou dans mes investigations. Je recommencerai demain une autre salle si il le fallait.
Une anecdote pour les pères de famille:
Mes filles (2 1/2 et 5 ans) turbulentes et excitées à souhait, toutjours à la recherche d'une nouvelle aventure pour faire piquer une crise à ma femme, se pointent lors des premiers essais de ma salle. J'écoutais du jazz, genre piano et saxo, (petrucciani in Tokyo) et que vois-je? Mes deux mouflettes s'assoient dans le fauteuil ensemble, se regardent l'air une peu géné étonné amusé et ne bronchent plus un cil. 40 minutes, deux statues immobilisées et fascinées... Ce n'est pas la première fois qu'elles écoutent de la musique, mais du jazz, c'est henri dès! J'ai compris plus tard que la fascination de la présence du son et des instruments les ont totalement hynotisées. C'est dire l'effet remarquable de l'acoustique.
Bon, à plus.