» 24 Fév 2007 17:57
Voir aussi la TV noir et blanc avant le MPEG4 pour l'instant la HD est nul sur Canal+ France (ex.TPS et Canalsat) seul LUXE TV HD est de bonne qualité autrement le reste c'est exécrable.
source Télé satellite
j'ai fait copié collé parce que dans 1 mois le lien ne fonctionnera plus en raison de changement d'édito tous les mois par ce magazine.
Rendez-vous manqués !
A sa naissance, la télévision française, dès 1948, a fait le choix de la qualité vidéo en optant, contrairement à tous les autres pays, pour un standard 819 lignes, diffusé en VHF, qui assurait à l’époque une image à la finesse inégalée...
Avec l’arrivée de la seconde chaîne, puis de la couleur en 1967, fut introduit le standard 625 lignes en UHF Sécam, une norme de diffusion qui va se perpétuer jusqu’en novembre 2011, date fixée par la loi pour la fin de l’analogique en France.
Il y a 20 ans le numérique a commencé à se substituer aux techniques analogiques de production et de diffusion tant du son que de l’image : les supports ont changé, le CD a remplacé le vinyle, le DVD la cassette VHS, et pour le transport, les signaux numériques ont envahi tous les réseaux de diffusion que ce soient les réseaux hertziens ou filaires.
Et maintenant la Haute Définition arrive avec des promesses de qualité inégalée...
Ce constat pourrait nous faire penser que toutes ces évolutions technologiques auraient dû être, à chacune des étapes, des rendez-vous avec la qualité.
Or malheureusement, plus l’histoire avance, plus on se rend compte que ce sont à chaque fois des rendez-vous manqués !
Pour bien le percevoir, il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles et de passer en revue les résultats obtenus avec toutes ces technologies.
La fameuse « qualité numérique » vantée par les arguments publicitaires est un leurre : avec le numérique on peut obtenir le pire et le meilleur… malheureusement pour nous, c’est plutôt le pire que l’on nous montre : il n’y a qu’à zapper sur les centaines de canaux numériques à notre disposition pour voir des images toutes plus mauvaises les unes que les autres.
Les diffuseurs utilisent le numérique pour compresser au maximum les signaux afin de faire tenir le maximum de chaînes dans le minimum de place, d’où des débits insignifiants (1 Mgbt en MPEG-2) et des résolutions ridicules (352 x576), ce qui génère des images tellement inregardables, tant elles sont floues et pixellisées, que l’on en vient presque à regretter le bon temps du VHS !
On arrive à faire tenir dans un transpondeur de 36 MHz, 14 canaux voire plus...
Certes on sait que la compression numérique a fait des progrès, beaucoup de progrès, depuis 20 ans, mais précisément, ces progrès auraient dû être utilisés pour améliorer à la fois la qualité et la quantité : toutes les améliorations technologiques ont été sacrifiées sur l’autel de la quantité, afin d’améliorer les coûts de diffusion : plus on passe de chaînes dans un « tuyau », moins ça coûte cher à diffuser !
Ce raisonnement est malheureusement devenu universel puisque, de fait, ce sont les gestionnaires qui dirigent !
Ce qui s’est produit pour la SD commence à arriver pour la HD : au fur et à mesure des mois, alors que la compression progresse, les débits baissent, la résolution initiale (1920 x 1080) diminue et on continue à vouloir nous faire croire que, malgré le fait que la compression enlève des informations au signal originel, le fait de l’augmenter sans cesse ne détériore pas sa qualité... c’est bien nous prendre pour des « imbéciles » !
On a déjà raté le rendez-vous de la « qualité numérique » avec la SD, il ne faudrait pas faire de même avec la Haute Définition, surtout qu’en HD on ne parle que de la qualité de la définition, qui se veut « haute » comme son nom l’indique ! Il ne faudrait pas que nos opérateurs continuent à la dévaluer sous peine, une fois de plus, de nous décevoir... et de rater ce nouveau rendez-vous avec la qualité.