Neophyt a écrit:Conception à la japonaise: appareils "grand public" optimisés pour obtenir des mesures de bande passante et de THD à 1000 hz idéales, au détriment des autres qualités sonores... mais ca fait bien sur le specs.
Pour ce qui est du numérique, mis à part quelques appareils qui ne semblent êtres que des vitrines technologiques, j'ai l'impression qu'on en trouve aujourd'hui que sur 2 segments de marché:
- bas de gamme HC, beaucoup de watts pour pas cher et dans une petite boite avec de smin enecintes vendues dan sle package. Son ignoble mais ca fait des gros boum sur le HC, et ca plait a madame car ca prend pas trop de place dans le salon (WAF)
- haut de gamme genre Bel Canto ou Tact, encore inacessible pour moi. J'attends avec impatiece d'avoir l'occasion d'en écouter, mais je pense qu'il y a déjà assez de retours positifs pour montrer que la techno est adaptée à une utilisation audiophile. Et on pourra certainement simuler plusieurs signature sonores.
Pour les applications hifi ou audipohile, les prix des amplis numériques devraient tomber avec l'effet de volume sur les composants. En particulier les DSP haut de gamme qui permettent de faire le traitement de préfiltrage avant l'amplification proprement dite. C'est comme les puces de PCs...De plus, une grande partie de la techno qui permet de faire des appareils numériques haut de gamme est du soft, dont le cout marginal de production est...nul. Ca va etre comme le marché de la micro informatiques. C'est sans doute le coût des alimentations qui déterminera le prix plancher de ces appareils.
Nénamoins, il y aura toujours des survivants analogiques!
Pour ce qui est du Lavardin, j'en ai entendu un vers 1999 (si ma méoire n eme trompe pas) alors que je cherchais un ampli et j'avais été enthousiasmé. Mais l'appareil était hors de mon budget et j'ai acheté un THULE.
De surcroît, j'avais été rebuté par le discours ésotérique du vendeur qui essayait de m'expliquer la théorie LAVARDIN sur les effets mémoire. J'ai fait beaucoup de maths dans ma jeunesse (personne n'est parfait) et notamment du traitement du signal et j'avais été effaré ar le baratin du vendeur qui voulait me donner des cours sur les sinusoides ( Je suis peut-être susceptible, mais c'est fou ce que certains commercants peuvent se prendre au serieux en racontant des conneries... pareil pour les VRP en informatique). Entre temps, j'ai lu les articles disponibles sur le site Lavardin qui sont assez convainquants, notamment sur les fluctuations des fonctions de transfert sous l'influence de la mémoire thermique. Ainsi, à l'epoque, j'avais pris LAVARDIN pour un produit de charlatant a l'oereile geniale. Depuis, j'ai du respect, mais j'ai toujours un THULE.
(Mon passé de matheux et de traiteur de signal explqiue sans doute que je croie a l'avenir du numerique plus que la moyenne).
Je n'ai jamais eu l'occasion de comparer un LAVARDIN avec un THULE dans des conditiosn equivalentes. Ca relativiserait peut etre mon appreciation car je suis tres tres content du son de mon THULE.
Mais si je parie sur la survie de LAVARDIN face a la vague numerique, ce n'est pas seulement a cause de la qualite intrinseque de l'ampli, mais aussi a cause de son positionnement prix/voulme et de son cercle de fans. C'est plus facle de survivre à une remise à plat du marché quand on vend peu et cher sur une clientèle de niche que quand on vend beaucoup à faible marge et qu'on se retrouve avec une techno dépassée. LAVARDIN semble avoir un positionnement marketing viable pour continuer a faire du transistor, mais je parie que la production partira bientôt en Chine (snif). Question de survie.
Par contre, les marques qui font de bons amplis à moins de 1000€ (j'ai oublié ATOLL dans ma liste) vont etre obligées de passer au numérique pour rester compétitives et seront de toutes façons obligées de délocaliser leur production en Chine, si elles ne le font pas déjà...
Il y a sans doute d'autres marques qui survivront sur des niches non numériques grâce à la qualité de leurs apperiels et à un effet "fan club"... KORA par exemple et d'autres fabriquants d'amplis à tubes.
Neophyt mais pas tant que cela si tu me permets ce jeu de molets.
Fine analyse de l'évolution du marché HC et HIFI avec comme tu l'as souligné le fait que pour une grande part du numérique, le logiciel et le matériel sont en théorie logiquement équivalents et que l'accroissement constant des moyens de calculs et des capacités de stockage à des coûts sans cesse plus faibles milite pour le développement du numérique en tant que moyen de reproduction (ampli, source, correction...) et aussi en tant que moyen de production sonore et de diffusion.
A quand des masters 24/96 (ou mieux) directement du studio son sur le DD du consommateur ?
La distorsion thermique et les fluctuations des fonctions de transferts sont malheureusement peu développées à moins que je ne sois passé à côté du lien sur le site Lavardin.
Il existe un audiophile/diyeurs francais qui aborde également cette problèmatique :
http://peufeu.free.fr/audio/memory/ et rend homage aux travaux de Gérard Perrot.
Je suis ouvert à tout lien sur des articles de fond sur ces aspects de distorsion thermique.
Pour revenir aux amplis Lavardin, la comparaison directe sur son propre système d'un ampli Lavardin avec d'autres amplis est (j'en suis le premier désolé) très mais alors très cruelle.