JérômeB a écrit:haskil a écrit:PS. Mabuse : tu as raison l'image est importante dans une bonne restitution, je dirais même capitale !
Subjectivement... car on peut accorder davantage d'importance à d'autres critères que celui de l'image.
Pour l'illustrer à partir de l'écoute des Solis chez Boudze, je dirais que leur positionnement tel que je l'ai trouvé en arrivant (celui que tu décris donc) favorisait sans doute une image plus large (mais avec quand même une fâcheuse tendance à positionner toutes les voix vers la droite) au détriment de timbres maigrelets et d'un manque de densité, pour moi, rédhibitoires.
En repositionnant les Solis tel que je l'ai décrit dans mon CR, j'y ai gagné sur des critères qui me les ont rendu plus "écoutables"...
JérômeB
Mais personne n'a dit que nous étions pleinement satisfaits du résultat : ni en terme d'images ni en termes de timbres ! Pour mes oreilles le son était plus large que profond, c'est le moins qu'on puisse dire, et surtout l'image se formait à la hauteur des enceintes sans rien en dessous.
La seule chose,
à ce moment là de nos essais ai-je écrit, est que c'était mieux plus près du mur arrière et parallèle que plus loin..., et croisé selon un principe que tu as remis en oeuvre ensuite de façon plus satisfaisante que quand nous avons installé les enceintes au sortir du carton.
Ces enceintes neuves, du reste, après ce placement parallèle au mur arrière et près de lui, se sont améliorées en cours de soirée.
Et elles ont même, changé, quand Ogobert a sorti de son sac à malices un cable numérique de sa fabrication qui, mis entre Jupiter et IO, a aéré un peu le tout ! Je me demande du reste si ce couple lecture CD ne montre pas aussi des limites avec cette enceinte...
Il est assez difficile de parler de timbres sans parler d'image. Je rabâche ça depuis un certain temps et pas par hasard car la corélation entre timbre et respect de la phase et du rapport son direct/son réfléchi est une donnée connue depuis des lustres et du reste codifiée dans quelques ouvrages techniques (dont "La Stéréophonie" chez Dunod).
A ce sujet lire l'article passionnant de Jean-José Wanegue dans la NRDS de ce mois-ci sur le son multicanal... J'ajoute qu'il fait une petite erreur : je connais Martha de Francisco qui n'a pas seulement produit le dernier disque de Brendel mais au moins 100 ou 150 disques Philips avant la fermeture de cette maison en tant que productrice : c'est une très grande productrice (au sens artistique et technique du terme), l'unes des plus grandes. Et ce qu'elle et d'autres disent est très, très intéressant de ce point de vue.
Alain