Paull a écrit:fredfish a écrit:PAT 94 a écrit:tonyma a écrit:ouais mais on achete le mag surtout pour les infos sur le materiel,franchement ecoutez vous souvent les cd inclus dans les mag?
Dans ce cas oui, car la prise de son et l'enregistrement sont spécialement soignés.
+10 !
Paull a écrit:...
Et je ne vous ai pas parlé du CD. Personnellement, à part les tout premiers que j'ai eus, les CD de tests sont des "cadeaux" dont je me passerais bien.
Et bien là
Plage 6. Jazz. Je n'ai jamais entendu un truc comme ça! Mes enceintes sont fantastiquement performantes? Le support CD n'a pas besoin de progresser? Le SA-CD n'apporte rien?
Je ne sais pas ce qu'il faut conclure, mais une chose est sure, l'écoute est un régal pour moi.
Plage 14 : vous ne saviez pas ce que signifie localiser un instrument dans la scène sonore? Maintenant vous savez
Plage 16 caisse claire : voilà ce que c'est que la dynamique. Obligé de garder ma télécommande à la main pour baisser ponctuellement le son pour ne pas importuner mes voisins quand ça se met à "pousser"...
Paull,
J'ai pris un peu de temps avant d'intervenir sur ce topic, histoire de bien assimiler ce disque et de ne pas dire trop de betises.
Globalement j'ai plus un faible sur les enregistrements fait chez Passavant que dans cette fameuse salle Cortot. Monsieur Emmanuel Piat en a expliqué probablement les raisons.
Concernant la prise de son de chez Passavant je retrouve exactement les mêmes sensations qu'avec le disque de Philippe Muller et Catherine Lenfant. Une dimension écartant virtuellement les murs de la pièce d'écoute. C'est très particulier car chaque instrument retranscrit le lieux dans lequel l'enregistrement c'est passé. Très impressionnant par le fait que nous avons cette sensation d'être transporté ailleur. Nous ne reconnaissons plus notre pièce d'écoute. C'est, comme je l'ai dit en son temps, ce que j'avais ressenti avec le CD précédent.
Pour parler de la plage 6 ce qui m'a de nouveau émus grace à cette prise de son c'est ce dialogue au début du morceau de (je pense) Maxim Saury. En fait j'ai souri car cela m'a fait cette petite vibration que j'ai toujours retrouvé au début des spectacles de Raymond Devos. La précision du timbre de voix et cette manière de s'adresser au plublic m'a fort touché.
Je ne parle évidemment pas de la suite du morceau qui est tout simplement impressionnant de réalisme. La texture de la clarinette ainsi que la très grande consistance du piano est magnifique.
La plage 8 m'a très impressionné par la vitesse et la précision des attaques au piano.
La plage 11 est évidemment d'une profondeur abyssal.
Alors globalement pour la plage 13 à 20 ce qui m'a surpris c'est cette faculté à n'avoir aucune coloration ni brillance sur les instruments. Dans cette série, la plage qui m'a le plus impressionné (ainsi que ma femme) c'est la plage 19. Alors là c'est vraiment la total !
La pression acoustique est énorme tout en gardant un maximum d'information instrumental. Ca en devient oppressant mais qu'est ce que c'est bon. Nous avons vraiment ressenti la texture de la tension de la peau. En fait sur chaque plage, l'instrument se matérialise devant nous.
Autant le CD avec Catherine Lenfant je ne l'ai pas mis avec les CD test (car allant, pour moi, bien plus loin que cela) autant celui-ci feras partie des CD me permettant de faire de bonne écoute comparative.
Merci, encore une fois, à Philippe Muller pour ce travail des plus abouti. Nous ressentons derrière ce CD la passion d'une équipe de perfectionniste au service de la vrai Haute Fidélité.
Bonne écoute à vous.
Frédéric.
PS : Merci à vous de m'expliquer en français ce qu'est l'effet Doppler car lors de mon écoute je ne rencontre aucun problème sur les sons de cloches et les sons autres que ces sons de cloches sont pour moi les bruits mécaniques de mouvement venant de la machinerie des balanciers. (pas facile à expliquer)